Let's get fucked up [Pause]

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Sasuke était dans le salon avec son livre en main et presque à la fin de ce dernier. Il se trouva bête de n'en avoir apporté qu'un alors que son temps loin de chez lui et sa collection n'était encore au début. Il releva la tête en entendant des bruits de pas et vit s'approcher Deidara en peignoir, les pointes de ces longs cheveux légèrement détrempés.

Ce dernier s'installa dans le canapé à une distance convenable et s'allongea de tout son long en s'étirant. C'est fou mais Sasuke l'aurait pensé plus grand et plus imposant. Mais finalement il était de taille assez moyenne et son aura même si plus puissante que lui, pas aussi impressionnante. Le blondinet détourna la tête en direction de Sasuke quand il sentit ce regard sombre sur lui et se retourna pour mieux l'observer.

Deidara : Posant sa tête dans l'oreiller. Tu me regardes ?

Sasuke : Replongeant la tête dans son livre. Désolé. J'ai juste pas l'habitude de voir des mannequins en chair et en os.

Deidara : Souriant faiblement. C'est mignon... un peu comme toi.

Le brun assez mal à l'aise par ce qu'il considéra totalement comme un compliment, rougit sans pouvoir se contrôler. Ça faisait un moment qu'il n'avait pas entendu ce genre de chose appréciable mais était un peu vanné que ce ne soit pas sortit de la bouche de Sakura mais de celle d'un homme.

Les longues relations perdent de leur intensité avec le temps, ce qui est assez normal. On est habitué à toujours voir la même personne, à partager sa vie et finalement connaître cette dernière comme si c'était une partie intégrale de notre être à part entière. La séduction disparaît doucement au fil des années pour laisser place à l'habitude et les sentiments qui continuent d'évoluer une fois que l'on vit ensemble se dissipe légèrement pour n'être plus qu'une coutume et une routine. 

La relation entre le brun et sa compagne était devenue en quelque sorte plus platonique et pur, n'ayant jamais vraiment connu la grande extase et l'innovation. Mais ce n'était pas un problème vu que les sentiments continuaient de coexister au gré du temps qui s'écoulait.

Deidara : Montrant de son doigt. Tu vas continuer à lire la même page encore et encore ?

Et bien vu que c'était la dernière et que Sasuke ne voulait ni remonter la tête, ni ne plus rien avoir à faire, il la lisait pour la troisième fois. Deidara se leva et alluma la cheminée centrale qui marchait au gaz. Un léger détonateur résonna dans la grande pièce avant que le son caractéristique au feu qui s'élevait et prenait place, prit le relais.

Sasuke releva automatiquement les yeux avec peur. Ce son, cette chaleur, cette odeur, cette image... Il dévisagea cette flemme descente qui venait d'apparaître et sentit sa poitrine s'alourdir anormalement. 

L'air n'arrivait plus à passer que ce soit par sa bouche ou son nez et de se retrouver ainsi, aggrava son état et son anxiété. Il commença à se lever, totalement paniqué et ne sachant quoi faire, paralysé parce cet élément qui semblait narquois de le rendre ainsi.

Respirer ! Oui mais comment faire, cette chose si naturelle et inconsciente ; il ne savait plus la faire. Deidara qui venait de se recoucher, se releva avec rapidité quand il vit le brun gesticuler sans faire aucun pas. Il parlait mais Sasuke n'entendait rien d'autre que cette douce et chaleureuse voix qui venait par moment le troubler dans son sommeil non-réparateur.

Les yeux sombres s'emplissaient d'eau alors qu'il continuait de paniquer, n'arrivant à utiliser sa voix pour avertir qu'il y avait le feu. Pourtant, il fallait qu'il cri pour avertir et qu'on l'éteigne avant que ça ne ravage tout sur son passage et ne carbonise qu'importe ce qu'il toucherait.

Naruto apparut dans son champs de vision alors qu'il y a une seconde il n'y était pas. Lui aussi semblait paniquer et cela empira d'un cran l'état d'anxiété du brun qui haletant n'arrivait plus à tenir debout. Puis soudain maintenue par quelque chose, Sasuke se sentit léger et cette affreuse et torturante chaleur qu'il sentait, loin de lui disparut.

Quand il reprit ses esprits ayant finalement fait un total black out, il était dans la chambre que Naruto lui prêtait ; allongé sur le lit. Encore un peu sonnait par cette peur tenace, il regarda autour de lui pour voir si rien ne s'était propagé et si sa vie n'était pas en danger. Mais tout ce qu'il vit, fut Naruto assit et l'inspectant s'agiter.

Naruto : Tout va bien.

Sasuke : Encore un peu alarmé. Le feu !

Naruto : Haussant les sourcils. C'est juste une cheminée, elle est faite pour en faire.

Sasuke : Se frottant le front pour tenter de reprendre ses esprits. Je suis désolé mais c'était là et...

Naruto : Passant sa main sur le front perlier de Sasuke. C'était juste une crise de panique, tout va bien.

Sasuke ne bougea plus, simplement dû au fait du geste de Naruto qui se voulait apaisant. Ce dernier était autant calmé que dérangé par cette main trop chaude qui le délivrait de son état d'âme progressivement.

Naruto : Enlevant sa main. J'imagine que les crises de panique touchent tous les gens qui ont de près ou de loin, vécu des choses troublantes. Se levant et reprenant. Tu ferais mieux de te reposer.

Le brun dans un mouvement rempli de réflexe et frayeur, rattrapa la main hâlée et quand ce dernier réalisa son geste et vit le regard océan le dévisager, il la lâcha aussitôt. Il ne voulait pas lui demander ça parce que c'était évident qu'ils ne s'appréciaient pas mais avec la boule de terreur en lui qui s'était ravivée, il ne pouvait faire autrement pour l'apaiser totalement.

Sasuke : Détournant le regard. Tu peux rester un peu plus s'il te plaît ?

Naruto : Se mettant en marche. Je vais demander à Deidara de te surveiller.

Sasuke : Se relevant un peu plus. Non !

Naruto : Se stoppant et se retournant. Ah ?! Et pourquoi pas ?

La réponse était pourtant simple, Deidara lui avait fait un compliment et il se sentait gêné d'être dans la même pièce qu'un garçon gay qui lui avait dit ce genre de phrase et qui était à l'origine de sa crise de panique. Mais il ne pouvait jamais le dire clairement à Naruto puisque ce dernier le traiterait certainement d'homophobe alors que ce n'était pas vrai pour le principal concerné.

Sasuke : Totalement mal à l'aise et baissant la tête. Il doit certainement avoir beaucoup de chose à faire.

Naruto : Levant un sourcil. Parce que tu crois que moi non ? J'ai une entreprise à faire tourner parce que oui la fortune que j'ai vient entièrement de moi et non de mes parents comme j'imagine que tu as pu penser. Reprenant. Deidara ne fait rien de ses journées quand il est en repos, à part faire des allés et retours dans le sauna, faire du sport ou jouer sur mes consoles et m'attendre n... Se stoppant. Je vais choquer ta conscience si je continue ma phrase... Réfléchissant. Viens avec moi.