Let's get fucked up [Pause]

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 Sasuke était assez mécontent et se sentait pourtant assez mal d'être dans cet état qui lui rappelait qu'il était vivant. En montant les marches qui le séparait de sa chambre, il s'énerva les dents serrées après ce blondinet qui devenait d'heure en heure des plus désagréables.

À peine rentré dans sa chambre, il attrapa son téléphone et composa de tête le numéro de sa bien-aimée. Mais comme il s'y attendait, le répondeur fut celui qui lui répondit. Il laissa tout de même un message, expliquant qu'il laissait passer le week-end pour se faire un réel avis sur du plus long terme, avant de récupérer sa valise et prendre une chambre à l'hôtel parce qu'il n'appréciait absolument pas la personne qui l'hébergeait et ne se voyait pas rester ici.

Toujours un peu agacé par les propos de Naruto, Sasuke prit une douche et n'attendit pas que ses cheveux soient secs pour aller se coucher. Cependant en essayant de trouver le sommeil face à une fenêtre montrant l'obscurité, il repensa un court instant. Était-il contrarié par le blond en lui-même ou parce que ce qu'il avait dit avait un certain goût de véracité ?

En se tournant, il se fit emporter par son cerveau lancé dans sa propre mécanique. Bien sûr que plus de dix ans avec une personne est long mais si on s'aime alors où est le mal ? Et pour ce qui était du sexe et bien... C'était la seule femme qu'il n'avait jamais connu alors il ne pouvait pas avoir de réel et autre point de comparaison possible. Le sexe dans le noir en missionnaire était suffisant pour lui si il l'était pour Sakura. Mais c'est vrai que dans leurs débuts, c'était tous les jours de la semaine alors que maintenant c'était plus des paroles et quand l'occasion se présentait c'était souvent pour se récupérer un « Je suis fatiguée ce soir. ».

Stupide blond qui lui faisait penser à n'importe quoi et avoir des raisonnements étranges qu'il n'avait jusqu'alors jamais eu. Il se retourna de nouveau et essaya de faire abstraction de sa faim qui voulait dans le silence de la nuit que tout le monde l'entende.

L'odeur âcre lui prit le nez et le fit se le pincer dans un réflexe anodin. Ces yeux s'ouvrirent avec étonnement, le stoppant dans son action de dormir et il regarda tout autour de lui. Une lumière chaleureuse voir brûlante se propageait et vacillait avec douceur sous la porte de sa chambre.

Le sentiment de peur et de quelque chose d'épouvantable et connu le prit aux tripes avant qu'il ne se dépêche de se lever avec irrationalité. Ouvrir les fenêtres, il fallait ouvrir les fenêtres et fuir le plus vite possible !

Mais impossible. Ces pieds le retenaient sur place avec incapacité de faire qu'importe quels mouvements. Il entendit une voix féminine douce et chaleureuse qui aurait pu avoir la même aura que cette chaleur rougeâtre.

Il se réveilla, haletant, mal à l'aise et transpirant. Dans un geste brusque, il regarda autour de lui et surtout au niveau de la porte de sa chambre. Non, rien à signaler et il n'était plus du tout dans la maison de ses parents mais bien dans celle d'un inconnu ou plutôt d'un ami de jeunesse de Sakura.

Se frottant le front trop humide pour que ce soit normal, Sasuke se leva ; légèrement tanguant. Ça ne faisait pas si longtemps que ça qu'il avait eu cette vieille image renvoyée par sa mémoire en plein dans son sommeil. Il regarda son téléphone et ne vit aucune notification, Sakura devait sûrement travailler ou bien être entrain de se reposer.

Il préféra ne pas lui renvoyer de message pour éviter de la paniquer et de la déranger alors qu'elle avait beaucoup trop connu sans l'avoir déjà vécu, ce que Sasuke avait imaginé pendant qu'il dormait.

Se faufilant en dehors de sa chambre pour chercher de l'air frais et pur ; celui qui pourrait le calmer et éviter de le faire se sentir oppresser ; il vit que de la lumière était encore présente dans la partie inférieure de la maison et il descendit les marches à la recherche de l'âme qui comme lui, ne dormait pas.

Si c'était Naruto et même avec ce qu'il s'était passé entre eux deux un peu plus tôt dans la soirée alors ce n'était pas grave. Il voulait simplement savoir qu'il n'était pas tout seul et que tout allait bien en voyant simplement une présence.

Le brun descendit les marches, se concentrant sur ses pieds et faisant attention où il les mettait à cause de leurs tremblements compulsifs. Il ne fit donc pas attention aux bruits qui s'évaporaient de la cuisine pour ricocher sur tous meubles présents, ni même aux légers claquement de peaux.

Sasuke déposa enfin son dernier pied sur le sol et s'avança vers la seule lumière allumée qui se trouvait être celle de la hotte. Et put enfin découvrir l'âme vagabonde à cette heure de la nuit entrain de...

Les yeux onyx n'arrivaient pas en croire ce qu'ils étaient entrain de voir et par surprise et éviter de crier de stupéfaction et montrer qu'il était présent, le propriétaire du regard déposa sa main sur sa bouche.

C'était bel et bien Naruto, oui mais pas que. Une autre personne était bien présente avec lui, à demi-couché sur l'îlot central de cette cuisine qui avait certainement dû coûter très cher.

Sasuke comprit très rapidement les mouvements de balancier qui était échangés entre les deux corps totalement découverts et dans leur plus simple appareil. Et même si il n'avait pas comprit sur le coup, il aurait très bien pu avec le visage hâlé ravagé par le plaisir et les légers râles de plus en plus audibles que l'autre blonde échappait de sa bouche grande ouverte.

Naruto : Continuant et regardant Sasuke. Oh, Sasuke ! Tu avais faim peut-être ?

Le brun enleva sa main de sa bouche, totalement effaré par le naturel de Naruto alors que ce dernier était entrain de faire l'amour avec une fille aux longs cheveux blonds sur le plan de travail. Aucun mot ne s'échappa de sa bouche contracté et légèrement contrarié.

Le propriétaire des lieux se stoppa mais visiblement, ne s'enleva pas de l'endroit où il était. La personne sous lui, enleva ses cheveux de son visage et de façon tout aussi troublante, sourit à l'intrus qui les avait dérangé en pleine séance.

Naruto : Se passant une main dans les cheveux. Quel malpoli... Sasuke, je te présente mon colocataire. Deidara, je te présente Sasuke que j'héberge pendant un mois.

La blonde étalée sur le plan de travail se releva que très légèrement et tendit sa main avec naturel comme si tout était normal et que personne n'avait était interrompu dans quoique ce soit. Cependant Sasuke lui n'était pas aussi tranquille et encore moins quand il découvrit le torse plat de l'individu ; c'était un garçon. Il était choqué avec des yeux plus grands que des soucoupes et se demandait si c'était une blague orchestré par Sakura ou une caméra cachée.

La fuite. C'est ce que le brun choisit comme option et c'était compréhensif. Il partit prestement à l'extérieur en voyant que la baie-vitrée derrière les deux blonds étaient ouvertes et ne regarda pas le moindre du monde derrière lui durant son échappatoire. Il avait encore plus besoin en cet instant de cet air frai vital et nécessaire.

Deidara : Soufflant en remettant sa joue contre le marbre froid. J'imagine que notre partie de jambe en l'air se stoppe là...

Naruto : Retraçant la colonne vertébrale du blond. C'est toi qui vois.

Deidara ; Le poussant pour qu'il se retire. Il n'a pas l'air très fun celui-là...

Naruto : Redonnant le caleçon à son colocataire. Pour l'instant... C'est pas un jouet lui mais le copain d'une copine de mon enfance.

Deidara : Se rhabillant et réfléchissant. Ino ?

Naruto : Attrapant une bouteille d'eau dans le frigo. Non. Buvant. Sakura.

Deidara : Posant ses coudes sur le plan de travail en se penchant. La fameuse. Soufflant lascivement en se relevant finalement. J'imagine, pas de plan à trois alors. Moi qui me réjouissais de rentrer quand tu m'as dit que quelqu'un était à la maison.

Le blond aux cheveux longs attrapa une bouteille d'eau envoyée par Naruto et disparut dans sa chambre, laissant ainsi le propriétaire des lieux libre. Ce dernier partit à l'extérieur mais à peine sentit-il le doux et léger froid lui parcourir les jambes, qu'il se rappela qu'il était totalement nu et que donc il pourrait certainement faire peur à la personne qu'il hébergeait et qui semblait plus prude qu'une vierge effarouchée.