Il venait de quitter le bureau du blond avec un certain poids sur le cœur ; ne comprenant pas comment Naruto ne pouvait pas en parler alors qu'il venait de voir un réel indice quant à un traumatisme pur et dur, passé.
Puis soudainement en passant devant les zombies entrain de parler tout en pianotant et rigolant sans pour autant faire attention à lui ; Sasuke se dit que finalement ce dernier devait peut-être lui ressemblait plus qu'il ne le pensait. Il n'avait pas confiance et ne voulait pas en parler. C'était finalement un peu comme lui quand il avait été forcé d'aller en thérapie mais qu'aucun des exercices proposés ne le faisait se confier.
Pourtant, le brun le sentait ; Naruto devait parler pour se sentir mieux. Mais si ce n'était pas à Sasuke par manque de foi en lui alors Deidara était bien mieux placé. Ils se connaissaient depuis de longues années ; avaient de ce que le brun avait comprit, faits les quatre cent coups ensemble. Et il serait donc sûrement à même de pouvoir libérer le blond par rapport à ses tourments qui semblaient ressurgir. Mais encore fallait-il que ce dernier ne rentre et soit apte à le faire ; et d'après la question de Shizune, il y avait sûrement de l'eau dans le gaz.
Remontant doucement les escaliers encore lessivé de sa sieste qui aurait pourtant dû le requinquer, Sasuke se stoppa dans la cuisine quand il vit le mannequin ; la tête en arrière ouvrant grand la bouche mais le regard surpris entrain de s'empiffrer de crème chantilly à même la bombe.
Ils se regardèrent tous les deux avec de grands yeux, étonné l'un comme l'autre et attendirent que le blond n'avale ce qu'il avait dans la bouche pour oser parler.
Deidara : Reposant le bombe au frigo discrètement et mettant un doigt sur sa bouche. Le dis pas à Naruto !
Le brun ricana légèrement face à la tête plus que sérieuse de l'homme face à lui et qui le changeait. La routine nutritionnelle de ce blond ; à l'instar de ce qu'il se mettait dans le nez, était assez stricte. Sasuke le voyait souvent le regard vide et languissant devant son verre d'eau décoré d'une tranche de citron tous les matins. Donc il comprenait tout à fait que Deidara ne craque de temps en temps ; surtout quand Shizune achetait des choses beaucoup trop tentantes.
Sasuke : Posant les coudes sur le bar. Je pensais que tu étais partit faire du shopping.
Deidara : S'essuyant mieux la bouche. J'y étais mais finalement j'en ai eu marre alors je suis rentré... Légèrement pensif... Les vêtements, c'est vraiment trop surfaits quand on y pense...
Effectivement connaissant les habitudes vestimentaires de Deidara à l'intérieur de la maison, ces bouts de tissus étaient pour lui de trop. Voyant le blond se positionner face à lui et prendre la même position que lui, sûrement pour continuer la conversation : Sasuke se dit que c'était sûrement le bon moment.
Deidara : Le regardant dans les yeux et parlant avant lui. Je te sens pensif, chaton.
Sasuke : Penchant légèrement. Un peu oui. En fait j'aimerai te demander quelque chose.
Deidara : Se relevant et partant vers les escaliers. Viens passer du temps avec moi dans ma chambre et tu me demanderas ce que tu voudras pendant que je prendrai un bain. S'étirant en avançant de façon séduisante et se tournant. Tu auras le droit de me regarder bien-sûr.
Abandonnant le plan de travail sans grande difficulté, Sasuke suivit Deidara en se sentant dès plus à l'aise. L'état de Naruto restait toujours dans un coin de sa tête mais il était légèrement tiraillé avec la douce jubilation de pouvoir passer du temps avec le mannequin qu'il appréciait pour sa sincérité infaillible et le simple fait qu'il soit attirant pour lui.
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Let's get fucked up [Pause]
Fiksi PenggemarL'âme d'un enfant une fois détruite ou traumatisée ne peut se guérir d'elle-même et ça en dépit des années passées. Se construire en tant qu'adulte peut alors devenir compliqué et ainsi engendré une certaine déformation de la réalité. Trois enfant...