Let's get fucked up [Pause]

29

Deidara se tenait devant les deux hommes et de sa hauteur il regardait avec intervalle ; le visage serein et souriant de Naruto puis celui gêné et rougi de Sasuke qui fuyait ses yeux. Il était évident que pour que ce bond-là les retrouve ainsi, un certain rapprochement avait dû avoir lieu en son absence. Mais encore fallait-il savoir si il avait été loin ou si ce n'était que superficiel.

Et au vu du créateur de jeu vidéo et du brun qui détournait toujours autant la tête, Deidara n'aurait sûrement pas les réponses à ses interrogations. Est ce qu'il les voulait réellement finalement ? Non. Si Naruto avait réussi à rendre un peu plus vivace et ouvert Sasuke alors c'était suffisant pour lui.

Doucement la seule personne encore debout, se mis sur ses genoux à même le sol, face au corps porcelaine légèrement mal à l'aise. Sa main vint se poser sur une cuisse qui fit enfin détourner la tête fuyarde vers lui. Un sourire fut émit puis un deuxième léger se fit retranscrire par le visage laiteux. Le buste de Deidara se releva légèrement face à ce rictus partagé et s'approcha de celui de Sasuke. Il ne ferait pas comme il pensait, c'est-à-dire voler un baiser de la part du brun sans même lui demander son avis. Non, maintenant avec ce qu'il avait vu ; l'homme devant lui semblait un peu plus conscient de certaines choses et ce n'était que pour le ravirent.

Deidara : Inspectant les fines lèvres de Sasuke. Je peux ?

Le regard sombre se détourna doucement et avec réticence vers Naruto pour voir son expression mais quand il découvrit ce dernier, appréciant la scène et la tête récupérée dans sa main reposant sur l'appuie-tête du canapé, sa gêne disparut quelque peu. Ses orbes onyx se concentrèrent de nouveau sur Deidara qui le regardait avec plus de pertinence et d'envie puissante. C'était la première fois qu'il lui demandait proprement et ça semblait lui faire plaisir. Et comme une évidence, Sasuke déposa ses lèvres sur celles du blond en face de lui.

Après ce maigre échange, Deidara comme touché par la grâce de son Dieu charnel, inspecta ses lèvres avec négligence avant de relever de nouveau son regard vers le brun qui lui souriait avec gentillesse. Alors Sasuke l'avait embrassé de lui-même ? Il détourna ses yeux bleuets vers Naruto qui continuait de regarder le brun et finit par lui sauter dessus par bonheur et envie.

L'invité regarda les échanges langoureux prendre forme à côté de lui sans l'impression d'être invisible, ni même sans vouloir sans détourner. Il avait ce vague sentiment soudain qu'il devait rester ici car sa place l'était et qu'il ne pourrait de toute façon pas s'en détourner même si il le voulait.

Les corps des deux blondinets s'écartèrent alors qu'un instant précédent ils avaient eu l'air d'avoir fusionné, l'un à l'autre. Deidara se remit debout avec des étoiles dans les yeux et posa ses mains sur ses fines hanches.

Deidara : Souriant et sautillant pour retourner vers ses valises. Oh ! Je suis tellement heureux de rentrer à la maison !! Regardant Naruto derrière lui toujours dans le canapé. Merci mon amour ! Inspectant Sasuke. Viens mon mignon Sasuke, on va se changer. J'ai envie d'aller faire trempette.

Avec naturalité mais interrogations, le brun regarda Naruto une énième fois pour voir si il pouvait aller avec Deidara puisque ce dernier venait de l'appeler. Le blond lui fit un simple mouvement de la main en souriant doucement et sans qu'il ne se comprenne vraiment, son corps porcelaine venait de se lever pour rejoindre Deidara.

Deidara : Rentrant dans sa chambre et fermant la porte derrière lui. Ça fait vraiment du bien de rentrer chez soi moi je te le dis.

Les vêtements glissèrent de la peau du corps pêche, légèrement marqués de rouges par endroits dissimulés : pour que un à un ne rejoignent le sol avec douceur. Sasuke n'avait pas réellement peur que dans une impulsivité, Deidara ne lui saute dessus et ne fasse ce qu'il voulait de lui. Non, il avait confiance en ce dernier à la psychologie troublée et regardait juste depuis le lit où il était assit ; le blond se dévêtir comme si c'était un spectacle alors que s'en était sûrement pas un.