Chapitre treize

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{                                Bonjour !
Petit mot de ma part afin de vous faire part d'une nouvelle fiction intitulée « La danse de l'espoir » en espérant qu'elle vous plaira pour ceux qui iront la lire, le 1er chapitre a été publié aujourd'hui. Elle sera bien plus courte que celle-là.
Bonne lecture les zamis! }

Alexis French - Wishing.

Point de vue de Zayn.

J'ouvrais les yeux d'une façon assez soudaine, il faisait encore noir dehors, seule la télévision faisait de la lumière dans le salon. Elle était posée sur mon torse, je baissais les yeux vers elle, passais une main sur son visage - on s'était endormis d'un coups je crois, sans vraiment sans rendre compte. Je me relevais doucement histoire d'éteindre la télévision et déposer le pot de pop-corn sur le comptoir de la cuisine.

Puis je le prenais légèrement dans mes bras, le plus doucement possible afin de ne pas réveiller le loup qui dormait. Je souriais puis la déposais de façon confortable dans mon lit avant de partir dans la salle de bain me débarbouiller un peu.

Je me sentais si léger et serein, c'était bizarre. J'avais passé l'une des meilleures soirées de ma vie, je souriais encore repassant à ces moments. Je voudrais revivre ça tous les soirs de ma vie. J'éteignais la salle de bain avant de rejoindre le lit. [...]

"Zayn..." je sentais une main se poser sur mon bras, je grognais passant la couette au dessus de ma tête.
"Encore cinq minutes, Liv"
"En fait, il y a ta mère et ta soeur qui t'attendent"
"Quoi ?"
"Bah je faisais le petit déjeuner et elles sont arrivées"
"Oh... Ok, j'arrive"

Je me levais en soupirant avant de m'étirer alors qu'elle m'attendait les bras croisés en souriant légèrement. J'aurais voulu me réveiller de façon plus douce comme on pouvait le voir dans les films après que les deux personnes aient passés une nuit de folie.

"Arrête de me regarder" disais-je.
"Oh, très bien, excuse-moi" et elle se retournait.

Je m'habillais en vitesse avant d'entourer sa taille avec mes bras, elle était toujours dos à moi.

"Alors comme ça tu as rencontré ma mère ?" riais je en déposant un baiser dans son cou.
"Je lui ai dit que j'étais ton amie de passage à Londres"
"Mon amie ?" disais-je alors qu'elle se retournait face à moi "Tu passes des soirées comme ça avec tes amis ?"
"Bien sûr que non. Si tu dois me présenter autrement qu'une amie à ta mère, c'est à toi de le faire, pas à moi. Bref, tu viens, elles t'attendent"

Je commençais a aimer définitivement trop cette fille. Nous descendions et ma mère me prenait dans ses bras.

"Qu'est-ce que vous faites là ?" je demandais en picorant quelques trucs qui était sur la table.
"On vient te vendre des calendriers tu vois bien ?" disait ma soeur.
"On vient te voir simplement, j'ai été surprise de voir que mon fils était devenue une fille !" Disait-elle à faisant référence à Olivia.
"Je n'ai plus 5 ans maman" soupirais je.
"Je le sais ! T'as de la chance qu'elle soit gentille comme tout cette petite, bien trop gentille pour toi petit ingrat"
"Les filles ne sont pas venues ? Et papa ?"
"Ils sont au cinéma, on n'avait pas trop envie"

J'hochais simplement la tête, le téléphone de Liv sonnait, elle s'excusait avant de s'éclipser alors que je fronçais les sourcils.

"Zayn" faisait ma soeur.
"Hm ?"
"Ce n'est pas juste ton amie hein ?"
"Donya ! Ça ne te regarde pas !"
"Allez, ça va maman, ça se voit de toute façon"

J'haussais simplement les épaules, qui ça pouvait être ? L'hôpital ? Pour lui dire de retourner là-bas ? J'étais pas vraiment rassuré.

Point de vue d'Olivia.

"Zac ?" demandais je, perplexe.
"Oui ! Tu te rappelles pas... ?"
"Si, bien sûr, je ne m'attendais pas à ce que tu m'appelles. Comment as-tu eu mon numéro ?"
"Par Abby"
"Abigail t'a donné mon numéro ? Tu lui parles encore ?"
"Oui"
"C'est insensé. Qu'est-ce que tu me voulais ?"
"Rien de spécial, je voulais juste avoir de tes nouvelles et même pourquoi pas que l'on se voit"
"Se voir ? Euh, je ne sais pas, mais je vais bien merci beaucoup. J'espère qu'il en va de même pour toi"
"Oui, ça va super !"
"Écoute, je dois te laisser, ok ? On peut parler par message si tu le souhaites."
"Ouais, bien sûr, à tout de suite"

Je raccrochais. Zac ? C'était lui, avec qui j'avais eu une relation auparavant, ça avait été mon premier amour, il avait duré deux ans environs jusqu'à ce qu'il arrête tout sans raison, Abby et Mathilde avaient dû me ramasser à la petite cuillère. Il venait souvent à l'hôpital pour voir sa mère qu'était malade et je l'ai rencontré comme ça ; comme Zayn en fait. Je soupirais, c'était bizarre.
Je ne savais pas qu'Abby et lui se parlait toujours, ça m'étonnait - elle qui n'arrêtait de dire qu'elle le haïssait. Je fronçais les sourcils et me décidais de l'appeler.

Mais comme d'habitude c'était au répondeur qu'elle me laissait. Qu'est-ce qui lui prenait ? Pourquoi ? Tout allait bien, je me contentais de lui envoyer un message avant de rentrer dans la cuisine.

"Excusez-moi, ça m'a prit un peu de temps"
"Oh ce n'est rien tu sais" me souriait sa mère. "Une fille comme toi doit avoir pleins d'admirateurs" riait elle et je me joignais à elle en secouant la tête alors que Zayn nous regardait assez bizarrement.
"Oui mais elle n'admire que moi" fit-il.
"Ne prends pas tes rêves pour une réalité" disais-je simplement alors que sa sœur riait.
"Bon, les enfants on va vous laisser, bonne journée ! Zayn n'hésite pas à appeler ta mère un coups de temps en temps"
"Oui mam"

Alors qu'il raccompagnait sa mère et sa sœur à la sortie, je débarrassais la table.

"Alors comme ça t'as des admirateurs  ?"
"Oui, plein"
"C'était l'hôpital ?"
"Non, Zac"
"Zac ?" demandait il.
"Zac" affirmais je.
"Qui est-ce ?"
"Euh, mon ex ? Je crois"
"Tu crois ?"
"On était jeune" j'haussais les épaules "Ça ne compte plus vraiment pour moi"
"Moi qui voulait être le premier à te briser le coeur" soupirait-il en mettant la vaisselle dans le lave vaisselle.
"Oh, non, Zac seul peut le faire tu sais" disais-je en m'asseyant sur le plan de travail de l'îlot de la cuisine.
"Ah oui ?"
"Oui."

Il s'approchait dangereusement de moi, en souriant, écartant mes jambes afin qu'il se glisse, nous rapprochons encore plus. Je retenais quelque peu ma respiration alors qu'il glissait ses mains sur mes courbes.

"Mais Zac ne peut pas te faire ressentir ce que je te fais ressentir" soupirait il avant de doucement dégrafer mon soutien-gorge.

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