~ Jeudi 9 avril ~
Ça fait quatre putain de jours que je fais vivre les pires tortures à cet enfoiré mais il ne s'est toujours pas décidé à parler. En même temps c'est un mercenaire il doit avoir l'habitude ! J'ai demandé à mes hommes de faire des recherches sur lui : si il a de la famille ou des attaches extérieur pour avoir un moyen de pression sur lui mais il ne trouvent rien. Ce gars est un véritable fantôme. Je sors le chalumeau, je ne sais plus quoi lui faire. Il a déjà un œil et plusieurs doigts en moins. Il n'a plus aucun ongles ni poils, je suis même allé jusqu'à lui arraché les cheveux. Un de ses bras et ses deux jambes sont couvertes de sa chair ouverte et il une grosse balafre sur le côté droit de son visage. J'ai passé ses nerfs sur lui et ça fait peur à voir. Digne des pires filles d'horreurs et encore cette vision est un peu trop gore pour ça ! Le pire c'est qu'il ne cri pas ce mec n'est pas humain c'est pas possible. J'allume le chalumeau et l'approche de son visage lorsque quelqu'un frappe à la porte.
- Oui ?
- Mia c'est moi j'ai une info qui pourrais t'intéresser
Je pars déverrouiller la porte et sors de la pièce en prenant bien soin de la re verrouillé au passage. Je suis la seule qui ai les clés de sa cellules et des chaînes auxquels il est attaché. Ce n'es pas que je n'ai pas confiance mais... si en fait je n'ai pas confiance du tout. J'avance avec Lucio jusqu'à mon bureau en envoyant un regard d'avertissement aux gardes qui surveillent sa porte. Une fois la porte de mon bureau fermée il m'informe :
- On a trouvé des infos sur le mercenaire. Il a une petite fille de quatre ans
Je ne laisse rien paraître mais dans ma tête c'est la fête.
- On sait où elle se trouve ?
- Oui
- Et bah demande à Leandro d'envoyer une équipe là récupérer !
Il acquiesce mais avant qu'il ne sorte je lui demande :
- Elle s'appelle comment ?
- Léa
Lucio s'apprête à sortir lorsque j'ajoute :
- Je compte sur toi pour que personne d'autre ne soit au courant
Il hoche la tête à son tour avant de disparaître derrière la porte. Ça me fait penser que je dois lui faire signer un contrat de confidentialité en tant que consigliere. Ne sachant pas quoi mettre à l'intérieur, je pars à la recherche de celui que mon grand-père avait fait signer à Paolo. Une fois que j'ai mis la main dessus, je l'ouvre et commence la lecture. A la fin, l'ancien consigliere à écrit plusieurs phrases dont une en particulier : « je jure de rester fidèle à Roberto Luigi Canella et la Cosa Nostra jusqu'à ma mort ». Cette écriture me dit quelque chose mais je ne trouve pas où je l'ai vu. Je reste un moment ainsi, debout devant la feuille, le cerveau en surchauffe a force de chercher. Puis soudain j'ai une illumination : le papier ! Le papier ? Oui en général, on écrit sur du papier ! Je m'empresse d'aller le chercher et lorsque je reviens je compare les écritures : c'est la même. Putain ! J'avais des doutes sur lui mais je me suis dit que je me faisais des films parce que ce n'était pas l'amour fou entre nous. Je range tout et retourne dans mon bureau lorsque je reçoit un message de Leandro :
« On arrive »
Je descend pour accueillir la petite lorsque la berline se gare dans la cour. Un de mes hommes ouvre la portière arrière et en sort une fillette toute mignonne. Elle paraît légèrement apeuré mais moins que je l'aurais imaginé. Lorsqu'elle m'aperçoit elle fonce droit sur moi avant de m'agripper la jambe. Je prend une voix douce pour m'adresser à elle :
- Bah alors qu'est-ce qu'y a ma puce ?
- On est où et ma maman elle est où ?
- Ne t'inquiète pas je suis une amie de ton papa, c'est moi qui vais te garder aujourd'hui
Elle hoche la tête et je prend petite main dans la mienne.
- Aller viens, ça te dit de faire un gâteau au chocolat ?
- Ouiiiiiiiii
On va dans la cuisine afin de confectionner le fameux gâteau. Je glisserais des somnifères à l'intérieur pour qu'elle s'endorme et que puisse l'emmener voir son père. Je sais que je suis assez antipathique mais de là à emmener une fillette devant son père défiguré il y une limite. Tu m'étonnes ! Elle en fera des cauchemars toute sa vie si tu faisais ça. On discute, on rigole en confectionnant la pâtisserie et ça me fait un bien fou. Je l'aime bien cette petite. En attendant que le gâteau cuise on s'amuse comme des folles, on court dans la maison, on se chamaille... Et dire que tu es parrain.... C'est franchement pas très crédible quand on est devant une telle scène ! Étrangement, j'ai toujours adoré les enfants, le courant passe super bien avec eux, on croirait pas en me voyant et même les gens qui me connaissent bien sont choqués lorsqu'ils me voient agir avec un gosse. Le four sonne.
- Ah je crois bien que le gâteau est cuit !
- Ouaiiiiiiiiiiiiiii
On entre dans la cuisine et après avoir enfilé des gants et installé Léa sur une chaise je sort la pâtisserie du four.
- Ça sent croooo bon !
- C'est vrai mais il va falloir attendre un petit peu que le gâteau refroidisse avant de pouvoir le manger ma puce
Elle affiche une moue triste et je me jette sur elle pour lui faire des chatouilles et lui redonner le sourire. Elle rit aux éclats et se débat du mieux qu'elle peu.
Cinq minutes plus tard, je démoule le gâteau et coupe des bouts non sans me brûler légèrement. Aussi pressé que la petite mais pas pour la même raison qu'elle mange ce gâteau. Un quart d'heure plus tard, Léa s'écroule de sommeil. Je la prend dans mes bras et l'emmène jusqu'à la cellule de son père. Je déverrouille la porte du mieux que je peux avec une main et entre dans la pièce avant de la refermer.- Regarde qui j'ai ramené pour toi.
Je vois son visage, enfin ce qu'il en reste blêmir.
- Ne t'inquiètes pas elle ne fait que dormir, enfin pour l'instant...
J'installe la petite sur la table où se trouve les éléments de torture et m'approche de son père.
- Alors je te pose encore une dernière fois la question : qui est le commanditaire du meurtre de Roberto ?
Silence. Ne souhaitant pas faire de mal au petit bout de choux j'opte pour une autre stratégie :
- Tu sais, tu as tort de le couvrir comme ça. Lui ne s'est pas dérangé pour te dénoncer je mens
Je vois son œil restant se relever vers moi sûrement intéressé par ce que je viens de dire. Bingo !
- Tu crois qu'on t'as trouvé comment ? Paolo t'a dénoncé comme le sale traître qu'il est et toi tu le couvre quitte à ce qu'il arrive quelque chose à ta fille ? Ta chair ?
Il m'étudie intensément. Avant d'où it la bouche pour la première fois depuis qu'il est là :
- Si vous savez qui c'est pourquoi absolument vouloir que je le dénonce ?
- Ça ça me regarde mais à ta place je me vengerais, c'est à cause de lui si tu es ici, dans cet état et que y'a fille risque de mourrir....
- Très bien je vais vous dire de qui il s'agit
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Héritage d'un empire
RomanceTome 2 de « Le ressuscité et ma nouvelle vie » Je vous laisse découvrir la suite de cette fiction