Je frotte mon sexe contre le siens, il grogne alors que je laisse une traînée de baisers de sa mâchoire jusqu'à l'ouverture de sa chemise.
- Mia.....
- Quoi...?
- On ne devrais pas
- Pas quoi ? je demande en continuant d'embrasser son cou
Je tende de défaire le bouton de son pantalon mais il s'éloigne.
- Pas ça
- Pourquoi ?
- Je peux pas rester là et te regarder gâcher ta vie sans rien faire
- Gâcher ma vie ?
- Mia, le métier de Parrain n'est pas fait pour toi, d'accord tu as toutes les capacités requise pour ça mais tu as pensé à tes proches ? C'est dangereux, n'importe qui peux s'attaquer à eux pour t'atteindre
- Mes proches ? je raille mais je n'ai personne à part mon frère ! Et toi...Et je crois que celui-ci soit en sécurité puisqu'il fait parti d'un gang, le tien il me semble j'ironise
- Et tes parents ? T'es amis ?
- Je n'ai plus de parents et mes amis j'en ai rien à battre d'eux, c'est triste à dire mais je n'ai aucune attache
Wow Mia la bad bitch est présente ça va faire mal !
- Tu n'as pas le droit de dire ça !
- Quoi ? La vérité ?!
- Laisse tomber j'ai jamais vu quelqu'un d'aussi borné, tu vas droit dans le mur !
- Tu sais quoi ? Vas te faire foutre ! Je ne compte pas abandonner mon poste pour tes beaux yeux ou ton magnifique petit cul !
Je le pousse en disant cela et il s'en va en claquant la porte, énervé. Je descend du meuble, énervé moi aussi et pars me chercher un verre ainsi qu'une clope avant de m'installer sur le balcon. Il manquerait plus que tu te mettes à fumer à cause de lui ! Je suis juste énervé alors calme toi. J'allume ma clope en sentant mon cœur se serrer, creusant un peu plus ce vide profond qu'il avait réussi à combler et me broyant l'estomac. J'ai besoin de me vider la tête et ça urge ! J'admire la vue qui s'offre à moi : une nuit étoilée et le jardin légèrement éclairé par la lumière de la piscine. Une fois ma clope et mon verre terminés je passe par la salle de bain retoucher mon maquillage avant de descendre. En ouvrant la porte, je vois Lucio et le garde aux côtés du cretino en train de s'engueuler. Qu'est-ce qu'il fou encore là celui-là ?
- Vous voyez ? Elle va bien, je peux y aller maintenant ? s'agace t-il
Ils le lâchent et il s'éloigne dans la nuit tandis que je retourne à la réception où je reprend ce que j'y faisait avant de m'interrompre.
***
Prise dans la spirale de mes émotions, je ne peut réprimer l'envie malsaine de regarder la scène du meurtre de mon grand-père. Plongée dans ma peine, je ressent le besoin de me faire du mal. Maso en plus ! Je n'ai jamais été aussi bas et j'ai bien l'impression que le meurtre de mon grand-père n'est pas la seule cause. Moi je crois que tu es amoureuse ! Sottises. D'abord c'est quoi l'amour ? Qu'une putain de merde que les romantiques ont inventé, leur fantasme ultime. C'est comme les « âmes sœurs », on ne vit pas dans une putain de fiction fantastique où chaque personne est spirituellement relié ou je ne sais quoi à quelqu'un d'autre sur cette terre. Ils ont vraiment rien à foutre dans leur vie pour aller chercher des conneries pareilles.
J'allume mon ordinateur et met en route la vidéo. Je vois la balle transpercer son thorax avant qu'il ne tombe par terre. Le meurtrier se penche pour vérifier son pouls. Quelque chose cloche, quand je suis arrivée, Roberto était encore en vie et je ne pense pas qu'un meurtrier professionnel se trompe ainsi. Je rembobine la scène et la met au ralentis en zoomant sur ce qui m'intéresse. Putain ! Il ne vérifie pas son pouls mais ramasse un papier qui était tombé de sa poche. Il se lève et en enjambant la fenêtre, refait tomber le papier. Je me lève d'un bon, récupère les clés et cours vers le bureau de mon grand-père. Je l'ouvre d'une main tremblante, priant pour que le papier y soit toujours. Je contourne la tache rouge sur le tapis, ça pue le sang ici. Je pourrais ouvrir la fenêtre mais j'aurais l'impression de vouloir effacer ce qui s'est passé . Je veux que cette journée reste gravée dans cette baraque comme elle l'est dans ma tête. Je me penche et trouve ce que je cherchais. Je souffle un bon coup et le déplie.« Roberto Canella
152, route de ********* »Ça doit certainement être les informations qu'a donné le commanditaire du meurtre. Je garde le papier caché dans mon poing et remonte dans mon bureau en prenant bien soin de refermer la pièce à double tour pour le mettre à l'abris. C'est un putain d'indice qu'il ne faut surtout pas perdre. C'est pourquoi je le prend en photo avant de le ranger, on ne sait jamais.
***
~ Samedi 4 avril ~
- Salut salut je viens voir comment va ma captive je lance en entrant dans la cellule de Sandy
- Oula mais ça sent le fauve là dedans!
Elle relève la tête et ouvre la bouche certainement pour m'insulter mais je ne lui laisse pas le temps d'en placer une :
- Tu verrais ta tête ! Ça fait peur !
- Qu'est-ce que tu me veux ? crache t-elle
- Tu ferais mieux de me parler sur un autre ton si tu ne veux pas qu'il t'arrive des misères. Je suis à cran ces derniers jours alors ma patience s'est comme qui dirait volatilisé en même temps que ta « bouée de sauvetage ».
C'est que maintenant elle tente l'humour celle-là !
- Je vois pas comment ça pourrais être pire ah tu vois vraiment pas ?, mes fringues sont foutues, mon maquillage a coulé, mon brushing n'en parlons pas plus superficielle tu meurs ! je pue...
- Je confirme je ris
- Salope ! elle se lève pour me sauter dessus mais ces chaînes l'en empêchent et elle retombe par terre
- Tu l'auras voulu
Je saisis une tige en métal et mon briquet puis tire sur son haut pour avoir accès à la peau sous sa clavicule.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je t'apprend les bonnes manières
Elle se débat beaucoup trop alors j'appelle l'homme qui garde sa cellule pour qu'il la tienne pendant que je travaille. Je chauffe la tige avant de l'appliquer sur sa peau pour la marquer de mon symbole. J'avoue j'étais venue pour ça donc dans tout les cas je l'aurais fait mais ça rajoute un peu de piquant de lui faire croire que c'est parce qu'elle a pas fermé sa putain de gueule. Je pense que maintenant elle prendra mes menaces au sérieux et écoutera quand je parlerai. Elle hurle à la mort, tente de se débattre en vain tandis que ça peau deviens rouge. Elle pleure, me supplie et j'avoue me délecter de cette scène. Mia la psychopathe de retour ! J'avoue que sur ce coup elle a peu être raison, il doit me manquer une case. J'ai bien peur qu'il t'en manque même plusieurs ! Je ris et m'éloigne son corps haletant lorsque j'ai terminé. L'homme quitte la pièce et je saisis la crème pour pas que la brûlure s'étende et détruise mon œuvre ! C'est encore plus beau que quand je le fait avec un objet tranchant ! Après là, j'ai pas la satisfaction de voir son sang couler mais bon ça fait plus propre. À ce stade va falloir penser à l'asile ! Elle couine toujours lorsque je quitte la pièce et retourne dans mon bureau travailler sur le meurtre de Roberto.
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Héritage d'un empire
Storie d'amoreTome 2 de « Le ressuscité et ma nouvelle vie » Je vous laisse découvrir la suite de cette fiction