Une fois à proximité du lit, j'aperçois une silhouette bouger. Elle ouvre les yeux et à peine trois seconde plus tard brandi une arme. Je lui tire dessus pour le désarmer. Heureusement, j'avais préalablement munis mon arme de son silencieux sinon on aurait vu les flics débarquer. Il se lève m'armiez le fait que deux armes soient pointées sur lui. Je fais signe à Hugo de reculer. C'est entre lui et moi. Je le vois regarder vers le sol, là où se trouve son arme. Il n'a pas l'air de souffrir plus que sa de sa blessure par balle contrairement à Ermete l'autre jour. Petite nature va ! Et après ça se dit parrain ? Je donne un coup de bien devant pour qu'elle arrive au niveau d'Hugo qui la ramasse. J'avance mon bras pour le frapper mais il le saisit et m'envoi dans le bureau qui se trouvait derrière moi. Aïe putain ça fait pas du bien. Je fais signe à Hugo de ne pas bouger tandis que l'autre d'avance vers moi. Il avance son bras mais c'est à mon tour de le lui attraper. Je le tord de telle sorte à déboîter son coude comme mon grand-père me l'a appris.
- Finit de jouer
Je lui fait une prise de judo (encore un truc appris par Roberto) Sniff! Et il finit par terre, sous moi. Ne lui fait une clé de bars avec son bras valide pour qu'il ne bouge plus. Je fait signe à Hugo d'aller ouvrir la porte. Deux policiers en uniforme entre dans la pièce.
- Tenez le
Ils s'exécutent, oui se sont tout simplement les hommes déguisés pour qu'on puisse embarqué Lucien sans problème. Il le relève et le tienne chacun d'un côté. Le mec se débat et je vois un des deux « flics » le lâcher. Je n'ai pas le temps de réfléchir sur le fait que ça avait l'air intentionnel qu'il envoie le deuxième par terre et sort un couteau de sa poche. J'esquive son attaque juste à temps pour qu'il ne me l'enfonce pas dans le vide mais il parvient tout de même à me toucher le bras.
- Filio di puttana !
Je rage, saisit sa main tenant l'arme et casse son poignet. Je lui fait une balayette et il tombe lourdement au sol. Je me place au dessus de lui et lui envoie une bonne droite en plein dans la mâchoire. Une dent s'envole et sa bouche pisse le sang.
- Ça suffit maintenant, Hugo aide les à le tenir. Vous n'avez pas intérêt à le lâcher une seconde fois ! je gronde
Les deux hommes déglutissent et attrapent de nouveau le mercenaire. Ils lui passent les menottes et je commence à le fouiller. Je passe ma main sur son entrejambe et m'attarde sur cet endroit. Espèce de petite coquine ! Tu sais que des attouchements non consentis c'est un viol. Ohhh calme toi la conscience c'est juste que si j'étais lui je cacherai une petite arme ici.
- Surtout ne te déranges pas dit-il un rictus aux lèvres
Je sens quelque chose de dur. Et pas on dirait que tu ne laisses pas indifférent... Je soupire désespérée et plonge ma main dans son froc.
- Et bah t'es directe toi ! lance l'autre abrutit
J'aurais pas dit mieux ! Je saisit un petit couteau pliable et le rend à Hugo.
- Ah non je touche pas à ça moi c'est dégeulasse !
Je lui lance un regard noir et il le saisit. Je continue ma fouille sous le regard de ma prochaine victime qui arbore toujours ce putain de rictus insolent que j'aurais arboré à sa place. Il vient de se faire attraper par l'une des plus grosse mafia et il joue la carte de l'insolence, il fait des petits commentaires pendant que je le fouille. Putain on réagis pareil. Tu m'étonnes un mec qui fait du meurtre son métier et une psychopathe comme toi ne peuvent que se ressembler!
- Je sais que tu vas tenter quelque chose, tu t'es fait chopé pas la Cosa Nostra, tu n'as plus rien à perdre. Mais évite parce que ca va encore plus m'énerver que je le suis déjà
Son rictus s'agrandit.
- J'laime bien celle-là
- Tu diras plus ca quand elle t'aura fait vivre les pires horreurs que la terre n'ait jamais connu
- Trêve de bavardages on y va
On monte dans l'ascenseur et au premier étage, je me tiens prête à l'attaque que va tenter Lucien. Ça ne rate pas, à peine quelques secondes avant que l'ascenseur s'ouvre sur le rez-de-chaussée, il envoie son coude en plein dans la tronche d'un des deux hommes. Je le plaque, face contre la parois de la cabine et l'écrase bien fort.
- Je crois que tu ne m'as pas bien comprise, j'ai toujours un coup d'avance, on ne peut pas me doubler
Il ricane et déclare :
- C'est dommage qu'on se rencontre dans de telles circonstances, on aurait pu bien s'entendre
L'ascenseur s'ouvre et les gardes le récupère. On avance dans le haul desert certainement dû au fait qu'on est en plein milieu de la nuit. On grimpe dans la voiture, je demande à l'homme qui a potentiellement tenté d'aider le mercenaire à fuir de monter dans une autre voiture prétextant le fait que je n'aime pas les voitures pleines. Notre invité est bien entouré à l'arrière. Hugo à sa droite et l'autre homme à sa gauche.
- Hugo, appelle un de tes capos, on va directement à l'aérodrome
Il hoche la tête et s'exécute.
***
~ Lundi 6 avril : 8h29 ~Cela doit faire environ cinq heures que nous sommes partis lorsque mon téléphone se met à sonner. Un numéro inconnu s'affiche sur mon écran.
- Oui ?
- C'est Augé, j'ai trouvé votre homme
- Vous voyez quand vous voulez ! De qui s'agit-il ?
- Lucien Farga, il fait parti d'un groupe de mercenaire situé à Lyon mais il n'est plus chez lui. On ne sait pas où il se trouve...
- Au Cambodge enfin là tout de suite il se situe plutôt au dessus de la Turquie dans mon jet privé...
- Comment vous.... il se stop et réfléchis quelques secondes vous saviez de qui il s'agit !
- Que depuis hier
- J'ai respecté ma partie de l'accord. J'ai fait ce que vous m'avez demandé alors à vous de remplir la vôtre
- Je n'ai jamais dit le contraire Augé. Tu ne m'as été d'aucune aide mais je n'ai qu'une parole tu rêveras très prochainement y'a fille
- Elle va bien ? demande t-il incertain
- Pour qui tu me prends ? Bien sûr qu'elle va bien !
Je raccroche un rictus de psychopathe sur le visage. Arrête de sourire comme ça tu fais peur ! Je ris et je me dis que je commence vraiment à devenir folle. Ça tu peux le dire !
***
- J'ai une bonne nouvelle pour toi ! je lance en entrant dans la cellule de Sandy
Elle me regarde intriguée, ne sachant pas si c'est une bonne chose étant donné mon instabilité psychologique. Je demande au gardien qui me suis :
- Détache là
Il le fait et des qu'elle a les mains libre elle se jette sur moi.
- Salope je vais te...
Elle n'a pas finit sa phrase que je l'ai immobilisé, face contre le mur.
- Me quoi ?
J'appuie un peu plus pour la faire souffrir avant de lâcher prise.
- Un conseil si tu ne veux pas revenir faire un séjour ici dont tu ne sortiras pas vivante cette fois-ci : fait profil bas avec moi
Je la libère et demande à mon homme.
- Livrez là à quelques rues de chez elle, ça ne lui fera pas de mal de marcher un peu
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Héritage d'un empire
RomanceTome 2 de « Le ressuscité et ma nouvelle vie » Je vous laisse découvrir la suite de cette fiction