Quiproquo.

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Les promesses se lèvent et écrasent le jour;La nuit soufflant l'espoir à mes désirs salaces

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Les promesses se lèvent et écrasent le jour;
La nuit soufflant l'espoir à mes désirs salaces.
J'ai reçu son texto : « Si on sautait l'amour ?
Ne me fais pas la cour. Je veux que tu me casses.»

Serviable, magnanime, je ne pus qu'accepter,
Ma bonne éducation offrant la bonhommie.
La réponse facile, nul besoin d'hésiter:
"J'arriverai chez toi à onze heures et demie".

Je vais finir ce match, puis investir la douche;
Écouter Marvin Gaye, une menthe à la bouche.
L'ambiance est alignée, l'haleine mise au pas;
Il ne me reste qu'à apprêter la Vespa.

Onze heures: "T'arriv' quand ? J'en ai vraiment besoin",
Des photos à l'appui, et le sourire en coin.
Dieu que la vie est belle ! Mais, que la route est longue !
Je veux toucher ses ailes, avant le son du gong.

Feux rouges sur fond noir, l'âme en ébullition.
Je l'imagine nue, montée sur le piquet;
Je l'entends, exaltée, le bassin sous tension,
Les mains sur son relief, corps prêt à abdiquer.

C'est en ces entrefaites, que j'arrive chez elle,
Tout en ponctualité, l'horloge au trois-zéro.
Madame est stupéfaite, le moment surréel:
"Je crois que j'ai écrit, au mauvais numéro."

Au-delà des pétales.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant