Fusil.

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Je met en joue la paresse,Et les joutes journalières, menées contre cette traîtresse

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Je met en joue la paresse,
Et les joutes journalières, menées contre cette traîtresse.
Car tel un abat-jour, posé sur ambitions,
Elle vise mes espoirs, tire sur mes illusions.

D'un regard courroucé, je fusille l'ennui,
Qui jouit de mon présent en l'habillant de suie.
Poudre à canon mouillée, il jouxte l'étincelle,
Et rajoute à belle horloge des années excrémentielles.

Je flingue grande ennemie, la procrastination.
Sous son joug tyrannique, j'ai longtemps été pion.
Aujourd'hui, âme au poing, le citoyen prend son trône.
De ces trois grands fantassins, l'arrestation j'ordonne.

Au-delà des pétales.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant