Je suis très heureux de vous partager cette collection de poèmes, qui, je l'espère, fera danser vos esprits ! Vous y trouverez réflexions sur thèmes variés, sensations, mes joies, mes peines, le tout arrosé de jeux de mots et de sonorités colorées.
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Note de l'auteur: Un texte beaucoup plus abstrait que d'habitude qui parle de trahison, mais aussi de rédemption. Je me suis inspiré du personnage mythique de Brutus, connu pour avoir assassiné son bienfaiteur, Jules César.
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En gladiateur défait, j'attends le coup de pouce, Des cieux jusqu'aux enfers, les rayons suspendus. Je me suis réveillé plus léger que la mousse, Me retrouve, ce soir, l'âme lourde et tendue.
Je mérite mon sort, irai à sa rencontre, Après ce que j'ai fait, et les mots que j'ai tus. C'est moi le grand Judas, qui jamais ne se montre, Fêlé comme Brutus, la conscience impromptue.
Ta vie dans le tamis; souviens-toi, psychosé, De tes actes ici-même. Famille et bons amis, mais surtout, psychosé, Tu t'es trahi toi-même.
Un soir je suis parti, et dans l'entrebâillure, J'ai ouvert le bocal puis répandu les cendres: Deux décennies d'amour au vent de nos brisures, Et nos vains sacrifices enfouis dans leurs méandres.
J'étais là dans tes joies, mais jamais dans tes peines, De ton panier de fruits, je n'ai gouté qu'aux mûrs. J'ai laissé les pépins, irrigué(s) par tes veines, A fleuri ton décès, quand a faibli l'armure.
Je vois que tu blêmis. Assume, psychosé. C'était toi le problème. Cloué au tatami ? Continue, psychosé. Écoute ce requiem.
Enfant, j'avais des rêves, des jujubes à la pêche, De la première strophe, à l'insigne cassure. Naïf, j'ai écouté, quand m'a dit la voix sèche «Tu n'as pas le talent, emprunte la voie sûre».
J'ai caressé le galbe âpre du sablier. Contre tous mes instincts, j'ai noyé ma nature; Sur la plage des songes, l'espoir m'a supplié J'ai scellé mes paupières, ignoré l'imposture.
Tu vois, tu as admis. C'est très bien, psychosé Vois-le comme un baptême.
En gladiateur défait, j'attends le coup de pouce, Des cieux jusqu'aux enfers, les rayons suspendus. Je me suis réveillé l'âme lourde et tendue, Me retrouve, ce soir, plus léger que la mousse.
