4- Reconciliation Florale

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Chapitre Pdv izuku

Ce matin, la texture des draps ne le démangent plus autant que les nuits précédentes. Alors par raisonnement il se souvient qu'il s'agit bien de ses draps, dont il s'est habitué de l'odeur épicée, mélangée à sa peau fragile.

Il a bien dormi.
Première fois depuis un petit bout de temps.

Et il se réveille seul, la couverture à sa gauche est repliée à l'envers, signe que son âme sœur a déserté cette nuit pour travailler. D'ailleurs, lui aussi part travailler dans une heure seulement.

Katsuki patrouille la nuit, et Izuku le jour, alors il se rate de peu. Il a même l'impression de dormir seul, de vivre seul, et il n'a jamais autant hait son emploi du temps que celui de cette semaine.

Ça fait 6 jours et 2 h que la dispute est passée. Izuku les comptent, car même si le cyclone semble dissipé à l'extérieur, les intempéries internes sont toujours nombreuses.

Il s'en veut toujours.
Il lui en veut toujours un peu.

Et parce que ruminer en silence ne lui cause pas du bien, Izuku se lève, et le lit recouvre un semblant de propreté. Finalement il se traîne à moitié nu dans la pièce de vie.
Dans le salon des fleurs ornent la table de la salle à manger.

Elles sont rouge.
Ses doigts se perdent un peu sur les petals et la tige, et la douleur des épines qu'il remarque à l'instant le réveil bien mieux qu'un café serré. Des roses semble t'il.

Délicatement il les transverssent dans un vase, dans lequel elles pourront vivre un peu plus longtemps. C'est un peu triste, cette beauté éphémère, enfermée dans un vase en plastique.

-Je ne veux pas être une rose.. Échappe t'il, ou bien s'agit il de son stress en trop grande  concentration qui se plaint à sa place.

C'est un peu dur de se relever après tous ça, mais il tient bon. Comme la promesse de ses efforts, Kacchan parsème la maison de fleurs tout les matin. Parfois bleue, parfois rouge, il ne connaît pas le languages des fleurs, et il se demande si Kacchan aurait été jusque là...

Mais il veut une famille, bien plus que de rester une rose dont le bourgeon n'a pas éclot de bonheur. Il n'a pas eut l'occasion de lui dire où plutôt de lui imposer.

Parce que la tempête s'est terminé, ils se sont écroulés pour mieux remonter la pente et il ne sait pas ce qui a été le plus douloureux.
Ce soir, Izuku rentrera épuisé, et dans le salon gisera un certain blond dont le jour de congé aura commencé depuis peu.

Ils seront ensemble pour le week end.
Il appréhende un peu la situation.

En partant il claque la porte, mais la lourdeur de ses frayeurs ne restent pas sagement à la maison. Elles le suivent, elles alourdissent son costume, si bien qu'atteindre l'agence n'a jamais paru aussi difficile.

Il aperçoit Shoto, à l'intérieur. Le costume revêtu, quelques pansement sur le visage pour lui rappeler les plaies profondes subites gratuitement il y a peu.

-Bonjour Izuku. Murmur t'il, et ça suffit pour le réveiller un peu plus lorsque son sourcil se relève et décolle le sparadrap empli de lymphe.

-Bonjour Shoto... Tu vas mieux ?

-Oui, je crois..

Le silence nous plonge dans un profond malaise, et sa main se colle à sa nuque, une chose vraisemblablement piquée à Kacchan.

-Ne t'en fais pas pour moi. Vraiment. Katsuki m'a déjà présenté des excuses si tu veux tout savoir... J'espère que vous deux c'est réglé pour de bon...

Vestige De Porcelaine  [Os-Katsudeku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant