Don't Stop Runnin' • afi

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Janie Chapdelaine.

Je revenais du boulot, épuisée. Je montais lentement les escaliers qui menaient à mon étage. Je croisais un homme au cheveux noir corbeau alors que j'étais deux étages avant le mien.

-Ah! Salut Michael., souriais-je en m'arrêtant.

-Jane!, fit-il en me souriant gentiment. Ça va?

-Je suis crevée mais oui, ça va. Et toi, tu as finalement trouver ton ancien ami?

Il avait emménager dans l'appartement à côté du mien avec son pote, Luke. Un blond aux yeux bleu océan avec un percing à la lèvre incroyablement sexy.

-Oui super. On avance.

-Cool. J'dois y aller., dis-je poliment. À plus.

Je lui fis un sourire avant de monter les marches de nouveau.

-Jane! J'ai une question à te poser.

Je me retournais lentement vers lui.

-Oui?

-T'aimerais avoir un rendez-vous avec Luke?, me demanda en riant.

Mes joues cramoisirent doucement.

-Eh... Bah...

-Allez, on va pas se mentir, tu l'aimes bien avoues., me dit-il avec un clin d'œil.

-Je suis si transparente?, marmonnais-je.

-Je peux t'arranger le coup si tu veux.

-Merci mais... Non, sans façons...

Et je montais les marches rapidement. Je débarrais la porte de mon appartement et j'y pénétrais. J'enlevais mes souliers et j'allais dans ma chambre.

Les murs étaient d'un gris foncé, calme. Je balançais mon sac à main sur le petit fauteuil mauve qui occupait un coin de ma chambre. La couette de mon lit était noire et tous mes meubles blancs. Il y avait des coussins vert kaki, bleus océan et un coussin rond jaune moutarde qui était sur mon lit, ils étaient les seules couleurs qu'il y avait dans ma chambre avec le pouf mauve.

J'allais devant ma penderie. J'en sortis un pantalon blanc ample avec de gros pois noirs en guise de bas de pyjama et un tee-shirt gris. Je retirais mon soutient-gorge et je poussais un petit gémissement d'aise. Oh putain que ça fessait du bien.

*

Je finissais de préparer mon souper, des macaronis au four. Je pris une assiette et j'y mis une petite portion.

-Merde!, marmonnais-je.

J'avais oublier de barrer la porte d'entrée! Je me levais rapidement et j'allais la fermer.

Je retournais à mes chaudrons. Il en restait assez pour me faire un autre repas pour le boulot. Tient, demain, le restant sera mon dîner.

Je m'installais à la table et je commençais à manger. J'étais l'assistante d'un professeur de l'Université de l'Oregon. Il m'avait donné une vingtaine de copies à corriger d'élèves à peine plus âgés que moi. Ça me fessait bizarre.

*

Je sortis de ma douche en m'enroulant dans une serviette. Je me séchais le corps avant de réenfiler mon pyjama. Je chopais le sèche-cheveux et je me mis au séchage de mes épais cheveux bruns.

*

Je sortis de la salle de bain pour aller ranger le bazar de la cuisine. Je mis mon assiette au lave-vaisselle avec mes ustensiles. J'attrapais un bol de plastique et je m'approchais du chaudron. Il n'y avait plus rien.

-Qu'est-ce que...?, marmonnais-je. Oh c'est pas vrai... Bravo Janie, t'as plus de repas pour demain midi. Oh mais qu'est-ce que t'es conne.

Je me parle toute seule, problèmes? Bref. Je lavais mon chaudron en pestant contre moi-même.

*

J'étais assise sur mon canapé et je zappais les chaînes disponible. Je tombais sur un bulletin météo qui n'était pas que de la météo.

-En effet Jérôme., fit la dame à l'écran. Il nous a été demandé par la CIA de diffusé le portrait d'un imminent danger public.

La télévision afficha une image d'un jeune homme dans la vingtaine qui souriait. Ses cheveux ambrés étaient bouclés et ils tombaient de chaque côté de son visage. Dans ses yeux verts brillait une lueur moqueuse.

Il ne m'inspirait pas du tout confiance.

-Pour les gens à la maison, il s'agit d'Ashton Irwin., annonça la femme. Cet homme aurait été vu pour la dernière fois il y a quelques jours lorsqu'il s'échappait de la prison où il était détenu pour meurtres, agressions à main armée et refus de coopérer. Je tiens aussi à vous avertir qu'il est armé, dangereux et en liberté. Faites attention à vous.

Je frissonnais. Un autre fou était en liberté dans cette ville.

-Si vous avez des informations, veuillez téléphonez au numéro qui s'affiche au bas de l'écran., termina la présentatrice télé.

*

Je massais doucement mes tempes douloureuses. Merde... Je ne savais pas que c'était si compliqué de corriger des travaux. Qu'est-ce qui peut bien se passer dans la tête des jeunes de mon âge putain?! Je ne compte même plus les erreurs stupides que j'avais corrigé.

Je mis la note sur la dernière copie que j'avais à corriger. Je déposais mon stylo à l'encre rouge sur mon bureau et je regardais l'heure sur mon portable. 23:29.

Il était vraiment temps d'aller dormir. Mes paupières étaient lourdes. Je défis mon lit et j'allais éteindre la lumière de ma chambre. Je me glissais rapidement sous mes draps frais. Je m'endormit comme une buche tellement j'étais fatiguée.

*

Je me réveillais brusquement, tiraillée par une soudaine envie de pipi. Je courais jusqu'au bol de toilette et je me soulageais en poussant un petit soupir d'aise. Je m'essuyais et je retournais dans ma chambre.

Je posais ma tête sur mon oreiller en fermant les yeux quand j'entendis un bruit étouffé qui venait du salon de mon appartement. Je me relevais à moitié quand j'entendis du bruit, mais dans la cuisine cette fois. Oh putain, c'était flippant.

Je chopais mon iPhone et je l'ouvris. Il était 3:46 du matin. Je marchais silencieusement jusqu'à la cuisine. Le bruit d'un tiroir qui s'ouvrait subtilement se fit entendre et tout les muscles de mon corps se rendirent. J'actionnais la lampe de poche d'une pression sur l'écran tactile et je pointais la lumière vers la personne qui était entrée chez moi par effraction.

Je reconnu tout de suite ses bouclettes et je poussais un cri terrifié. Ashton Irwin était devant moi, les yeux ouverts sous la surprise, un couteau à la main.

Il s'approcha de moi rapidement alors que je criais de nouveau en m'enfuyant. Et il se jeta sur moi, nous fessant tomber au sol. Il me tourna sur le dos, mon iPhone projetait sa lumière vers le plafond, éclairant un peu la pièce, je commençais à me débattre mais il me bloqua les bras d'un geste presque habitué et je recommençais à crier.

-Mais fermes ta putain gueule!, fit-il en regardant craintivement les alentours.

Mais je continuais de crier et de bouger sous lui, en commençant à pleurer.

-Oh mais putain... Je voulais pas en arriver là..., marmonna-t-il en sortant un flingue de son pantalon.

Mes cris redoublèrent d'intensité et le canon de l'arme à feu s'appuya sur ma tempe.

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Hey :)

Nouvelle fiction, cette fois-ci avec Ashton !

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-AryaClifford