Don't Stop Runnin' • afi

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Calum Hood.

     Après quelques temps à parler avec Hemmings et Clifford sur leur façon de procéder et me retenant de vomir assez souvent, je reparti au bureau, ma pause déjeuner étant terminée.

     Sur la route, j'attrapais mon iPhone alors qu'il sonnait très fort, affichant un numéro que je ne connaissais pas.

- Bonjour ?

- J'aime les kiwis.

- Oh, Ashton, comment ça va ?, lui demandais-je, prenant une sortie d'autoroute.

- Tu as des nouvelles de Janie ?, me répondit-il, évitant ma question.

- Ouaip. Et elles sont assez mauvaises...

- Dis moi putain !

- Elle a survécu au taser et là normalement elle est sous l'emprise d'une drogue qui va la briser psychologiquement.

     Je tournais le volant, fessant prendre à la voiture un virage.

- Eh merde !

- Ouais, je te donne l'adresse, mais tu devras attendre à cette nuit avant d'y aller.

- Quoi !? Mais je peux pas attendre, ils vont la tuer !

- Pas nécessairement, leur drogue a une action lente, ça lui prendra environ cinq heure à s'estomper et elle se réveillera. Et si tu y vas trop tôt, ils me soupçonneront et j'y passerai aussi, et je sais des choses alors ce n'est pas préférable que tu y ailles trop tôt...

- D'accord, dès que le Soleil se couche, j'y vais., marmonna-t-il. Tu as des renseignements sur leur armement et tout ?

- Tu n'es pas sensé savoir où ils se trouvent..., lui rapellais-je. Du moins pas avant genre quelques heures car t'es nul en informatique et t'aurais jamais pu craquer l'agenda de Nemours...

- Bon, d'accord., grogna-t-il.

- D'ailleurs, ça avance avec le portable ?

- M'en parle pas, c't'enculé est pas débloquable !, ragea-t-il.

- Jane était l'assistante d'un Professeur d'Informatique à l'Université d'Oregon., lui dis-je.

- Rien à foutre, j'ai pas besoin d'une nerd.

- J'le prends mal., marmonnais-je.

- Ouais, mais toi t'es cool, t'écoutes de la bonne musique et tu t'habilles pas comme un coincé.

- T'as raison. J'suis cool., souriais-je. Bon bah...

- En espérant ne pas finir à la morgue avec une balle dans le corps., me salua-t-il.

- Bye, et bonne chiasse.

*   *   *

Janie Chapdelaine.

     Je pleurais encore plus à la vue de ce psychopathe allongé sur mon corps.

- Hey, du calme, c'est bientôt terminé..., chuchota-t-il.

     Je fermais les yeux en sanglotant.

     Qu'il s'enlève de sur moi, qu'il retire son corps de sur le mien, mon Dieu.

- N-Non..., firent mes lèvres, pourtant aucun son n'en sorti.

     Je me sentais si faible, je n'avais plus de force.

     Ses mains étaient sur mes hanches, et il me retourna doucement sur le ventre.

     Oh mon D-Dieu, tuez moi, faites que quelqu'un abrège mes souffrances.