Mon Éternelle Âme Sœur

Chap 2

- Katherine, lâche moi tu me fais mal.
- On n'attaque pas un vampire pas derrière, m'informe-t-elle
- Et on ne menace pas quelqu'un à son domicile, lui dis-je en inversant nos positions. Tu m'as manqué ma belle, ça fais combien de temps depuis la dernière fois.
- 36 ans 2 mois et 3 jours. Si tes frères me voyaient ici, ils piqueraient une crise.

A l'époque où j'étais humaine, Katherine est arrivée chez nous et mon père l'a accueillie. Mes frères sont tout de suite tombés amoureux d'elle et elle en a profité. Je lui en ai longtemps voulu d'avoir causer la discorde dans ma famille et au début je la détestais mais j'ai fini par apprendre à la connaître et au fil du temps on est devenue amie. Aujourd'hui je la considère comme l'une de mes meilleures amies. A sa « mort » j'ai été dévastée, avant de la retrouver à la Nouvelle-Orléans il y a 36 ans. J'ai été fortement étonnée de la voir, sachant qu'elle était censée être morte mais pour autant, ça m'a fait plaisir de la revoir.
Lors de notre discussion, je lui demande pourquoi mes frères la détestent autant puis elle m'explique tous les grabuges qu'elle a fait depuis son retour. Mais je sais qu'elle me dit pas tout.

- Qu'est ce que tu me caches Katherine ?
- Mais surtout qu'est-ce que tu fais là, demandent mes frères en rentrant
- J'ai eu vent du retour de ta sœur, pourquoi t'es jaloux Damon, plaisante-t-elle
- Attends tu savais qu'elle était vivante, me demande mon frère ce qui attire l'attention de mon autre frère par la même occasion

Je leur explique tout et voyant leur tête, je les supplie de me pardonner ce qui font puisque je fais mes yeux de petit chat. Ça marche à tout les coups.
Je prends Katherine à part et on monte dans ma chambre puis lui demande ce qu'elle me cache et si elle en sait plus sur les événements du moments.

- Non je t'assure je ne sais rien du tout.
- Mais pourquoi avoir transformer Caroline alors
- Mais... parce que j'en avais envie. Écoute Amalia, tu me connais et on est peut-être amie mais c'est pas ça qui changeras qui je suis, se brusque-t-elle. Je dois y aller à plus.

Pourquoi j'ai l'impression qu'elle me cache quelque chose.

- Je t'interdis de la revoir, m'ordonne Damon derrière moi
- Pourquoi ?
- Elle est dangereuse, m'explique Stefan, si jamais elle doit te mettre en danger pour sauver sa peau elle le fera. Elle fait semblant d'être ton amie mais si un jour elle doit choisir entre sauver sa peau ou sauver la tienne, c'est la sienne qu'elle choisira. Et en fait j'ai appelé le lycée, tu as cours dès demain et tu es dans notre classe.

Super je vais devoir me lever tôt le matin et passer la journée en compagnie du double et des humains qui passent leur temps à se plaindre qu'il ont faim ou qu'il sont fatigués ou encore que leur vie est trop horrible.

- Et au fait vous avez un plan pour demain ?
- Ouais. Un camion rempli de meubles doit être livré chez les Lockwood. Bonnie va faire croire qu'on l'a laissé toute seule pour le vider et on espère que Mason va lui venir en aide. Là elle va lui causer des anévrismes et le tour est joué, on l'emmène ici et ensuite on s'introduit dans sa tête le temps qu'il est endormi et ta dam, s'exclame Damon
- Vous savez les garçons, au début je croyais que vous étiez intelligents mais maintenant je pense que c'est surtout parce que vous avez une bonne étoile au dessus de vos têtes.

Sur ce je descends préparer le dîner puisque mine de rien il est déjà 19h45 et que j'ai faim. Je ne dis pas qu'une poche de sang fais du bien mais moi je suis de ceux qui éprouve aussi le besoin de me nourrir de manière humaine, ce qui étonne toujours mes frères au passage.

- Comment tu fais pour te nourrir d'aliments plus que de sang, me demande Damon dégouté
- De toute façon c'est pas pire que Stefan qui mange Bambi tous les jours, lui dis-je en voyant le principal concerné arriver
- Dit moi Stefan, demande Damon, t'as pas peur que tous les animaux de la forêt se rebelle contre toi un matin.
- Je vois bien le truc, en effet, ça donnerait Indépendance Day, mais à la place des aliens, ça serait des animaux. Un conseil prévois les armes au cas où, je plaisante
- Vous avez fini de vous foutre de moi.