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(Je parle un peu plus tard d'une fenêtre qui continue sur plafond, imaginez ça sauf qu' elle continue jusqu'au sol et elle est beaucoup plus large, au milieu de du mur. C'est une baie vitrée sur plafond quoi.) (je dis ça comme si c'était banal) Je me suis dit pour une fois utilisons le média pour mettre quelque chose d'utile.

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- Tout va bien -

Le reste du diner se passa bien. Bokuto ne cessait de me harceler de questions telles que "Tu occupe quel poste au volley ?" et de ses réactions tout aussi énergiques "QUOI OMG tu es passeur ? Il faut absolument que tu me fasses des passes ! Je m'entraîne à 6 heures et quart tous les matins avant les cours, viens jouer avec moi s'il te plaît ! ". Ça me faisait vraiment plaisir qu'il s'intéresse à moi.

Bokuto était assez attentionné. Je ne pense pas que ce soit dans son habitude, car il avait l'air assez maladroit et gêné lorsqu'il le faisait mais j'appréciais énormément le geste. Il avait passé la soirée à me demander si j'avais toujours mal à la tête ou si je sentais que j'allais m'évanouir.

Comme à chacun de mes rêves lucides où il apparaissait, j'essayais de mieux comprendre sa personnalité. En fait, je trouvais toujours injuste de ne pas l'avoir rencontré avant sa maladie et un tel facteur ne pouvait que déteindre sur sa personnalité. Celle qu'il avait dans mes rêves était façonnée par mon subconscient, mais je m'efforçais de prendre des notes pour les comparer à mes souvenirs. C'était ridicule, mais ça me donnait l'impression d'apprendre à le connaître un peu plus.
Je soupirai. Encore une fois, je me faisais moi-même pitié.

La maladie l'avait-elle changé ? Est-ce qu'il avait l'air aussi spontané et détaché pour que les autres s'inquiètent moins ? Jouait-il un rôle ? Je ne le saurai jamais. Et c'est cela qui me rendait le plus triste. Sa mort avait été déchirante et douloureuse, mais je m'y étais fait à force, contrairement à mon ignorance sur sa manière d'être. Je voulais désespérément le connaître.
Je sentis les larmes monter.

- Akaashi ?

J'essayai de toutes mes forces d'empêcher ma voix de trembler :

-..oui ?

- Je peux te poser une question ?

Pour la première fois, il ne souriait pas. Il avait l'air assez sérieux, et cela m'inquiéta. Je me rappelais très bien que Bokuto avait le don de dire les choses difficiles avec le sourire. Il souriait tout le temps.

- Eh bien, répondis-je en me raclant la gorge, tu m'as posé des questions toute la soirée alors vas-y.

- Je suis un peu gêné de demander ça mais ça me chiffonne depuis un petit moment..  Pourquoi tu as pleuré quand tu m'as vu ?

Je ne répondis pas. La réponse était évidente pour moi, mais je ne savais pas quoi répondre. Je ne savais même pas que j'avais pleuré, mais peut-être que des larmes avaient coulé inconsciemment quand je l'avais vu. Je me contentai de baisser la tête.

in the other life. (Bokuaka)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant