Crazy about you. BL. Terminé

Chapitre 17

PDV LOUIS

Il était 9 heures quand j'ouvris enfin les yeux, sans me presser.

La lumière du matin éclairait la chambre et me chauffait le visage.

De suite mon regard se porta sur la place à mes côtés.

Mes yeux bleus rencontrèrent les siens qui me fixaient.

LOUIS : Toujours entrain de me mâter à ce que je vois !

HARRY : Quand un tableau est charmant on prend plaisir à le regarder !

Bonjour Lou' !

LOUIS : Oui bonjour Harry le pervers ! Dis-je en lui riant au nez.

HARRY : Tu es toujours aussi charmant au réveil ou j'ai droit à un traitement spécial ?

LOUIS : Je t'aime passionnément mon chaton c'est pour ça surement ! Lui dis-je en me foutant de lui à nouveau.

Il grommela, saisissant mon ton ironique qui lui déplut fortement.

Il se leva vers sa commode et me jeta de quoi me vêtir sur le lit.

Puis il s'habilla avant de disparaître par la porte de la chambre.

En riant toujours je me dirigeai vers la salle de bain pour mes ablutions matinales.

Une fois que j'en eus terminé je le rejoignis dans la cuisine, le regardant cuire les pancakes qu'il nous avait préparés.

Il se mit assis face à moi et prit une gorgée de son café brûlant, toujours sans mot dire.

Il plaça un pancake dans mon assiette et poussa le pot de pâte à tartiner au chocolat dans ma direction.

LOUIS : Merci Harry ...

Arrêtes de bouder, c'est pas cool pour moi !

HARRY : Et m'appeler pervers c'est cool ? Me lança-t-il rageux en terminant son café et en posant sa vaisselle sale dans l'évier.

Accorde-moi 15 minutes et nous partons faire du shopping, dit-il d'un ton sec.

20 minutes plus tard nous étions tous deux à bord de sa voiture qui s'élançait sur la route.

Il s'arrêta rue des Blancs-Manteaux devant la boutique Harold.

J'entrai à sa suite dans le magasin, regardant autour de moi les fringues qui pendaient sur leur ceintre.

Harry longeait les allées en prenant ici et là des articles qui prenaient ensuite place sur son bras.

HARRY : Vas en cabine et essaie ça Louis ! Me demanda-t-il en me collant dans les bras le contenu de sa quête dans les allées bien garnies de la boutique.

Il s'assit devant la cabine dans laquelle j'entrai, me demandant de lui montrer mes essayages.

Son humeur n'avait malheureusement pas changé comme me l'indiquait le ton de sa voix.

Je ressortais de la cabine à chaque nouvelle tenue passée et lui, d'un geste bref de la main, me faisait part de son opinion.

Je remarquai qu'il avait posé sa veste sur ses genoux mais que l'on pouvait sans peine deviner son état d'excitation au travers.

Je me mis à sourire effrontément en regardant ouvertement son entrejambe.

Il me retourna mon sourire en se mettant à rire légèrement.