Je me dirigeais au fond de cette salle de chirurgie. Le bruit de mes pas couvrait celui des cris. Devrais-je paniquer ?
Alors que je me rendais vers la porte, je croisais l'image d'un homme, accroché au mur. Intrigué, je m'approchais de celui-ci.
Je fûs surpris lorsqu'il bougea, exactement de la même manière que moi.
Il avait des yeux incroyablement verts, constellés de tâches un peu plus foncés.
Ses cheveux étaient d'un noir intense, ébourriffé. Un début de barbe occupait la moitiée de son visage. J'essayais de toucher l'image, mais elle fit de même. Serais-ce un miroir ? Je ressemble vraiment à ça ?!Je me rendis vite compte que mon but principal n'était guère celui-ci. D'ailleurs, quel était mon objectif ? Sortir d'ici, me disait mon instinct.
Alors je décidais de le suivre.
J'empoignais la clenche de la porte, et la poussais.
Un chemin de sang salissait le sol, comme si un corps avait été trainé. Je fûs attiré par cet étrange phénomène, en décidant de suivre où menait le liquide rouge.
Les cris avait disparu, s'étaient atténués, indiquant alors que le danger était loin ; ou tout du moins était occupé par autre chose que moi.J'ai alors suivi les tâches étalées au sol, en prenant soin de ne pas poser mes pieds dessus.
Le couloir dans lequel j'étais était sombre, et droit.
De nombreuses portes le surmontait.
Des bruits étranges résonnaient, comme si des objets tombaient.
Après quelques mètres, le sang menait à une porte.
Je la poussais avec difficulté, avant de voir grâce à l'ouverture, qu'une chaise bloquait la porte de l'autre côté. Heureusement, celle-ci était mal mise. Avec un coup de bras plus violent, j'arrivais à enfoncer la porte. La pièce était plongée dans l'obscurité.
Un souffle rauque se faisait entendre.Merci d'avoir lu!
En espérant que le chapitre vous ai plu, n'hésitez pas à commenter si vous trouvez que des choses peuvent être améliorées,
Je vous souhaite une bonne journée, soirée, ou nuit!
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Asylum (En Arrêt)
HorrorJe m'appelle John, et c'est une des seules choses que ma pauvre mémoire n'a pas abandonné. J'ai arrêté de compter les mois, les années désormais. Fait-il nuit ou jour ? Je ne me souviens à peine à quoi ressemblait la lueur du soleil. Je suis enfermé...