Réveillé par cette impression de tomber dans le vide, je me redressais en un sursaut.
J'étais sur un lit, ma peau étant abîmé suite aux aiguilles prolongées pas des câbles reliés à des machine.
J'étais revenu au point de départ, dans cette salle ou une horloge ornait le mur.
Aussi fou que cela puisse paraître, tout ce qui s'était déroulé semblait provenir seulement de mon imagination.
Le souffle toujours saccadé par le choc de mon aventure imaginaire, je me frottait les yeux afin de mieux voir la pièce dans laquelle je me trouvais.
Tout les objets étaient à leurs place, à ma plus grande surprise.
Une voix familière se fit entendre, avant de laisser place à la silhouette de mon médecin.
Cet homme souriant et chaleureux me demanda alors comment je me sentais.
C'est silencieux, que je l'imaginait encore rampant, les yeux entourés de sang, les globe oculaires noirs.
Reprends toi, John, me disait ma conscience, ce n'était que du délire, sûrement dû aux effets de l'anesthésie.
D'ailleurs, pourquoi m'avait-il opéré, ou fait je-ne-sais-quoi sur mon corps ?
-Que m'avez vous fait ? Demandais-je sur un ton sec.
C'est alors que le docteur se mit à rire à gorge déployée.
-Eh bien John, à chaque fois tu me pose la question ! Dit-il d'un air sarcastique, suivi d'un petit ricanement, c'est ton traitement, afin que tu guérisse. Tu as du t'endormir pendant la séance.
Donc c'était seulement un rêve. Le sentiment de peur s'évapora.
Malgré toutes les questions que j'avais à poser, je me retenais. Si je parlais de ce que j'ai vécu, mon séjour ici se prolongera.
Mais est ce que je sortirai, finalement ? Par pure précaution, je me taisais. Le médecin s'approcha, et retira les aiguilles. Je ne savais même pas à quoi elles servaient.
L'homme me dirigea vers ma "chambre", si on peut appeler ça comme ça, et attendais par la suite que j'entre à l'interieur.
-Non.
Je refusais catégoriquement de me faire enfermer la dedans. Je n'avais aucune envie de me retrouver séquestré encore une fois, et perdre la tête.
-Allez, John, s'il te plaît, tu seras beaucoup mieux à l'intérieur.
Le ton de sa voix laissais deviner une pointe d'impatience.
-Je ne rentrerai pas.
Il haussa les sourcils, longtemps.
-Très bien, alors suis moi.
Il avança dans le couloir étroit, en me regardant.
Je restais planté à ma place, me méfiant du changement d'avis soudain du médecin.
-Tu préfères aller dans ta chambre finalement ? Me questionna-t-il.
C'est d'un pas inquiet que je suivi alors le docteur, en espérant que l'endroit dans lequel il m'amenais ne serais pas pire.
Je remarquais après quelques minutes de marche, les cris habituels des patients.
Ceux-ci augmentaient au fur et à mesure de notre chemin.
Nous prîmes les escaliers, dont j'ignorais l'existence, et arrivions un peu essoufflés en haut.
Le médecin ouvrit une porte, qui débouchait sur un salle immense, recouverte de cages sur deux étages.
Il toussota, arrêtant directement les cris.
La situation était très étrange, gênante même.
Les cages, étaient surmontées de barres de fer, comme les prisons ou les chenils.
-Je vais te demander de faire silence. Dit le médecin en posant un index squelettique sur ses lèvres.
Je hochais la tête, signe d'affirmation.
Nous nous rapprochions peu à peu des premières "cellules", et je fus choqué lorsque je vit leurs contenance.Merci beaucoup pour les 1k vous êtes géniaux!
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Asylum (En Arrêt)
TerrorJe m'appelle John, et c'est une des seules choses que ma pauvre mémoire n'a pas abandonné. J'ai arrêté de compter les mois, les années désormais. Fait-il nuit ou jour ? Je ne me souviens à peine à quoi ressemblait la lueur du soleil. Je suis enfermé...