Je tressaillir et m'étallais de toute ma longueur sur le sol.
J'avais parcouru une certaine distance en courant du plus vite que je pouvais.
J'ai l'impression de faire du surplace constamment, toujours à courir sans pour autant avancer.
Il y a toujours ce grésillement en bruit de fond, un son qui m'est devenu insupportable.
Je m'appuyais sur mes paumes afin de me remettre sur pieds.
Je repris mon souffle, et ne remis à courir, en prenant des couloirs aléatoirement. Je courais sans but précis, comme si l'idée de revoir l'extérieur m'étais impossible.
Je fermais mes yeux, quitte à me prendre un mur car ceux ci me piquaient, sûrement dû à mon manque de repos.
Je laissais glisser ma main sur le mur brute, en tournant lorsque je ne le sentais plus du bout des doigts.
Après avoir pris un virage à droite, le couloir qui s'en suivi était extrêmement long.
Le mur que mes doigts frollaient devenait de plus en plus rugueux, laissant place à une matière qui ressemblait à de la pierre.
Le bruit de mes pas résonnait désormais en un écho, qui petit à petit retentissait moins fort.
J'ouvrais mes paupières au moment où je ne sentais plus mes pieds heurter le sol.
J'étais en chute libre, le ciel bleu clair se dressant devant moi.
Je me retournais tant bien que mal afin de faire face à l'endroit où ma chute allais se terminer.
Je recherchais désespérément le sol, avant de me rendre compte qu'un ciel grisâtre et orageux m'accueillir en bas.
Je m'engouffrais dans l'obscurité alors que le ciel brillant et ensoleillé s'évaporait sous les nuages sombres.
Le gris, ainsi que l'angoisse m'entouraient à présent, la seule source de lumière étant les éclairs qui déchaînaient l'espace autour de moi.
Le tonnerre déchirait les nuages.
Je me fit foudroyer à plusieurs reprises, sans pour autant ressentir de douleur.
Une lumière me frappa le dos, une dernière fois, provoquant mon évanouissement .
Tout était noir, puis, plus rien.
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Asylum (En Arrêt)
HorrorJe m'appelle John, et c'est une des seules choses que ma pauvre mémoire n'a pas abandonné. J'ai arrêté de compter les mois, les années désormais. Fait-il nuit ou jour ? Je ne me souviens à peine à quoi ressemblait la lueur du soleil. Je suis enfermé...