Defenceless l.s (French Translation)

Eleven

J'ai fermé mon sac et l'ai mis sur mon épaule au moment où Liam est entré, il m'a entouré de ses bras par derrière et m'a embrassé la tête alors que je me penchais à son contact. "Tu vas me manquer", ai-je dit en soupirant un peu. Je ne voulais pas partir, je ne voulais pas être loin de lui pendant une semaine entière. La seule fois où j'avais été loin de lui aussi longtemps, c'était lorsque j'avais dû aller à une conférence avec M.Adams et tout s'était dégradé après ça.

"Tu vas me manquer aussi." Je me suis retourné dans ses bras et je l'ai embrassé. "La voiture devrait arriver d'une minute à l'autre, je devrais y aller", a-t-il fredonné, mais il a juste resserré ses bras autour de moi et j'ai reposé mon menton sur sa poitrine et levé les yeux vers lui pour le voir regarder droit devant lui avec un léger froncement de sourcils, il a fini par s'éloigner et m'a regardé dans les yeux. "Je t'aime", ai-je dit. Il ronronna à nouveau "Je t'aime aussi, maintenant ne fais rien de stupide pendant ce voyage. Je ne veux pas que tu perdes à nouveau ton travail". J'ai froncé les sourcils, "Je ne le ferai pas, je te le promets". Il a attrapé ma petite valise et a commencé à marcher vers la porte, en descendant silencieusement les escaliers. J'ai reçu un texto me disant que la voiture était là, "juste à temps", ai-je marmonné.

Il m'a serrée à nouveau dans ses bras avant de me dire au revoir avec un baiser. Il m'a aider à charger le sac dans le coffre pendant que je contournais la Range Rover noire et que j'ouvrais la porte, un petit souffle s'échappant de mes lèvres lorsque j'ai vu M.Styles assis là, lui faisant lever les yeux. Pourquoi était-il ici ? Je croyais qu'on devait se retrouver à l'aéroport ? Maintenant, je dois aussi l'accompagner là-bas ? Super. Je suis vite monté dans la voiture et j'ai réprimé un soupir. "Bonjour monsieur", je l'ai salué en ajustant mon sac de voyage sur mon épaule. Il m'a fait un signe de tête et a recommencé à envoyer un texto à quelqu'un sur son téléphone, qui est devenu silencieux. "Je pensais que nous devions nous retrouver à l'aéroport" ai-je dit. Il m'a regardé en levant les sourcils, "C'était sur le chemin, autant prendre la même voiture" a-t-il dit avec sa voix monotone habituelle. J'ai hoché la tête et regardé par la fenêtre.

Le silence s'est installé une fois de plus et cela me mettait étrangement mal à l'aise. Je regardais de temps en temps M. Styles pour le voir toujours au téléphone et je voulais calmer mon cœur qui battait la chamade. C'est bon, je me suis dit. Je réagis juste de façon excessive comme Liam l'a dit. Il a raison, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Je suis en train de dramatiser. Je me suis penché en avant sur mon siège et j'ai commencé à faire rebondir ma jambe de haut en bas pour essayer de me calmer. J'ai regardé M.Styles à ma droite, il avait rangé son téléphone et regardait maintenant devant lui. Il a dû sentir mes yeux sur lui car il m'a jeté un regard et j'ai rapidement détourné mon regard vers le sol. Mes yeux ont continué à tourner dans la voiture jusqu'à ce qu'ils se posent finalement sur un petit pli sur mon pantalon près de mon genou.

Je l'ai fixé intensément jusqu'à ce que je sente mon cou devenir un peu raide et j'ai rapidement jeté un regard à M.Styles avant de regarder à nouveau par la fenêtre. Après ce qui m'a semblé être une éternité, nous nous sommes finalement arrêtés à l'aéroport, ce qui m'a fait pousser un soupir de soulagement. Le chauffeur est sorti de la voiture et a pris nos bagages dans le coffre, tandis que nous descendions nous aussi. Il m'a tendu ma petite valise et M.Styles avait un grand sac de voyage qu'il portait en bandoulière. J'ai sorti mon téléphone de ma poche pour vérifier l'heure, nous avions environ une heure avant que notre avion ne décolle.

Heureusement, la vérification de sécurité s'est déroulée sans problème et nous sommes montés dans l'avion. Je n'étais jamais monté dans un jet privé auparavant, mais c'était exactement comme je l'avais vu dans les films. Les sièges étaient de couleur crème claire et la moquette dans l'allée était d'un bordeaux profond avec de fines lignes dorées qui créaient un motif croisé. Les sièges ressemblaient à des fauteuils confortables plutôt qu'à ces chaises minuscules où l'on pouvait à peine mettre les pieds, avec des plaids suspendus sur les accoudoirs, de la même couleur que la moquette. M. Styles a posé son sac sur l'un des sièges et s'est assis près d'une fenêtre.