𝒞𝒜𝒶𝓅𝒟𝓉𝓇𝑒 - ⁹

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Pdv Anali, mardi 11aout 1998, 21h30:

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Pdv Anali, mardi 11aout 1998, 21h30:

     Nous marchions en silence, cote à cote.
La nuit au dessus de nous était complètement tombée. Rare étaient les voitures qui circulaient encore à cette heure. Les lampadaires et la lumière des astres éclairaient notre chemin d'une lueur apaisante.

    — Tu veux bien m'expliquer ce qu'il s'est
passer ? Me demanda Shinichiro.

Je pris une grande et longue respiration.

    — Rien de compliqué. Quand vous vous êtes éloignés, je me suis présenté sous sa demande et il m'a sorti une disquette. Rien d'exceptionnel comme situation. On un discuté, enfin discuté, il ne parlait qu'en disquette. Au début ça m'agacé puis je m'y suis habitué et c'est devenu drôle. J'ai dis que j'abandonné de le dissuader d'en dire et il a du comprendre que j'acceptai ses avances. Rien de compliqué tu vois ?

     Il mima un oui peu convaincu avec la tête. Il me jette un coup d'œil.

    — Autre chose ?

     Je réfléchis quelques secondes. Je grimaçai en y repensant. Sous la pénombre, mes expressions étaient peu perceptibles.

    — Il m'a dis que je dégageais quelque chose d'attirant et sexuel et qu'il voulait sortir avec moi mais a part ça, c'est tout.

     Il s'arrêta. Remarquant que j'avançais seul, je m'arrêtai moi aussi et me retournais. Ses pupilles perçantes semblaient me sonder a travers l'espace qui nous séparait.

Noir, très noir, aussi noir que les miens. Ses yeux sont mon miroir.

    — Ça va ? M'inquiétai je de son soudain silence.

    — Je suis désolé, je n'aurais pas du te laisser avec lui.

    — Ne t'excuse pas, tu n'as rien fais.

    — Justement, je n'ai rien fais.

    — Pas dans ce sens là, Shinichiro. Tu n'es pas coupable. Et puis dans tout les cas, je n'ai rien. Nous nous sommes juste mal compris. Ne t'inquiète pas.

    — Mal compris ou non, il n'avait pas à faire ça ... Mais bon, si tu dis que ça vas, je vais t'écouter.

    — Évidemment que ça va ! Je souris pour détendre l'atmosphère. Et merci, de m'écouter.

     Il sourit à son tour. Nous nous remîmes à marcher.

Honnêtement, tu as eu beaucoup de chance qu'on soit là, re commença Shinichiro. Feel est un vrai connard, il n'aurait pas hésité à te frapper en retour (il marqua une pose dans sa phrase). Mais ce qui m'a le plus étonné est que tu réussisses à le toucher...

𝐞𝑡 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙'𝑎𝑖𝑚𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant