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Pdv Shinichiro , 19 septembre 1998, 11h:
— Mikey, Keisuke, Emma ! Je sors ! M'écrié-je à l'entrée de chez nous. Je reviens dans 30-40 minutes max !
Je ne reçois aucune réponse mais je sais qu'ils ont entendu.
Je prends ma moto et fais immédiatement rugir le moteur. Je ne me lasserais jamais de ce bruit.
Je prends la route et 10 minutes plus tard, je suis déjà arrivé au dojo. En réalité, le bâtiment se trouve à 50 mètre de notre maison mais c'est juste une excuse pour faire un tour en moto.
Ensuite, je me gare et rentre par la grande ouverture principale. Je passe devant les nombreuses personnes en plein entraînement. Mon regard se braque sur l'une d'elle. Elle est là. Habillée d'un kimono blanc, elle a attaché ses long cheveux noir en une queue de cheval. Elle frappe avec précision et force un module d'entraînement sous la surveillance avisé d'un professeur. Il doit avoir quelques années de plus, rien de bien alarmant.
— Il a pas bientôt finit de la mater celui là... murmuré-je en fixant le professeur.
Mes yeux finissent par suivre les mouvements d'Anali. Sa couette voltige et caresse son visage sous l'influence de ses mouvements tonique.
Elle est belle...
Quelqu'un me tapote l'épaule.
— La fixe pas comme ça, tu vas lui faire peur.... Ricane Papy.
Je jette un coup d'œil vers lui.
— Mmh...
Il se rapproche de mon oreille et me chuchote sérieusement en plissant ses yeux mi-clos:
— Fais attention à elle Shinichiro, ne merde pas. Anali c'est une fille en or comme tu n'en trouveras nulle part ailleurs. Si tu lui brises le cœur, je te brise les genoux. Compris ?
Mon visage pâlit mais je me ressaisis rapidement. Il pouffe ensuite devant ma mine et frotte affectueusement mon dos en souriant.
— Mais tu sais, je ne me fais pas vraiment de soucis pour vous, tu es gentil Shinichiro et Anali aussi; vous ne pouvez que bien vous entendre.
— ... Merci, enfin je crois.
— Tu peux le dire gamin, glousse-t-il.
Anali s'approche de nous, une serviette dans la main. Elle s'essuie la sueur qui dégouline le long de sa peau. Elle semble épuisé et titube un peu. En plus de la sueur, son visage est rougie par l'effort. Même sa sueur est belle...Je prends quelques secondes pour réfléchir à la pensée qui vient de me traverser. Dossier classé sans suite. Cause : gêne absolue.
