23.1 ‐ Tu ne m'aimes pas ?

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À ce moment, on frappa à la porte derrière Lin Feiran et on entendit la mère de Gu Kaifeng :

« Kaifeng, Feiran, nous allons à l'entreprise. Vous les gars, assurez-vous de faire vos devoirs ce matin, vous entendez ? »

Gu Kaifeng s'arrêta brusquement. Serrant les dents, il se redressa et répondit :

« Compris, maman. »

Lin Feiran en profita pour repousser Gu Kaifeng. En ouvrant la porte de la chambre, il sourit et dit:

"Au revoir, tante."

Elle hocha la tête, les coins de ses lèvres se recourbant en un sourire alors qu'elle se retournait et s'éloignait.

Le cœur de Lin Feiran battait férocement ; ses pensées étaient quelque peu désorientées et son visage était un peu chaud. Il avait l'impression que les actions interrompues de Gu Kaifeng tout à l'heure étaient très étranges, mais il n'osait pas y penser trop profondément. Il se pencha et ramassa l'obéissant Xia Xia, qui était resté près de ses pieds tout le temps, et le taquina plusieurs fois. Regardant toujours Xia Xia, il demanda à Gu Kaifeng :

« Où est la laisse ? Je vais le garder attaché pour l'empêcher de s'enfuir. »

Gu Kaifeng n'eut d'autre choix que d'aller chercher la laisse et, la trouvant, il l'attacha au collier de Xia Xia.

Lin Feiran changea de vêtements et vérifia son téléphone et son portefeuille. Il enroula ensuite la laisse autour de son propre poignet deux fois avant de prendre Xia Xia et de lui faire un bisou,

"Aujourd'hui, tu traînes avec Bro Ran ~."

Xia Xia aboya joyeusement.

"À cet après midi." 

Lin Feiran se précipita devant Gu Kaifeng, agitant la main avec une expression sérieuse. 

« Reste à la maison et fais tes devoirs avec diligence. Si tu rencontre des difficultés, tu peux consulter le mien… mais ne touche pas mon cahier de littérature. »

Lin Feiran se sentit gêné par sa réponse à l'appréciation de la poésie chinoise classique !

Gu Kaifeng était appuyé contre un mur dans le hall d'entrée, les bras croisés comme s'il se serrait dans ses bras. 

« Compris », souria t-il doucement, « À cet après-midi. »

Lin Feiran porta Xia Xia et quitta le domaine. Il appela un taxi et, environ deux heures plus tard, atteignit la maison ancestrale de sa famille.

Il ne semble pas y avoir eu de changement depuis son dernier retour. Des collines verdoyantes et de l'eau claire s'étendaient au loin. L'oiseau sur le pêcher devant la porte battit des ailes et sauta de branche en branche, s'installant sur le faîte du toit. L'air portait la faible odeur des braises mourantes de l'encens brûlé, qui était dispersée par le vent soufflant des rives du lac. Lin Feiran poussa la porte d'une cour familière. Dans la cour résonna le son des aboiements vigilants de Da Huang (1).

« Da Huang » Lin Feiran écarquilla les yeux. Il pensait que ses autres parents accueilleraient Da Huang et ne s'attendait pas à voir le chien à son retour. Voyant que la personne qui était venue était Lin Feiran, Da Huang secoua la tête et agita la queue, haletant alors qu'il courait, sa langue pendante. Atteignant Lin Feiran, il cambra affectueusement la tête contre sa cuisse.

Don't you Like me ? [FR] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant