Chapitre 3

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Sur les coups de quinze heure, Maman et Angela quittaient la maison pour aller voir Grand' ma'. Je me retrouvais seule à la maison, me permettant d'inviter chez moi mon amoureuse secrète. À quinze heure dix sept, elle toquait à la porte.

Elle était vêtue d'un simple jean qui lui allait drôlement bien et d'un tee-shirt large, comme elle les aimes. Elle me prit dans ses bras et on s'enlaça devant la porte qui se refermait doucement. Elle m'accompagna jusqu'à ma chambre où elle déposa son sac sur mon lit puis s'y assis. Am et Gram déboulèrent à la recherche de caresses, qu'elle leur donna avec grand plaisir.

Pendant qu'elle gratouillait les chats en haut, je descendis chercher à boire.


***


Nous arrivions chez Grand' ma' qui nous ouvrit la porte avec la surprise de voir sa fille derrière la porte. Mère et fille se prirent dans leurs bras, sourires aux lèvres.

-Violette ! Tu es rentrée ma fille chérie !

Grand' ma' semblait très heureuse de revoir sa fille. Maman et moi s'engagions dans la maison quand nous découvrions Tata Rose et sa fille Emma et Tata Marguerite assises à table.

Oui Grand' ma' a toujours adoré les fleurs.

Nous nous installions sur les chaises disponibles. Cela faisait bien des années que nous n'avions pas vu la famille de Maman, celle de Papa aussi d'ailleurs. La preuve est que la seule fois où j'ai vu Emma, c'était le lendemain de sa naissance. Et aujourd'hui elle a six ans.

Rose était donc la plus grande de la famille, mère d'Emma et femme de Paul. Elle habitait au sud de la ville, dans un village où elle tenait une ferme avec son mari.

Marguerite, elle, n'avait jamais vraiment connu l'amour. Elle avait perdu son premier enfant et sa fille vivait chez son père depuis son plus jeune âge.

Grand' ma' ne devait pas avoir l'habitude d'avoir toute ses filles à la maison.

-Que tu as grandis Angela !

Marguerite était ma marraine, elle m'envoyait souvent des cartes et à chaque anniversaire, de quoi m'acheter un cadeau. Depuis qu'elle avait été mutée dans son travail en Norvège, elle ne venait plus guère ici.

Là, je regrettai un moment qu'Antide ne nous ai pas accompagné.


***


Dix huit heure, Maman et Angela rentraient souriantes, une boite de chocolats sous le bras. Je leur souris, fière de voir Maman heureuse.


***

***


Aujourd'hui, levé à six heure. Je m'étais pouponnée durant une demi heure pour être sure d'être à la hauteur pour cette nouvelle rentrée scolaire. Antide rentra dans ma chambre, jean noir et tee-shirt Levis trois fois trop large sur elle.

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