King Slayer

When i saw him

Je me balade dans les quartiers de Séoul. Je regarde aux alentours pour trouver refuge, dans un endroit où je ne serais pas surveillée et peu convoiter par la population. Je marche depuis vingt minutes lorsque que je tombe sur un bâtiment désaffecté, cela doit être un immeuble qui n'a pas pu être achevé. Ça devrait faire la faire.

Je me pose dans un étage et décide de ma camoufler avec les affaires que l'on m'a donné. Il faut que je parte en ville et que je me fasse de l'argent.

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Je cherche depuis plusieurs minutes mais rien, je dois survivre impérativement. Je remarque une ruelle avec plusieurs petites boutiques, dont des cafés. Je tombe sur un restaurant, qui sert plusieurs variétés de ramen. J'hésite mais je saute le pas.

Moi : Bonjour

Serveuse : Bonjour. Me dit-t-elle sans me porter d'attention.​

Moi : Êtes-vous à la rechercher de personnel ?

Serveuse : Toujours ici.

Moi : Je suis preneuse.

Serveuse : Bien, je te passe un tablier et tu commences maintenant.

Moi : Vous n'avez pas besoin de cv, d'autre renseignement ?

Serveuse : Tu sais ici j'ai des employés qui n'ont pas de papiers, qui sont étrangers et même qui ne viennent qu'une fois par semaine. J'ai arrêté de compter les personnes qui sont venus travailler une seule journée et qui ne sont jamais revenus.

Moi : le Système ne vous a jamais rien dit ?

Serveuse : Ici la corruption coule à flot, ils n'ont pas intérêt. Puis généralement des personnes viennent travailler juste pour se payer un coup à boire. C'est un bar à ramen qui aide les personnes dans le besoin.

Moi : C'est vraiment gentil de votre part.

Serveuse : Il faut bien s'occuper des plus faibles.

Je me place derrière le comptoir. Je suis en col roulé à manche longue de quoi cacher mes bras, j'attache mes cheveux en queue de cheval et me met au travail.

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Il est 19h, déjà 6h de travail dans ce bar et je me sens vide. Vide dans le bon sens, pour la première fois depuis des jours, à ne pas stresser. La serveuse me fait signe.

Serveuse : Bon tu as bien travaillé aujourd'hui. Je n'ai pas grand-chose. Voici 50 systa.

Moi : Merci beaucoup madame !

Serveuse : Mais merci à toi, n'hésites pas à revenir si t'as besoin.

Je prends la monnaie du Système et pars. Je me prends un repas instantané sur le chemin du bâtiment désaffecté, je vais chercher mon sac et je vais essayer de trouver un hôtel pour passer la nuit. 50 systa est l'équivalent de 50 euro au 20ème siècle en Europe. Je vais enfin pouvoir dormir au chaud.

Je trouve un petit hôtel à quelques minutes de là où j'ai travaillé. Un androïde m'accueil et me donne la clé d'une chambre. L'hôtel est convenable mais l'ambiance est particulière. Cet endroit inspire aux trafics, au sexe et à l'alcool. Je monte à l'étage, entre dans ma chambre et me met confortablement dans le lit. Demain de retour au travail.

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Encore une journée au travail complétement camouflée. On ne m'a pas reconnu depuis hier matin, la situation va peut-être s'arranger. 19h et encore six heures de travail, j'empoche mon argent et pars me chercher à manger.

Serveuse : Passe une bonne soirée miss et fais attention à toi. Dit-elle avec un sourire chaleureux

Moi : Merci beaucoup !

Je sors du bar à ramen et me dirige dans une épicerie pour acheter un repas. Je me sens bousculer par un passant.

Passant : Mais tu ne peux pas faire gaffes putain !

Moi : Désolé je ne vous avais pas vu.

Passant : Rien à foutre de tes excuses connasse, tu veux que je t'en mette une ?

Je décide de ne pas me laisser faire.

Moi : Je n'ai pas fait exprès, il y a pas à être arrogant comme ça !

Passant : Répète ça un peu

... : Oh oh ! Qu'est-ce qu'il se passe par ici ?

Je reste de marbre, un agent de l'autorité du système. Merde !

Passant : C'est cette connasse qui me cherche la merde !

Moi : Je...Je ne l'avais pas vue et je l'ai bousculé sans faire exprès. Je me suis excusée puis il s'est énervé.

Je vois l'homme foncer faire moi, il me choppe la veste puis mes cheveux et je vois ma perruque tomber par terre qui révèle ma chevelure rose.
Je regarde le sol et n'ose pas relever ma tête. Je sens l'agent se rapprocher de moi avec méfiance.

Agent : Madame, nous avons reçu une information comme quoi une jeune femme de la même couleur de cheveux que vous s'est enfuie après que les autorités soient intervenues après un appel. CG5-EF2149. Je vous demande de ne pas bouger et me montrer vos papiers.

Passant : Non non ! Je vais lui casser la gueule d'abord !

Je profite que l'autre connard s'excite pour partir à toute vitesse.

Agent : Ici Agent 548RT69, j'ai repérer l'individu CG5-EF2149 ! Elle s'échappe, envoyez des renforts !

Je cours à toute vitesse, mes larmes ne cessent de couler sur mes joues mais je décide de ne pas me laisser abattre. Je viens d'arriver dans le quartier touristique de Séoul à Itaewon. Je vois de milliers de jeunes altérants dans la rue, ils tous vêtu de pantalon cargo iridescent, de maquillage, des veines, des yeux ou encore vernis fluorescent. Je commence à perdre la tête il y a des couleurs partout ainsi que de la musique. Je continue de courir en faisant abstraction des voitures qui lévitent au-dessus de la ville. Je continue de courir et je vois de plus en plus d'agent du Système se rapprocher.
Je suis foutue.

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