Ô feue déesse, belle nourricière !
Chevelure onctueuse emprisonnée
Et perles de larmes gelées. Clairière
Opaque, langoureusement rusée.
Ce cocon de plâtre, vêtu de marbre
Hameçon aqueux aux griffes de roi !
Accule votre âme dessous cet arbre,
Enracinée dans ce halo de soie !
Fuyez ! Votre feu de joie n'atteindra
Ma muse, de ses lèvres potelées
Susurre qu'un palindrome ornera
Le soleil, les pluies, de nymphes dorées.
Nappes filtrées, chrysalide feutrée
Seul un regard scellé face à l'autel
Au loin, ses doigts en craie se calfeutrer
Vos yeux sont muets, noyés dans du miel.
Douce sucrerie, poison dévorant !
Déesse n'a guère chassé l'appât
Le sort maudit, aboli dans cent ans
La belle fée, s'endormit dans le bois.
Lorsque de marbre est la grêle d'automne,
Les feuilles rousses épousent l'aurore.
La belle enfin ôtée d'un filtre morne,
Sur ses joues éclatent des boutons d'or.
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Drôle de poésie
PoetryCe recueil est une ballade mêlant féerie, amour,joie... Mais également quelques malheurs arrivés au cours d'un fragment de vie m'appartenant. Des morceaux de vie et de paradis. Des instants à rêver et d'autres à dénoncer. Un joli parcours aux emb...
