Ballade

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À l'orée d'un sentier boisé,
J'aperçus des fées et drôles de bêtes animées de part et d'autre d'une cavée.

Des tiges longilignes jusqu'aux cieux laissaient apparaitre les rayons du soleil qui reflétaientsur mon teint basané,
Celui-ci m'aveuglait, je ne pus voir dès l'instant l'étendue du domaine qui s'offrait à moi.
Un long et vaste paradis de verdure, aux parfums d'amour et de joie.
Je vagabondais au milieu de cette beauté dorée, où la réalité semblait évaporer.

On y rencontrait toutes choses qui, jusqu'à maintenant, n'étaient qu'imagées dans des rêvesou contes de fées.
Était-donc cela le havre de paix ? Un bout de verdure aux airs coquets ?

Où règnent sagesse et prospérité ?

Mes pupilles se dilataient et remplies de curiosité, étaient ébahies tout autant que mon esprit.
Le courant de la rivière chantait aux rythme de Morphée,
Les fleurs bariolées dansaient au temps de chétives bêtes acclamées.

J'étais embarquée dans un berceau si céleste que je ne sentais plus mes talons sur terre,
Un reversement de situation, c'était mon corps tout entier qui était désormais éphémère.
Une légère atmosphère régnait à l'abris des mégères.

Le tournesol déversait bonté et chaleur,
Dans mon cœur, dans la sève en phase d'apesanteur.
Effarouchée par ce spectacle qui s'offrait à moi, Ça n'était plus une balade que je faisais là,

Mais un périple surréaliste et explosif que j'aimerais retranscrire,
Était-ce la création d'une utopie dont je refoulais le désir ?
Un vaste fantasme à assouvir ?

Je ne pensais à rien de tout cela, au milieu de ce plaisir ardent,
Rêvassant au bord des feuilles au bois dormant,
Au-dessous du spectre rayonnant.

Déborah.

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