Opaline

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Comme tu es pâle et longiligne,

Emeraude vitreuse miroite les vignes,

Doigts de rose épineux, fée verte bleue

Azurée nébuleuse, nymphe rockeuse.

Absinthe dans l'air de tes muqueuses vaporeuses

Tonnerre aqueux ricoche sur la clavicule

Descend la colline où roule le pédoncule.

Si longue en ligne... Blanche comme un cygne...

Pensées en grappes, dissoutes et malignes ;

Les mains jetées dans le blé, cheveux mordorés

Ton pied qui encor essore les grappes illunées

Je m'émeus sous le soleil de tes yeux

Mon opaline cristalline à l'iris mielleux

Les flocons se battent dans les cils de l'eau pale

Le printemps éclot dans les voiles des boréales,

L'amour dans les choux, coton laiteux nuageux

Doux comme le pétale nacré de sucre délicieux

Mon opaline mon cocon ma chrysalide,

Elle est le papillon flambé aux ailles feue torrides

Opaline nymphe vaporeuse, chrysanthème

Ô pale linéaire, ô mousseline veloutée crème. 

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