Célébration

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Les sirènes murmurent l'opéra d'une liaison déboire,
En mémoire des actes d'un profond désespoir.
Elles s'usent, s'écoulent dans la brume aux vents salés,
Commémorant cette idylle calcinée.

Immolée par le feu de tes ardents péchés,
Embrasant fougueusement notre épopée.
Quand l'aube offre son spectacle astral,
Les ensorceleuses, quant à elle, errent au milieu des vestiges d'une passion jadis magistrale.

Lorsque son élixir devient démodé,
Le pirate se lance à la découverte d'autres poisons à inhaler.
Il plie bagage et prend le large,
Sans esquisse le moindre geste à mon image.

Quand l'illusion laisse place au désenchantement,
Le chaos transperce le crépuscule innocent.
Le spleen chante en l'honneur de cet amour défunt,
Les torrents composent le ballet de mon chagrin.

Les pantins gisent au milieu de mélancoliques décombres,
S'alignent à la consternation de songes blottis dans la pénombre.
Leur errance était telle qu'elle se délectait de leur âme, s'imprégnant au rail étendu d'un corpsendolori,
M'emportant au plus profond des abysses en accalmie, pour y déposer mon être défraîchi.

Déborah.

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