Chapitre 7 :

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Le soleil d'automne vient frapper mon visage avec délicatesse. J'ouvre faiblement les yeux pour pouvoir m'habituer à la lumière de la pièce.
Ma tête me fait souffrir, et je tremble de froid.

Je me lève avec difficulté et constate que mon lit ainsi que mes vêtements sont inondés. Mais bizarrement je ne me rappel pas avoir pris une douche habillé, enfaîte je ne me souviens d'absolument rien.

Je souffle d'exespérer avant d'aller prend une douche bien chaude, histoire de me réchauffer.
J'en ressors une trentaine de minutes plus tard.
Bien que la douche m'est légèrement réchauffée, je ne suis pas du tout au top de ma forme aujourd'hui.
D'autant plus que le moral ne joue vraiment pas en ma faveur. Je suis dépassée et j'ai l'impression que je suis condamnée à rester ici jusqu'à la fin de mes jours. Et rien qu'à cette pensée, j'en est des frissons.

Après cette courte réflexion qui a le dont de me plomber le moral, je cherche une tenue confortable dans la qu'elle je vais pouvoir passer le restant de ma journée.
J'ai optée pour un short cycliste noir ainsi qu'un long pull bleu azur.
Et pour finir, je me munis de longues chaussettes blanches.

Une fois vêtue, je brosse mes cheveux et me fait deux tresses en prenant bien soin de laisser ma frange rideau en premier plan.
Une fois fait, je retourne dans la pièce principale, puis je cherche un quelconque moyen pour pouvoir sortir d'ici. Mais rien, la porte est constamment fermé.
Néanmoins une idée me trotte dans la tête depuis pas mal de temps. Je vais donc mettre mon plan à exécution, c'est décidé. Après tout je n'est plus rien à perdre. De plus, si je reste un jour de plus enfermée derrière ces murs, je vais exploser. Ok j'ai un mental d'acier, mais je suis tout de même humaine moi aussi. Et n'importe qui aurait déjà craqué à ma place.

Je saisis une sorte de statuette en pierre qui avait pour but de décorer la chambre puis me dirige d'un pas déterminé vers la salle de bain.
Une fois dans celle-ci, je me place face au gigantesque miroir qu'abrite cette immense salle d'eau.
J'elance avec rage et détermination la statuette dans le miroir. Sans grande surprise, celui-ci explose en milles morceaux. Bien évidemment, chanceuse comme je suis, des éclats de verres ont heurté avec violence mon visage, me laissant quelques entailles peu profonde. Rien d'alarmant.

Je m'abaisse et ramasse le plus gros bout de verre. Je souris fière de mon coup avant de me redresser et de sortir de la pièce.
Par la suite, je me positionne derrière la porte, attendant bien sagement qu'un des sous-fifres de Mikey vienne me chercher pour le dîner du soir.

••••••••••••••••

Après avoir vu défiler les minutes durant de longues heures des plus interminables, le bruit d'une clé dans la serrure se fait entendre.
Une boule d'excitation se forme dans le creux de mon ventre. Mes mains sont moites et mon cœur s'accélére.
La porte s'ouvre laissant apparaître un homme légèrement enrobé avec une barbichette horriblement moche.

- Ine ? *s'écrie t-il.

L'homme s'avance de trois pas, me laissant l'opportunité de sortir de l'encadrement de la porte. Je m'élance à une vitesse fulgurante puis lui plante le bout de verre dans la côte droite, laissant gicler son sang sur moi. Celui-ci s'écroule au sol en hurlant de douleur.
Je frappe sa nuque violemment à l'aide de mon pied de façon à lui faire perdre connaissance. Ce que s'avère être efficace puisque que l'homme tombe au sol accompagné de gros yeux blancs.

- Vous voulez jouer au gangster avec vos armes, mais sans elles vous n'êtes que de vulgaire incapable. *lançais-je sèchement.

Je me dirige vers "mon" lit puis j'arrache le drap de façon à pouvoir attacher le corps de l'homme.
Je lui mets un bout de tissus dans la bouche et j'en remets un par-dessus de façon à ce qu'il ne puisse pas retirer le morceau abritant désormais sa misérable gueule. Ce faisant, il ne pourra ni crier, ni hurler, pour la faire courte, je suis tranquille pendant un bon petit moment.
Une fois que j'en est fini avec sa bouche, je lui attache les poignets et les chevilles. Je noue les liens sans la moindre délicatesse.
Après avoir lié tout son corps de part et d'autres, je le traine jusqu'à la salle d'eau. Je le tire jusqu'à dans la marre de verres, espérant qu'il souffre un maximum.

||.Un cœur sombre.|| [ Manjiro Sano X OC ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant