||.Un cœur sombre.|| [ Manjiro Sano X OC ]

Chapitre 9 :

Une énorme douleur me saisit à la tête. Je me redresse complètement affolée, tandis que de grosses gouttes de sueur perlent le long de mon front.

J'ai le réflexe de vouloir passer ma main sur mon visage, mais mon mouvement brusque et précipité se fait violement couper à cause de chaînes qui me retiennent les poignets à chaque extrémités du lit, me coupant de tout mouvements.

Ils m'on attachée pour dormir, l'utilité ? Enfin bon, avec eux il ne faut pas chercher à comprendre, ils sont complètement atteint mentalement.

Je me laisse tombée en arrière, m'écroulant sur le lit le temps d'attendre une quelconque visite.
Pour passer le temps, j'inspecte les lieux et réalise très vite que je ne suis pas dans ma chambre.
J'hôche simplement les épaules avant de fermer les yeux, histoire de retrouver le sommeil.

Mais apparemment le ciel n'est pas de cet avis puisque la porte s'ouvre brusquement, laissant place à Ran et Rindo.

Les violets s'approchent du lit où je me situe avant de lancer.

Ran : Bien dormie ma belle ? *me demande t-il malicieusement.

Rindo : J'espère que tu as bien profitée, puisqu'aujourd'hui tu risques de très fortement souffrir. *enchaîne t-il en souriant légèrement.

- Pourquoi ? *demandais-je perplexe.

Ran : Tu le sauras bien assez tôt ~ *répond t-il d'une façon toujours aussi dérangée.

Rindo approuve avant de venir retirer les chaînes de mes poignées à l'aide d'une clé.
Une fois fait, il me tire le bras de façon à me redresser, puis il attache une sorte de laisse au colier que m'a installée Mikey hier.

- En quel honneur ? le questionnais-je d'une froideur or paire.

Rindo : Tu as été prévenue, ma jolie. Dorénavant tu seras tenue en laisse. *m'explique le violet accompagné d'un sourir narquois.

- Bande d'enculer. *crachais-je sèchement.

Rindo sourit avant de tirer violemment sur la corde qui relie le colier, ce qui a pour effet de m'arracher un soupire d'inconfortabilité.

Ran : N'oublie pas qui sont les maîtres et qui est la chienne ici. *lance t-il froidement.

Rindo : Je penses aussi que nous avons tous été trop clément et patient avec toi, mais à partir d'aujourd'hui je vais y remédier. Je vais m'assurer que cela change, du moins jusqu'à ce que tu te décide enfin à calmer t'es hormones de chienne enragée. *rajoute t-il sévèrement.

Un rictus s'échappe de ma bouche, laissant place à une expression froide et hautaine.

- Encore faut-il que tu y arrives, et crois le ou non, "mes hormones de chienne enragée" comme tu le dis si bien, elles sont très loin d'être calmées. Jamais je ne cesserais de me battre pour implorer mes convictions et mes idéaux. *expliquais-je vicieusement.

Celui-ci ne prend même pas la peine de me répondre et sors la petite télécommande du colier de sa poche arrière. Sans plus tarder, il actionne une touche sous mon nez.

Ni une, ni deux, une décharge électrique me prend de court.
Mon corps faible n'ayant pas mangé depuis des jours s'écroulent misérablement sur le sol, tandis que je sers les dents ainsi que les poings pour ne rien laisser paraître.