||.Un cœur sombre.|| [ Manjiro Sano X OC ]

Chapitre 14 -

Mikey : Je penses qu'après ça, ton aplomb aura fui aussi vite que le peu de dignité qu'il te reste Ine. * il crache avec violence.

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Un violent frisson s'empare de moi, il a beau rester totalement stoïque, le ton qu'il a employer ne prouve qu'une seule chose - je vais mourir -. Et pour la toute première fois depuis que je suis ici, j'ai peur.

Bien qu'il m'est toujours montré son affection et sa compassion jusqu'à présent, je crains que cette mini ouverture va prendre fin ici et maintenant.

Je reste sur de moi et ne laisse rien paraître malgré l'énorme monté de stresse qui me prend aux tripes.

Mikey : Sortez. « il ordonne, avec froideur et mépris »

Les hauts-gradés ne se font pas prier et s'exécutent sur le champs.

Le blanc s'approche d'un pas nonchalant, totalement indifférent, mais son expression ne trompe pas, il est avide d'une autre quelconque formes d'émotions que la haine.

Je me lève et piétine les corps gisants misérablement sur le sol, je descend la pile de corps et vient me tenir face à lui.

Sans grande surprise, Manjiro sort un révolver et me l'enfonce violemment dans le ventre, m'arrachant un soupir douloureux.

Mikey : Donne moi une seule bonne raison pour ne pas t'exploser la cervelle. * il ordonne avec froideur.

- Et toi, donne moi une seule et bonne raison de ne pas te laisser me tuer. * je dis, avec assurance.

Mikey : Ne joue pas à ce petit jeu là avec moi ou tu risque d'amèrement le regretter. * il renvoi, avec mépris.

- Bizarrement, je ne t'en crois plus capable. Tu parles beaucoup, mais t'es actes ne prouve qu'une seule chose ; tu es faible Manjiro. Tu t'efforces de faire ressortir ce coté froid et odieux car tu dois penser que les gens en auront peur, chose qui s'avère être vrai. Mais tu sais, il suffit de t'apercevoir un peu plus de 2 jours pour constater que tu n'est pas celui que tu prétend être. T'es bidon, toi et toutes t'es paroles. * je provoque, d'un ton sarcastique.

D'un coup sec, l'arme s'enfonce d'avantage dans mon bas-ventre. Toujours le sourire aux lèvres, je renchérie.

- Une fois que j'aurais eu ce que je veux, je te tuerais, et je quitterais cet endroit plus victorieuse que jamais.

Je détourne le blanc et me dirige vers la sortie, il reste planté la, le regard fixant le vide.

Croyez moi, je n'est pas fait tout ça pour rien, tout mes actes sont réfléchis et ce, depuis que je suis arrivé ici.

Ils pensent qu'il me manipulent, mais en réalité, c'est moi qui les manipules. Ils sont si naïfs.

Et cette « altercation » en est la preuve. Mon combat contre tout ces hommes, ce n'était pas pour contrarier Manjiro.

En combattant ces hommes, j'ai pu voir à quel point ils sont déterminés et endurant. Le respect qu'il porte envers le boss de l'organisation est phénoménale.

Et grâce à leurs loyauté, je sais que je pourrais compter sur eux lors de mon combat contre les Yakuzas.

J'ai beau hurler que je déteste cette endroit ainsi que les personnes qui abritent ce bâtiment, et pourtant une part de moi ne peut pas s'empêcher de les considérés ne serait-ce qu'un peu.

Avant d'arriver ici, j'estimais qu'être sous les ordres d'un supérieur était minables. Les petits chiens m'ont toujours énervé, néanmoins, voir tant de solidarité entre eux me déstabilise.