||.Un cœur sombre.|| [ Manjiro Sano X OC ]

Chapitre 2 :

Sanzu : Tu vois ? *lance t-il au brun.

- Ignore. * rétorque le brun à la cicatrice tout en serrant les dents.

Sanzu : Facile à dire. *grogne t-il.

- Bande lui les yeux et amène la à la salle de réunion. Le boss l'attend de pieds ferme. *explique le brun au rose.

Sanzu : Bien.

Le brun quitte la pièce tandis que moi, je relance.

- Le molard dans ta gueule ne ta pas suffit ? *lançais-je froidement.

Celui-ci me lance un regard noir et se dirige dans le fond de la pièce vers une armoire.

Il en revient avec une sorte de foulard.
Il passe derrière moi et commence à me bander les yeux. Mais vu que j'ai décidée de faire chier jusqu'au bout, je bouge ma tête dans tout les sens pour l'empêcher de nouer le foulard.
Le rose grogne avant de m'attraper violemment par la mâchoire et de remonter mon visage près du sien.

Sanzu : Reste tranquille si tu veux pas finir avec des balles dans tes magnifiques jambes. *dit-il froidement.

Je grogne à mon tour avant de retirer brusquement ma tête de son emprise.
Il souffle longuement avant de nouer le foulard.

Il défait mes chaînes pour que je puisses me redresser.
Une fois debout, il fait passer mes bras derrière mon dos et me passe une paire de menottes.
Quand il eu finit de me menotter, il m'attrape le bras et me tire de longues minutes jusqu'à ce qu'il ouvre une porte.

Le silence reigne toujours autant, et puisque Sanzu m'a lâchée, je me mets à gigoter dans tout les sens pour tenter de retirer se foutu bandeau de mes yeux.
Mais sans que je m'y attendes, quelqu'un vient me donner un énorme coup à l'arrière des jambes, ce qui a pour effet de faire heurter violemment mes genoux contre le sol.
Je me mord la lèvre pour retenir mon gémissement suite à la douleur que m'a procuré le coup.

Je sens quelqu'un à l'arrière de ma tête dénouer le nœud du foulard, puis l'individu me le retire brusquement.

Je cligne des yeux plusieurs fois pour pouvoir m'habituer à la lumière de la pièce.
Très vite je constates qu'en face de moi ce trouve plusieurs hommes, assis sur des fauteuils blanc.

Je souris avant de lancer la provoque pour tester leurs limite.

- Vous vous êtes pris pour des mafieux à jouer aux petites racailles du coin ? Vous faites vraiment pitié, sachez le. *crachais-je d'un air mesquin.

Ni une, ni deux, Sanzu sors son arme et la pointe à l'arrière de ma tête.
Actuellement je devrais avoir peur, mais là en l'occurrence, ça me fait plus rire que peur.
Ce faisant, je souris de plus belle.

- Oh mince alors, j'ai trop jouée avec les nerfs de Sanzu. La princesse rose est frustrée peut-être ? * relançais-je amusée par la situation.

Sanzu : Ta gueule sale pute ou autrement j'hésiterais pas à te tirer une balle entre les deux yeux. *rétorque t-il sèchement.

- Non tu vas pas le faire, et tu sais pourquoi ? Parce que tu n'est qu'un sous-fifre. Ce faisant, tu ne peux donc rien faire sans les ordres de ton maître. Tu n'es qu'un bon petit chien qui se doit d'obéir, enfin toi comme tout les autres d'ailleurs. *lançais-je toujours en souriant.