Partie 5. Suis mes pas

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QUOI ?! Et puis merde !!! J'arrachais la longue traine de ma robe pour facilité mes mouvements. Je courus vers lui, la rage me contrôlait. Mes longs cheveux noirs flottaient au vent. J'esquivais les gardes avec une facilité qui bluffa la foule arrivée à ma cible, j'enchainais avec un coup de pied de face, arrêtant mon coup au niveau de son visage :

- Méfiez vous des " Arikariens " avec des soldats comme les vôtres vous êtes une proie facile même pour un moustique.

Sur ces mots je me redressais. Et repartie en direction de la salle d'eau accompagnée de Gisèle, choquée et Mano, fière.

- Mais vous êtes complètement folle !!!! Savez-vous qui était cet homme ?! Le frère de votre futur époux !!! Dit Gisèle.

- J'en ai que faire de son statut, il est au même niveau que moi !

- Pas du tout ! Vous, vous n'êtes qu'une...

- Une quoi ?! Une sauvage Gisèle ?! Un Arikarien ?!  Après ces moments passés ensemble vous pensez toujours que je suis une bonne à rien ?!

- Non ! Cria t-elle. Je voulais pas dire ça.

- Ça suffit vous deux ! Gisèle, Athalia n'a rien d'une sauvage. Me défendit ma douce et gentille Mano.

- Je le sais. J'ai trouvé en elle une bien meilleure maîtresse que je ne le pensais.

Elle se tourna vers moi et me prit les mains :

- Vous êtes à la fois mon amie et ma maîtresse mais j'ai peur des représailles. Le prince Altric est cruelle. Son frère Jehan, votre époux, est plus clément.

- Tant que tu seras ma servante tu n'auras que faire des représailles. Jehan tu dis ?

- Oui.

- C'est la première fois que j'entends le prénom de mon époux.

L'heure de la réception était venue. Après m'avoir bouclée les cheveux et ornés ceux ci de bijoux d'or, j'enfillais la robe dont Astros nous avez parlé. Elle était magnifique, blanche avec une traine en or. Décidément les traine était le "pêché mignon" de ce royaume :

- Il est temps Princesse. Dit Gisèle.

Oui, il est temps de enfin changer les choses. Nous marchames jusqu'à la salle de réception. Devant la porte, je pris une grande inspiration. Malgré ses différents évènements, je devais avancer la tête haute jusqu'à mon trône. Je regardais Mano, qui me sourit, je lui renvoyais son sourire. Les portes de la salle s'ouvrirent :

- Princesse Athalia du royaume des Arikaras et future épouse du Prince Jehan.

Le brouhaha s'interromput, j'avançais vers le roi et fit ma plus belle révérence, quoique maladroite.

- Mon roi, dis-jje, mon nom est Athalia, fille de Granos et future épouse du roi de ce royaume.

Le roi me fixa de la tête aux pieds :

- Revelez vous mon enfant.

Je m'exécutais. Je peux enfin voir le visage de ces personne qui détenaient le pouvoir sur ces terres. Le roi était vieux, ses cheveux était blancs, il était beau pour un homme de son âge et les nombreuses guerre avaient marqué son visage. Jehan était à gauche au même niveau que son père. Il était exactement comme l'autre soir. Grand, brun, yeux marrons clairs. Toujours aussi hautain... Le frère n'était pas là, ce qui me rassura.

- Venez donc à nos côtés.

Un siège m'était destiné au côté de Jehan, je m'y rendis :

- Tu n'étais donc pas une catin... Chuchota Jehan à mon oreille.

Je ne lui répondis pas.

- Ça va, tu peux au moins me répondre. Nous sommes quand même condamnés à vivre ensemble.

- Qui vous dit que j'accepterai de vivre aux côtés d'un homme tel que vous ? Répondis-je.

Il ricana fièrement :

- Arrête. Athalia, c'est ça ? Je sais que tu t'efforce à ne pas me regarder parce que je t'intimide...

Je me sentis rougir :

- Tss.

La cérémonie se passa sous des airs festifs, je ne me sentais pas rejetée, presque adoptée...:

- La fête bat sont plein mais devra bientôt se terminée. Dans 1 mois nous célèbrerons l'union de ces jeunes gens. Et moi, roi des Lycans, cèdera ma place à mon fils légitime Jehan ! Merci à vous mes fidèles citoyens, je m'en vais car à mon âge veiller ne se fait plus. Bonnes festivités ! Conclua le roi.

Il partit suivit de ces gardes. Jehan ne tarda pas à venir vers moi en me tendant la main :

- Quoi ?! Demandais je avec agressivité.

- Allez quoi ! T'es quand même pas coincée ? Une épouse comme ça, non merci. Mieux vaut la donner au bûcher.

- Hahaha ! Quel humour vous avez là.

- Grrr. J'adore le temps ironique de cette phrase, il est..hum.. Excitant !

Il me tira vers la piste de danse et fit signe à l'orchestre de jouer un slow. La foule s'écarta sur notre passage, nous laissons seule sur la piste de danse :

- Je ne te sens pas à l'aise Princesse. Où est donc passé ton agressivité ?

- Je ne suis agressive qu'avec les importuns. Répondis je sèchement.

Il ria :

- Je sens que l'on va extrêmement bien s'entendre Athalia. Et tu peux me tutoyer.

Nous dansâmes ainsi durant plus de 30 minutes. À la fin de la danse, mes pieds étaient en compote, ses souliers en cuir blanc me brouillaient les orteils. Je m'éclipsais discrètement hors de la salle. Il était plus de minuit et la fatigue se faisait sentir de plus en plus intensément :

- Tu pars sans même dire au revoir à ton homme ? S'exclama une voix dans mon dos.

- Au revoir Prince Jehan. Dis je sans même me retourner tout en faisant au revoir de la main.

- Non ! Dit-il.

Il courru vers moi, me fit me retourner et m'embrassa. Son baiser était si doux. Il s'arrêta et dit :

- Comme ça.

Sans savoir pourquoi, en regardant dans ses beaux yeux clairs, je lui rendu son baiser. Et c'est sous ce clair de lune que je le suivis jusqu'à sa chambre...

L'art de la Guerre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant