Chapitre 3

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Le lendemain, ce fut de bonne heure, dans la forêt accolée au comté que nous étions tous sur nos cheveux, à attendre que Bilbon Sacquet veuille bien se présenter pour que l'on puisse partir. Enfin chevaux...je parle pour moi et Gandalf, mon fidèle destrier blanc et noir du nom d'Apache ne m'avait jamais réellement quittée depuis vingt ans, depuis le départ de chez les elfes, ou Haldir, mon meilleur ami, me l'avait offert. Les autres, eux, ne montaient que des poneys, ça doit vous semblez logique le pourquoi du comment non ?

- Il ne viendra pas...

En ayant marre d'attendre, Thorin décida de prendre la route, Gandalf devant, lui juste derrière puis juste après Gloin, qui tirait un poney sans personne dessus, et ainsi de suite jusqu'à mes frères et moi qui fermions la marche. Tout le long certains se plaignaient de la non présence du Hobbit, prétextant que c'était ridicule de faire appel à lui mais que voulez-vous. Soudain, un cris vint nous stopper, cris qui recommença quelques secondes après, nous permettant de distinguer un « attendez ».

De derrière des buissons, Bilbon Sacquet surgit en courant, un énorme sac à dos sur les épaules et son contrat dans les mains.

- Attendez !

Dès qu'il fut devant, près de Gandalf et Thorin, il brandit son contrat sous leurs yeux avant de conclure.

- Je l'ai signé...

Juste devant moi, mes frères ne faisaient que bouger pour tenter de voir jusqu'à ce que Kili ne commence à se plaindre.

- J'y vois rien avec ce soleil...

- Le rayon est carrément dans mon œil.

- Moi aussi, tu comprends ce qu'ils disent ?

- Les garçons ! Ont comprendraient mieux si vous baissiez le volume.

Mes frères s'étaient retournés en même temps sur moi, me jaugeant quelques secondes avant de se tourner à nouveau.

- Je t'avais dit que c'était pas une bonne idée qu'elle vienne Kili, qu'elle allait être plus casse pied que d'habitude.

- Alors premièrement c'est moi qui ait dit ça, toi tu disais « Allez, on chantera des chansons pendant la route, on rigolera ce sera bien »

Je levais les yeux au ciel sous l'imitation de Kili, les laissait se disputer dans leur coin, essayant de comprendre à nouveau la conversation plus loin devant, fronçant les sourcils. Je n'entendit pas vraiment, je vis simplement deux nains faire monter Bilbon sur un poney, j'en conclut donc qu'il était du voyage. Reprenant notre route, j'entendis Bifur crier à Nori derrière lui.

- Allez Nori, faut payer !

C'est vrai, leur stupide paris sur la venu ou non du Hobbit. J'avais parié pour, j'avais vu dans ses yeux quelque chose quand Gandalf lui avait dit qu'il avait quelque chose de spécial que même lui ne soupçonnait pas. C'était évident qu'il viendrait. Je vis les bourses d'argent voler entre eux avant que je ne regarde mes frères juste devant.

- Les garçons ?

D'un coup, et sans qu'ils ne se retournent, je reçu deux bourses de pièces d'or que je rattrapais au vol avant de ricaner.

- Je vous aime !

Mais, d'un coup, j'entendis un cri de halte et je stoppai mon cheval essayant de voir ce qu'il se passait un peu plus loin devant. Bilbon Sacquet avait l'air d'avoir un problème qui nous ralentissait déjà beaucoup.

- Faites demi-tour !

Certains nains le regardaient sans comprendre, d'autres râlaient du fait qu'ils se soient encore arrêtés en chemin.

Quête MortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant