Chapitre 9 🍋

773 33 9
                                    


Le lendemain matin, Aizawa ouvrit lentement les yeux en grognant. Il baissa ensuite la tête et écarquilla les yeux en se rendant compte que Tazu était placé entre ses jambes et qu'il passait sa langue sur toute la longue de son sexe.

- "T-Tazu...
- Bonjour Shota, tu as bien dormi?
- Oui, mais ne fais pas comme si de rien n'était...
- Oh... Il était déjà tout dur quand je me suis réveillé, alors j'ai eu envie d'y goûter...
- Je vois... Fais toi plaisir alors..."

Aizawa referma les yeux et passa sa main dans les cheveux de Tazu tandis que celui-ci prenait le sexe de son amant en bouche. Il faisait des mouvements maladroits, le suçotant, le léchant, découvrant sa saveur. Le héros le laissait faire à sa guise. Déjà parce que c'était très agréable, et parce qu'il voulait lui laisser le loisir de découvrir cet acte par lui-même. L'homme mit sa main sur sa bouche afin de couvrir ses gémissements. Contrairement à la veille, les autres professeurs étaient probablement réveillés et on risquait de les entendre. Aizawa allait jouir lorsque quelqu'un frappa plusieurs fois à la porte. Il lâcha un grognement de frustration, fronçant les sourcils. Il désigna à contrecœur la salle de bain pour que Tazu ailles s'y cacher tandis qu'il enfilait un boxer et un pantalon, se mordant la lèvre lorsque le tissu frotta sur son membre au garde à vous. Il ouvrit ensuite la porte à la volée, contrarié.

- "Putain Hizashi, qu'est-ce que tu veux?!
- T'as l'air d'être d'une humeur massacrante dès le matin, toi... La police est là. Ils veulent interroger le garçon et voir ce qu'ils peuvent faire pour lui trouver un foyer.
- Je vois. Il est sous la douche. Dis leur qu'on arrive dans un quart d'heure.
- Entendu...."

Present Mic lança un regard soupçonneux à son ami, remarquant quelques marques sur sa peau, mais il préféra ne pas faire de commentaire. Il n'était pas suicidaire. Aizawa referma la porte d'un coup sec puis il se rendit dans la salle de bain.

- "La police est là. On se lave rapidement puis on y va, okay?
- D'accord..."

Tazu perdit son sourire mais il ne protesta pas. Ils se douchèrent ensemble, résistant difficilement à la tentation de continuer ce qu'ils avaient commencé. Le contact avec l'eau fraîche eut au moins le mérite de rendormir l'érection de Aizawa. Le duo s'habilla ensuite puis ils se rendirent dans le salon du dortoir et s'installèrent dans le canapé face au policier.

- "Nous avons choisi de t'interroger ici plutôt qu'au poste pour que tu sois plus à l'aise, ça te va?
- Oui, merci, acquiesça timidement Tazu.
- Bien, commençons alors."

Le policier lui posa alors de nombreuses questions pour être sûr d'avoir toutes les informations à propos des mauvais traitements reçus dans le foyer. Ayant lui-même des enfants, il voulait être certain que ces gens allaient être punis pour ce qu'ils avaient fait. Vint ensuite le sujet plus épineux de l'avenir de Tazu.

- "Je dois avouer que c'est une vraie galère de trouver une solution pour tous les enfants. La plupart des autres foyers sont déjà pleins... Mais on ne peut pas non plus jeter ces gamins à la rue.
- J'ai une proposition, déclara Aizawa, sous le regard étonné de Tazu.
- Je vous écoute.
- Tazu sera majeur l'année prochaine. Je suis d'accord pour me porter garant de lui pendant une année. Je paierais pour son appartement et pour une formation professionnalisante, s'il le souhaite. Je subviendrais à ses besoins jusqu'à ce qu'il soit capable de le faire lui-même. Je sais qu'il ne peut pas rester ici, mais je pense que ça ne devrait pas poser de problème que je devienne son tuteur, n'est-ce pas?
- Je trouve que c'est une bonne solution. La protection de l'enfance vous contactera pour vous donner son accord et vous faire remplir les papiers nécessaires. Je pense que ce serait ce qui est le mieux pour ce garçon. Il est grand, mais il a encore besoin de la protection d'un adulte. Il restera juste la question du nom. On ne peut pas simplement écrire Tazu dans les registres, vous comprenez.
- Évidemment.
- Je..., hésita Tazu. Je m'appelle Yaoru Shino.
- Tu m'avais dit que tu ne savais pas comment tu t'appelais, dit Aizawa, les sourcils froncés.
- Et c'était la vérité. Je m'en suis souvenu quand j'étais au foyer. Tous les autres souvenirs aussi sont revenus... Mes parents...
- Qu'est-ce qui leur est arrivé?...
- Ils ont... Ils ont été tués lorsque j'ai été kidnappé par le savant fou. J'avais une vie normale avant... J'avais même des bonnes notes à l'école... Et à cause de lui, tout m'a été enlevé...
- Je suis désolé pour toi, Tazu..., soupira Aizawa, incapable de résister au besoin de passer sa main dans les cheveux du garçon pour le réconforter. Mais maintenant ça va aller mieux, okay?
- Oui, grâce à toi..."

Le héros se retint de trop sourire pour ne pas attirer davantage l'attention du policier.

Les jours suivants passèrent vite. Aizawa avait demandé à ce qu'un autre professeur s'occupe de ses cours afin de pouvoir gérer toutes les démarches administratives. Il avait trouvé un appartement pour Tazu, qui n'était situé qu'à quelques rues du lycée. De plus, il avait appris que le garçon souhaitait faire des études en pâtisserie, par conséquent il lui avait trouvé une formation. Ils avaient l'impression de courir dans tous les sens, mais bientôt, la routine reprendrait sa place.


Ils venaient d'installer les derniers cartons dans l'appartement. Épuisés, ils se laissèrent tomber sur le canapé. Tazu en profita pour se blottir contre son aîné, le sourire aux lèvres.

- "Jamais je ne pourrais assez te remercier pour tout ce que tu fais pour moi...
- Tu n'as pas à le faire.
- Mais ça me tient à coeur...
- Je veux juste que... tu sois heureux.
- Et toi, tu l'es?
- Bien sûr que je le suis.
- Je sais que pour le moment ce n'est pas possible mais... quand je serai adulte, tu voudras bien... qu'on officialise notre relation?
- On en reparlera à ce moment-là...
- Oh... d'accord..., répondit Tazu en faisant la moue.
- Ne fais pas cette tête. C'est pas que j'ai honte de toi ou quoi que ce soit. Mais je suis un héros, et mon alter me rend dangereux pour les vilains. J'ai pas envie qu'ils s'en prennent à toi s'ils apprennent qu'on est ensemble. Tu as déjà assez souffert.
- Je comprends... Mais je compte m'entrainer dur pour savoir me défendre tout seul! Je vais me mettre à la boxe et prendre des cours de self-défense, comme ça tu n'auras pas à tout le temps t'inquiéter pour moi.
- C'est une bonne idée, même si ça ne m'empêchera pas de m'inquiéter pour toi.
- Parce que je suis faible?...
- Non, parce que je t'aime, vilain chaton.
- O-oh, bégaya Tazu en rougissant jusqu'aux oreilles. Je t'aime aussi, Shota.
- T'as intérêt en même temps."

Ils échangèrent un léger rire avant de s'embrasser tendrement. Ils allaient devoir continuer à se cacher, mais ça ne les empêcherait pas de s'aimer, et c'est tout ce qui importait.






Image trouvée sur Pinterest: https://www.pinterest.fr/pin/764274999263145394/

Le chaton égaré (Aizawa X OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant