Le chaton égaré (Aizawa X OC)

Chapitre 8 🍋

Le lendemain matin, Aizawa fut réveillé par de doux baisers sur sa joue. Il ouvrit lentement les yeux en souriant.

- "Salut, petit chat. Comment tu te sens?
- Je vais bien, je guéris vite, ne t'en fais pas. Il paraît que la salive de chat est un bon cicatrisant!
- Je vois... Tant mieux alors... "

Le héros attira le jeune homme contre lui et l'embrassa tendrement avant de l'observer pour être sûr qu'il n'avait pas de blessure grave. Après avoir détaillé son corps, il porta son attention sur les mains de Tazu, qui étaient en train de passer sous son t-shirt pour aller caresser ses abdominaux.

- "Tazu?...
- Tu sais... je t'ai dit que... j'avais fait des recherches...
- Oui... et donc?...
- Eh bien, j'ai pas juste fait des recherches...
- Comment ça?
- Bah... ils ont dit qu'il valait mieux s'entrainer un peu pour ne pas trop avoir mal, et vu que quand tu prenais ta douche j'ai vu que tu avais un gros pénis... je me suis dit qu'il valait mieux que je sache à quoi m'attendre... Du coup j'ai regardé des vidéos pour voir comment on faisait avec les doigts, et maintenant j'ai presque plus mal du tout quand je le fais!
- Q-Quoi?!"

Aizawa le regardait, les yeux ronds, complètement sous le choc. Son cœur s'accéléra tandis qu'il sentit son membre gonfler dans son pantalon lorsqu'il se mit à imaginer Tazu en train de s'entraîner à élargir son anus avec ses doigts. Le héros avait soudain très chaud et il sentait son self control partir en fumée.

- "Putain...
- Quoi? J'aurai pas dû? Tu es fâché? Je savais pas que c'était pas bien, je suis désolé!
- Ne t'excuse pas, tu n'as rien fait de mal. C'est juste que...
- Que quoi...
- J'ai encore plus envie de te sauter dessus maintenant, grogna Aizawa tout bas, au bord de l'implosion.
- Oh... Tu veux que je te montre alors?
- Me montrer quoi?
- Bah mon entraînement!
- .... Je peux pas dire non à ça... Vas juste vérifier avant que la porte est bien fermée à clé...
- Okay!"

Tazu se leva, affichant un immense sourire, puis il alla vérifier si la porte était bien verrouillée. Il se déshabilla ensuite lentement avant de revenir sur le lit. Il était rouge jusqu'aux oreilles, pourtant il semblait sûr de lui. Combien de fois s'était-il entraîné, seul dans sa chambre?... Il mit ensuite deux de ses doigts dans sa bouche et fit tourner sa langue autour afin de les humidifier. Aizawa ne le quittait pas du regard, le souffle court. Il devait se faire violence pour ne pas bouger. Il ne voulait pas gâcher ce magnifique spectacle en perdant le contrôle trop tôt. Tazu s'appuya ensuite contre la tête de lit, dans une position mi-assise mi-allongée et il écarta ses jambes. Il les redressa légèrement avant de retracer lentement le contour de son anus avec ses doigts désormais humides. Il ferma ensuite les yeux lorsqu'il inséra ses doigts en lui, laissant échapper un doux gémissement. Il entama de lents mouvements, bougeant ses doigts comme des ciseaux pour écarter ses chairs, accélérant parfois le rythme. Aizawa ne le quittait toujours pas du regard. Il se mordait la lèvre inférieure pour se forcer au calme, mais les gémissements que le jeune homme lâchait l'excitaient au plus au point. Après quelques minutes, il finit par craquer. Il se redressa et se déshabilla puis il se plaça au-dessus du garçon et l'embrassa à pleine bouche. Tazu gémit alors un peu plus fort tandis qu'il sentait les mains de son aîné se balader avidement sur sa peau, retraçant les courbes de son corps, maltraitant ses tétons, caressant son membre et ses bourses. Mais Aizawa n'arrivait plus à se faire aussi doux qu'il l'aurait voulu. Son membre était tellement durci qu'il connaissait à lui faire mal. Il rompit le baiser et plongea son regard dans celui du jeune homme.

- "Tu es sûr de vouloir aller jusqu'au bout?
- Oui... s'il te plait, Shota...
- D'accord... Je vais tâcher d'être doux. N'hésite pas à me dire si tu as mal ou quoi que ce soit, d'accord?
- C'est promis!"

Aizawa sourit puis il ouvrit le tiroir de la table de chevet et en sortit un préservatif. Il l'enfila et entendit Tazu déglutir tandis qu'il regardait son érection avec un mélange de désir et d'appréhension. Aizawa se plaça ensuite entre ses jambes et les redressa davantage tout en caressant ses hanches. Il frotta ensuite son gland contre l'entrée de son cadet, le faisant alors soupirer d'aise. Il le pénétra lentement et arrêta de bouger quand il vit Tazu grimacer. Il lui laissa le temps de s'habituer à l'intrusion avant d'enfoncer son membre entier en lui, puis il arrêta à nouveau tout mouvement. Le souffle du jeune homme était court, ses joues étaient rouges et ses yeux un peu humides.

- "Ça va, petit chat?
- O-oui... ça fait un peu mal, mais ça va. Je suis tout rempli!"

Aizawa laissa échapper un petit rire puis il embrassa tendrement son amant avant de commencer de lents va et vient. Il prenait son temps, analysant les réactions de Tazu pour ne pas lui faire mal. Lorsqu'il sentit que la douleur avait laissé place au plaisir, il se permit d'accélérer un peu ses mouvements, enfonçant son membre jusqu'à la garde à chaque fois. Les gémissements du cadet prirent alors de l'ampleur tandis qu'il laissait sa tête partir en arrière sous la sensation plus que exquise. De son côté, Aizawa ferma les yeux, savourant l'étroitesse qui entourait son membre. Des grognements rauques de plaisir passaient la barrière de ses lèvres, se répercutant dans sa cage thoracique et sa gorge. Lorsque l'orgasme se fit plus proche, leurs lèvres se retrouvèrent. Aizawa passa sa main entre leurs deux corps afin de s'occuper du membre du garçon. Il voulait qu'ils jouissent en même temps. Leurs coups de reins se firent alors plus brutaux, Tazu s'activant tout autant. Il s'accrochait au dos du héros comme si sa vie en dépendait. Son dernier cri d'extase se répercuta dans la chambre tandis qu'ils atteignaient l'orgasme pratiquement en même temps. Le souffle court, Aizawa roula encore un peu des hanches pour prolonger les sensations, puis il se redressa. Il retira le préservatif, le noua puis le jeta dans la poubelle avant de s'allonger à côté de son amant, qui essayait tant bien que mal de reprendre ses esprits et de calmer sa respiration haletante.

- "Ça va?
- C'était... woaw... On pourra le refaire?
- Avec grand plaisir.
- Mais je savais pas que c'était aussi fatigant...
- On travaillera ton endurance si tu veux.
- Oui, parce que j'aurai aimé que ça ne s'arrête jamais!
- Même les bonnes choses ont une fin", dit Aizawa en riant doucement.

Le héros entoura ensuite ses bras autour du corps fin de son cadet et le serra contre lui. Il déposa un baiser sur sa tête et ferma les yeux. Lui aussi sentait la fatigue lui tomber dessus. Ils ne tardèrent donc pas à s'endormir, blottis l'un contre l'autre.

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