Chapitre 15- Mes sentiments pour toi

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(Pvd Asta) 

Je l'embrasse. Je l'embrasse, parce qu'il parle comme s'il allait pleurer, parce qu'il continue de se rabaisser, parce qu'il est beau. Parce qu'il m'est cher. Je l'embrasse et je ne fuirais pas cette fois-ci.

Je passe mes bras autour de ses épaules et le pousse en me mettant sur la pointe des pieds. Dès que mes lèvres se détachent, je blottis ma tête dans son cou. J'en profite pour respirer son odeur: il sent bon, comme la rosée du matin. C'est vraiment agréable.

-Tu ne vas pas partir?

Je me détache de lui pour regarder son visage, étonné. Il a parler comme s'il le demandait vraiment, sans aucune mauvaises pensées. Comme un enfant.

-Non. Je ne vais pas partir, donc serre-moi fort.

Hésitant, il glisse ses mains autour de mon dos sans me toucher vraiment.

-J'ai dis enlace-moi. Comme ça, je rajoute en agrippant ses bras et en les serrant autour de ma taille. Tu peux le faire.

Il me regarde, mords sa lèvre, et puis il m'enserre de ses longs bras. J'en fais tout autant pendant que j'enfuis mon visage dans son torse.

Je le sens reposer sa tête sur la mienne:

-J'ai vraiment le droit? Pourquoi tu fais ça, Asta?

-Hum... je grogne. Tu es doux. Et chaud.

-Ne joue pas avec moi s'il te plait.

Il relève ses yeux en me forçant à regarder à travers eux. Je détourne aussitôt le regard.

-Je ne joue pas...

Je rougis, cette position est vraiment gênante. Qu'est-ce qui m'as pris de me mettre aussi prêt de lui pour parler comme ça? Mon coeur ne va pas faire vieux os.

-Arrête d'éviter mon regard, souffle-t-il, légèrement irrité. C'est toi qui m'as dit de te regarder, et maintenant c'est toi qui m'esquive?

-C'est pas vraiment ça, je bégaie. Cette position est un peu trop proche...

-C'est toi qui nous as mis comme ça.

Il me serre de toute ses forces en enfouissant son visage dans mes cheveux.

Je dois être fou. Pourquoi mon coeur bat-il aussi fort? Mes bras le rapprochent encore de moi même si je ne le veux pas.

-Asta... grogne-t-il d'une voix rauque qui me fait un frisson tout le long de ma colonne vertébrale. 

Pourquoi je suis aussi pendu à ses paroles? Sa voix est si séduisante...

Sans m'en apercevoir, ses iris sont devant les miens.

-Asta, pourquoi ce baiser? me murmure-t-il.

Je dois être fou...

-Asta, pourquoi m'avoir embrassé?

Son souffle chaud fait frissonner mes lèvres.

Je dois être fou... Je l'embrasse à nouveau. Juste délicatement, cette fois-ci. Aussi fugace qu'un souffle de vent.

Et je suis vraiment devenu fou, puisque je dis:

-Parce que je t'appartiens. Tu m'as fait perdre la tête.

Il est figé. Et il le reste pendant un bon bout de temps. Tellement de temps que je n'en peux plus:

-Y-Yuno... je le supplie, cramoisi d'embarras. J-Je t'en conjure, fais quelque chose... C'est beaucoup trop gênant pour moi là...

-Mmh.

Il me serre contre lui, tout à coup, et je dirais même plus: il m'écrase. Je ne veux pas le repousser et encore moins physiquement, mais là, si ça continue, je vais finir aussi plat qu'une crêpe.

-Yuno... Yuno! Trop fort, trop fort!

-Désolé...

Il me relâche un peu et j'apprécie cette fois l'étreinte, douce, calme et pleines de promesses. Puis il descend doucement sa tête vers la mienne, et, timidement:

-Je peux?

-O-Okay...

Il m'embrasse, d'abord gentiment et légèrement comme une caresse, puis plus sauvagement, comme pour de rattraper tout le temps où il n'avait pas pu le faire. Nous finissons haletants, rougis, et je suis pendu à ses lèvres.

-Je n'y crois pas, murmura-t-il, j'ai peur de me réveiller demain et de découvrir que tout ça n'est qu'un rêve.

-Ça n'arrivera pas. Viens par là, je lui indique en quittant ses bras.

Nous nous allongeons sur le gazon non loin de l'église de notre enfance, et nous commençons à parler des étoiles. Doucement, il m'attrape la main et je me rapproche de lui, collant épaule contre épaule. Je ne sais pas trop combien de temps s'est écoulé ainsi, mais je finis par m'endormir sous la lune, ses bras autour de moi.


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Salut!

J'ai eu l'humble plaisir d'avoir eu affaire à une penitus defectum, soit plus couramment... UNE PANNE D'INTERNET ! Heureusement elle est enfin fini 🙏🙏 (Comment google traduction sait-il dire internet en latin? Mystère...)

Avez-vous remarqué ce magnifique procédé? "Mon coeur ne va pas faire vieux os." Ou peut-être que j'ai un humour pourri de littéraire et que c'est pas bien en vrai.

Chapitre court mais intense! Et je vous dis à la prochaine ^^

Ô mon beau miroir ( Yuno x Asta )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant