𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝑰𝑰𝑿

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" 𝐿𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒̂𝑣𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑠'𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙'𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛." Anonyme


J'ai fais une connerie. En voyant Granger s'enfoncer dans le lac, la panique m'envahit. Je regarde autour de moi, affolé. Personne. Je soupire et me lance dans le lac, ma baguette en mains. Je nage, je nage... jusqu'à ce que je la trouve à dix mètres de profondeur, en train de couler de plus en plus, inconsciente. Je l'attrape par la taille et remonte le plus rapidement possible car je sais que l'air va me manquer. Arrivés à l'air libre, je la dépose sur l'herbe. Ses cheveux sont mouillés et ont ondulés avec l'eau. Sa robe de sorcier de avec le blason des Bouffondors est trempée, ce qui moule son corps. Elle a de très belles formes...

Qu'est-ce-que je raconte ?

Attendez... MAIS QU'EST-CE-QUE JE VIENS DE FAIRE ?! J'ai sauvé Hermione Granger ?! 

Avant que je puisse réfléchir, je la vois ouvrir les yeux puis toussoter, cracher de l'eau dans l'herbe, puis ses yeux noisette se posent sur moi. Son visage exprime la surprise, puis  la colère. Alors que je suis toujours à genoux à côté de son corps allongé, elle se relève, s'assoie et me gifle. 

- T'es un gros connard ! 

Puis elle se met debout. Je l'imite.

- Même pas un merci ? je m'offusque. 

- Merci de quoi ?! Si tu ne m'avais pas jeter dans l'eau, rien de cela ne serait arrivé ! 

Puis elle tourne les talons, et s'en va vers le château, en essorant ses cheveux et sa robe. Granger est une fille insupportablement détestable et invivable. Je plains décidément son mari plus tard.  

Alors, je rentre moi aussi vers le château, quelques minutes plus tard, après avoir réfléchis plus profondément à mon acte. Mais bien évidemment, il fallait que je trouve eux, sur mon chemin. 

- Potter et Weasmoche... ma beauté est vraiment universelle à ce que je vois ! 

- Ta gueule Malefoy, lance Weasmoche, qu'est-ce-que t'as fait à Hermione ? 

- Absolument rien, je mens. 

Bah quoi, c'est vrai. S'ils voulaient vraiment fouiner, qu'ils aillent lui demander. 

- On t'as vu avec elle au lac. Et là, comme par hasard, elle rentre trempée jusqu'aux os, réplique Potter. 

- Ce n'est pas mon devoir de faire le maître nageur sur le lac, Potter. Si elle sait pas nager et qu'elle s'est noyée, je n'y peux rien. Qu'elle aille prendre des cours. 

- Elle ne nous as rien dit quand on lui as demander. Mais on est à peu près sûr que c'est de ta faute, continue Weasley ses petits yeux presque porcins trahissant sa colère ( oui oui, j'étais obligée de mettre l'adjectif " porcin" parce que je déteste Ron de tout mon cœur

- Qu'est-ce-que t'en sais la belette ? Elle est majeur, je suis majeur, vous êtes majeurs - bien que j'en doute par votre degré de maturité - alors on fait absolument ce qu'on veut ! Si vous avez des comptes à lui rendre à elle, faites le. Mais vous n'obtiendrez rien de ma personne car je ne vais pas me soumettre aux deux plus gros imbéciles de cette planète. Et au fait Weasley, je trouve que tu t'es trop empiffré chez toi. Tu bouche le passage. 

Puis sans attendre leur réponse, je les bouscule pour  partir à pas rapides pour me rendre dans ma salle commune. Je ne trouverais jamais les mots assez forts pour décrire ces crétins prétentieux qui se croient au dessus de tout le monde juste parce qu'ils ont sauvés le monde.

- Belliciste, je dis au tableau des Serpentards. 

- Car la paix n'atteint que les naïfs, répond la toile et pivotant. 

Je rentre dans la salle, en arrangeant ma robe de sorcier. Lorsque j'arrive, l'ambiance est comme d'habitude. 

Pansy discute de mode ou de je ne sais quoi avec les sœurs Greengrass et d'autres serpentardes, Blaise explique comment utiliser un four à quelques serpentards intéressés et Théo parle de ces vacances au Canada avec ses amis. 

- Hé ! Dray ! me crie Pansy. 

Je la rejoins elle et son groupe de filles et m'assoie à côté d'elle. Elle a un étrange sourire sur le visage. 

- Ne le dis pas à Blaise hein, normalement j'ai pas le droit de t'aider à trouver une copine, mais je ne vais pas écouter cette tête de graine, elle me dit à voix basse pour pas que Blaise à l'autre bout de la pièce circulaire l'entende. 

J'ai un très mauvais pressentiment.

- Alors, voilà : je te présente Hailey Spencer, entame-t-elle en me montrant une fille blonde qui faisait partie du cercle de filles, c'est une américaine et la fille d'une amie à ma mère. Elle à dû quitter Ilvermorny pour venir en Ecosse, et là voilà ici. Elle est célibataire et franchement, ajoute-t-elle à voix plus basse, je pense qu'elle est pas repoussante.  

Effectivement, elle est passable. Elle a des cheveux blonds, comme Daphnée, longs, ondulés, des yeux marrons, une belle peau, un beau visage. Enfin bref, du vu et du revu. Après, je ne vais pas laisser l'occasion à Blaise de gagner son pari ( surtout quand on pari que je n'aurais pas de petite copine, beau comme je suis ) alors c'est à prendre ou à laisser. Par contre, si c'est un genre de fille explosive comme Pansy, je ne pense pas que ça va aller. 

Je préfère les filles plus... dociles. 

- Elle te trouve très beau, continue Pansy toujours à voix basse tandis que les filles de son groupe reprenaient leur conversations. 

- Comment ? Elle ne m'a jamais vue ! 

- Euh... j'ai pris une photo de toi dans ta chambre et...

- Tu as FOUILLER DANS MES AFFAIRES ?! 

- Tais toi imbécile ! me réprimande-t-elle, j'ai juste trouvé une foutue photo ! Et puis quoi, qu'est-ce-que tu voulais que je trouve ? Enfin bref, je lui ai montrer la photo et elle avait littéralement des étoiles dans les yeux ! 

- Quelle photo lui as-tu montré ? je demande méfiant. 

- Oh... tu sais, celle sur la plage, au début des vacances...

- PARDON ?!

Habituellement, je n'aurai pas réagi ainsi. Au contraire, j'aurai été heureux qu'une fille ai pu profiter de cette vue sur mon corps. Mais là, cette fille, je ne l'avais pas choisie. 

- Calme toi par Merlin ! C'est pas la mort non plus ! réplique Pansy. 

- Ecoute Pans', pour cette fois ça passe, mais la prochaine fois je t'étrangle. 

- C'est ça. Je suis trop mignonne pour que tu le fasse, répond-t-elle à ma menace avec un sourire niais.

- Pansy...

- Ta gueule et va profiter de ta future femme, me coupe-t-elle en me donnant une tape dans le dos. 

- Tu me la met déjà dans la poche ? je m'étonne. 

- Drago, tu as toutes les filles dans ta poche. 

- Même toi ? je taquine.

- Je ne suis pas une fille conne moi.

- Tu es incroyablement chiante. 

- Merci !


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𝐒𝐭𝐨𝐧𝐞 𝐇𝐞𝐚𝐫𝐭┃Tome I┃ DramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant