𝐒𝐭𝐨𝐧𝐞 𝐇𝐞𝐚𝐫𝐭┃Tome I┃ Dramione

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝑿

" 𝑇𝑜𝑢𝑟𝑛𝑒 𝑡𝑜𝑖 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑒𝑖𝑙 𝑒𝑡 𝑙'𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑑𝑒𝑟𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑖. " Proverbe maori

J'aime bien Hailey. Elle est douce, gentille très timide. Tant mieux, parce que si je m'étais retrouvée avec une Pansy numéro deux... par Merlin non.

Mais je m'en lasse un peu. Enfin, c'est pas sa faute hein, mais je veux dire : je me rend compte que les filles douces et sans caractère bah, ça lasse au bout d'un moment. 

Alors oui on parle, on rigole mais je veux dire : y'a pas d'interactions. Elle passe  surtout la plus grande partie de son temps à m'accrocher le bras. 

Et en plus, toutes les filles avec lesquelles j'ai couché auparavant étaient toutes comme elle ( en grande majorité ) : blondes, douces, dociles et timides. Elles ont pas de caractère et je ne vois pas de personnalité en elles. Elles sont comme... vides. Comme des poupées, amusantes un instant puis lassante à la fin. Douces comme des poupées et belles comme des poupées aussi. Cette fille n'a pas d'imperfections et c'est bien ça qui gêne. Elle est trop parfaite pour être intéressante, parce que, la perfection, c'est... c'est trop parfait. Oui ce que je dis n'a pas de sens, je délire complet. 

Mais je suis bien décidé à faire perdre le pari de Blaise et donc, je vais rester avec  elle un minimum de temps. Peut être un mois ou deux. C'est déjà beaucoup pour moi, le coureur de jupons. 

- Ca te dirait d'aller à Pré-au-Lard ensemble samedi ? J'ai vu une affiche qui disait que la prochaine sortie serait ce week end..., demande Hailey timidement alors que je me baladais avec elle dans les jardins. 

Je ne voulais pas trop passer ma journée avec une fille qui ne faisait que rigoler mièvrement à mes blagues nulles et à répondre "oui" à chaque fois que je lui pose une question, mais pour ne pas être méchant, je répond :

- Evidemment, Hailey.

Et voilà comment gâcher son samedi. Lorsque je rentre au dortoir, le soir même je discute avec Pansy de Hailey. 

- Alors, elle est pas mal hein ? s'enthousiasme -t-elle alors que je faisait mine de jouer une partie d'échecs sorciers dans la salle commune. 

- Mouais... 

- Quoi "mouais" ? Je m'emmerde de fou pour te trouver une copine et toi du me dis qu'elle est "mouais" ?! s'offence-t-elle. 

- Calme toi ! Elle est passable, ça va. Jolie, gentille, douce bref la routine. 

- La routine ?! s'énerve-t-elle. 

- Pans' : je fréquentais des filles comme ça toutes les nuits pendant les vacances ! Je m'en lasse au bout d'un moment. 

- Tu préférais peut être une fille colérique, impulsive et susceptible ? s'enflamme-t-elle. 

- Non ! Mais je veux quelque chose de différent, Pansy. Je veux sortir de la routine...

- Oh et bah tu sais quoi Drago ? crache-t-elle en se levant le regard noir, va épouser Granger et puis on en parle plus, enculé !

Et puis elle s'en va. Qu'est-ce-qu'elle viens de dire ? Que j'aille épouser Granger ?! Cette phrase était pourtant si simple et idiote... mais pourquoi me reste-t-elle bloquée quand l'esprit ? 

Epouser Granger... non mais quelle idée aussi ! Je suis tellement perdu dans mes pensées que je ne remarque pas Blaise qui viens s'asseoir en face de moi, prenant la place de Pansy. 

- Hé, Pans' à l'air vraiment vénère, entame-t-il en jetant des coups d'œil vers elle.

- Je te le dis pas, je me désespère. 

- C'est à propos de quoi ? Me dis pas qu'elle à voulu sortir avec toi ? s'inquiète-t-il, et que t'as refusé ? s'empresse-t-il d'ajouter. 

Pansy et moi sommes sortis ensemble en troisième, quatrième, cinquième et sixième année. Mais on s'est larguer mutuellement et ce fut bien la première fille à l'avoir fait. C'est pour ça que nous sommes restés amis, de toute manière nous l'étions déjà au départ. Et puis c'est devenu ma meilleure amie. Mais maintenant, je sais pertinemment qu'elle ne ressent plus rien pour moi. 

- Jamais de la vie, tu le sais bien. Non, juste qu'elle à perdu aux échecs..., je mens.

Blaise arque un sourcil. Il n'est pas dupe. Mais il n'insiste pas.

- Cette fille est incroyablement folle, lance-t-il. 

Mais au fond je sais bien que c'est cette folie et cette positivité presque spontanée que Blaise adore chez elle. Ils vont bien finir par se trouver ces deux là. 

Je souhaite bonne nuit à Blaise, et à Pansy ( qui me répond "connard" bref la routine ) et je monte me coucher, heureux de ne plus avoir Hailey dans les pattes. Ca se voit peut être pas mais une fille, c'est très envahissant. 

Le lendemain arrive et je me lève le matin pour aller manger dans la grande salle. J'ai remarqué depuis ma place que Granger s'était mise à se maquiller. J'ai du mal à le réaliser mais ça la rendait belle. Pardon. 

Nous ne nous étions pas parler depuis l'accident du lac. Et j'en suis heureux. Au lieu de cela, elle me lance des regards meurtriers à chaque fois qu'on se croise et ça me faire rire. Cette situation est tellement amusante. 

Alors que je discutais avec Blaise et tentait de m'expliquer avec Pansy qui me faisait un geste très grossier de la main à chaque fois que je lui adressais la parole, McGonagall claqua des mains. 

- Très chers élèves ? 

Tout le monde se tut.

- Nous avons une terrible nouvelle à vous annoncer. Il y a à peine quelques minutes, nous avons retrouver le corps d'une élève de Poufsouffle, Hannah Abbot, aux abords de la Forêt Interdite. 

C'était la stupéfaction. Tous les élèves émirent des " Oh !" tellement bruyants que McGonagall fut obliger de retaper dans ces mains. 

- Malheureusement, elle est décédée. 

L'annonce de trop. Les élèves de la table des Poufsouffles se sont mis à se lever et tous en même temps, à ordonner des explications ce qui donner un bafouillage indescriptible et incompréhensible. Les Gryffondors et les Serdaigles étaient littéralement déboussolés. Je remarque Granger à la tête de quelqu'un qui vient de voir je ne sais quoi. 

- Taisez vous ! A côté de son corps, pourtant sans blessures, se trouvait une... une rose... brûlée... et un chou mordeur de Chine, une espèce très rare d'après Pomona..., explique McGonagall extrêmement confuse.

- Elle cherchait à en avoir depuis des années ! hurle un élève de Poufsouffle. 

Je vois la surprise se lire dans les yeux de McGonagall. 

- Les élèves qui auront des pistes ou des choses à dire sur cet accident viendrons me voir dans mon bureau demain matin, continue-t-elle d'une voix moins stable, et son enterrement, continue-t-elle le visage sombre, se déroulera quand la famille le souhaitera. Cette date est pour le moment indéfinie.

Puis sur ce, les conversations reprennent. Personne ne s'inquiète plus que ça ?!

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