𝐒𝐭𝐨𝐧𝐞 𝐇𝐞𝐚𝐫𝐭┃Tome I┃ Dramione

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝑿𝑰𝑽

" 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑒𝑠𝑝𝑒́𝑟𝑒𝑟, 𝑎𝑢 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑑'𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒́𝑐̧𝑢. 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑒́𝑝𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑎𝑢 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑑'𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑏𝑙𝑒𝑠𝑠𝑒́, 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑎𝑢 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑑'𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑒́. 𝐶𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑣𝑎𝑢𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑖𝑛𝑒 𝑑'𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑒́𝑐𝑢 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑚𝑒𝑡 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒́𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟. " Gilles Legardinier

Granger est une personne vraiment étrange. Insupportable 90% du temps, et... sympa 10%. Je ne comprendrais jamais ces Gryffondors bipolaires. Jamais. 

Je me rend alors au bureau de McGonagall. 

- Mot de passe ? demande l'ignoble gargouille.

- Putain c'est quoi le foutu mot de passe encore ?! Vous vous foutez de ma gueule ? J'ai pas toute ma journée ! 

- Gomme à la cerise, lance une voix sévère derrière moi.

Je me retourne et voit McGonagall. Je fais mon plus beau sourire innocent et elle me fait monter en levant les yeux. J'imagine son stress et la tension qu'elle porte depuis qu'Hannah Abbot est morte. 

- Que puis-je faire pour vous Mr Malefoy ? dit-elle d'une voix agacée tandis qu'elle s'était installée à l'ancien bureau de Dumbledore.

- Professeure, je vais aller droit au but : de quelle couleur était à rose brûlée à côté du corps d'Hannah ? 

Elle écarquille les yeux, eut un haut-le-corps et pris sa tête dans ses mains. 

- Pourquoi avait vous besoin de savoir cette information ? dit elle sèchement. 

- Je... euh... par... curiosité..., j'invente. 

- Par CURIOSITE ? répète-t-elle avec dureté. 

- Mais, s'il vous plaît, je... j'aide Grang... Miss Granger...

- Vous aidez Miss Granger ?! répète-t-elle pour la seconde fois avec le plus de noirceur dans son regard, je n'ai jamais entendu une suite si illogique de mensonges dans ma vie ! Vous ne me bernerez pas ! 

- Souhaitez vous que j'apporte Miss Granger ici même ? je demande en soupirant, sentant que la discussion allait être longue.

Elle parait déconcertée. 

- Je ne veux pas d'un autre cadavre dans ce château, se contente-t-elle de répondre en triant ses papiers. 

- Pardon ? 

Je rêve ou elle venait de m'accuser d'avoir assassiné Hannah Abbot ?

- Je doute que Miss Granger souhaite venir de son plein gré avec vous. Il est fort probable que si je vous accorde cette... faveur, elle finisse torturée à coups de... je n'en sais rien : d'endoloris sûrement, car elle n'aura pas voulu vous suivre. 

- Vous pensez vraiment que je serais capable de...

- Je ne suis sûre de rien en ce moment. Cette école dérive une nouvelle fois, alors que nous étions tous censés reprendre un bon départ. Mais non, il fallait que quelqu'un vienne jouer les rabat-joie en rajoutant une élève à la liste des morts à Poudlard.

Elle pousse un soupir avant de reprendre :

- Elle était blanche. Avant d'être brûlée par la magie, nous avons trouvé qu'elle était blanche. 

Une bouffée de joie me vient. 

- Merci, professeure.

Et avant que je quitte la salle, elle me lance :

- Si vous trouvez quoi que se soit, prenez la peine de me prévenir. 

Je suis surpris mais je répond :

- Très bien professeure.

Je n'ai jamais eu de respect pour Minerva McGonagall. Elle représentait les Bouffondors et donc : représentait Potter. Pour moi, elle était comme Rogue avec les Serpentards : elle favorisait les élèves de sa maison. Mais elle n'a jamais fait une telle chose. Au contraire, elle n'hésitait pas à leur enlever des points dès qu'il le fallait.

Mais à ce moment précis, McGonagall est remontée dans mon estime. Je me rend alors vers la bibliothèque, heureux de pouvoir servir à quelque chose, mais lorsque j'ouvre la double porte, je me rend compte qu'elle n'est plus là, Hermione. Mon regard se jette sur la comtoise magique. 

Vingt trois heures vingt. Elle doit très certainement être rentrée. Je remarque Mrs Pince qui commence à ranger ses affaires, mais ne m'a pas vu. Quand soudainement, mes yeux se posent sur un papier sur la table ou se trouvait Granger. 

" Désolé de t'avoir laisser là. Mais Ron et Harry sont arrivés et m'ont en quelques sortes, obligée, à les suivre au dortoir car d'après eux, si je continuais à trop travailler, je risquerais de perdre la tête. Non mais n'importe quoi eux. Je t'écris ça dans mon dortoir, et je vais dans quelques minutes me lever discrètement en cherchant comme excuse d'aller à l'infirmerie, et le déposer sur la table ou nous nous trouvions. 

J'espère vraiment que tu as réussi à avoir ta réponse concernant la rose avec McGonagall. Ca nous serais d'une grande aide ! 

En attendant, je "

Je ? Je quoi ? Super, je ne connais pas la suite ; ce doit être Weasmoche ou Potter qui a débarqué, sûrement. 

- Par Merlin, Mr Malefoy que faîtes vous ici à une heure pareille ? me demande Mrs Pince tandis qu'elle éteignait les lampes avec sa baguette.

- Je euh... j'avais oublier mes affaires... et...

- Peu importe. Retournez dans votre dortoir de suite ! Ou je devrais prévenir Horace...

- Non, non ! je m'empresse de répondre.

Puis je quitte la bibliothèque, la lettre de Granger froissée dans ma main. Lorsque j'arrive dans le dortoir des Serpentards, Blaise et Pansy m'attendait dans la salle commune verte et argent, à côté du feu.

- Mais vous êtes fous ma parole ! Que faîtes vous encore debout ?! je m'étonne alors que le portrait se refermait derrière moi. 

- Putain Drago ! lance Pansy.

Elle se lève, ses cheveux noirs avec une mèche rose se secouant autour de sa tête, et me frappe l'épaule. 

- Est-ce-que tu sais au moins, qu'on s'est FAIT UN SANG DE GOBELIN pour toi ?! s'emporte-t-elle, ou alors TU T'EN FOUS ?!

- Woh ! je me défend, calme toi ! 

Dire ça à Pansy, c'est comme parler à un mur. 

- Hé c'est vrai mec, rétorque Blaise toujours assis sur le canapé, on se demandait ou t'étais. 

- Et vous pouviez pas juste dormir ? je demande, atterré. 

- Tu sais à force de vivre en colocation, on a du mal à s'endormir en l'absence de l'un de nous, justifie Blaise.

- Mais peu importe ! Qu'est-ce-que tu foutais là bas ? Me dit pas que t'avais des nausées !? Alors oui ok, tu as manger de la dinde ce soir mais c'est pas une raison pour passer DEUX PUTAINS D'HEURE AU TOILETTES pour gerber ! quémande Pansy en retournant s'asseoir. 

A force de crier, elle réveillera nos autres, colocataires, pour l'année.  Je m'assoie également et cherche une excuse plausible. 

Ou je peux aussi tout leur dire ?

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