𝐉𝐄 𝐓'𝐀𝐈𝐌𝐄 𝐄𝐓 𝐉𝐄 𝐓'𝐀𝐈𝐌𝐄𝐑𝐀𝐈 [ 𝐀𝐎𝐊𝐈𝐒𝐄 ]

Epilogue I

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Ça t'embourinait à ça porte. Il ne voulait pas ouvrir, il savait et se sentais coupable.
Il l'avait appris, oui.
Pas de la bouche des parents de Kise, ou de ses "amis", la génération des miracles. Mais de la pire manière qui soit : À la télévision.

Il s'était installé confortablement sur le canapé, une journée après leur dispute, et c'était la qui l'avait découvert.

Ça a fait la une partout.
Un membre de la génération des miracles était mort, tué par un criminel qui se nommait Etsujiro Hayato.
À cause de ce meurtre, il avait été découvert que Kise n'était pas son premier, loin de là. Il s'amusait à prendre les identités de ceux qu'il tuait, juste pour le plaisir.
Mais quelque part, s'en prendre à Kise avait été le pire choix possible. Il était évident qu'il allait se faire attraper. Le pauvre garçon avait été la dernière pièce de puzzle pour arrêter ce meurtrier.

Etsujiro Hayato allait être condamné, et Aomine ne voulait que ce qu'il méritait : la peine de mort.

─ Daiki c'est moi...

Momoi. Il l'avait reconnu. Puis c'était logique, elle était la seule à prendre soin de lui et à comprendre sa culpabilité. Aomine lui avait tout dit le soir même.

─ Fais moi rentrer s'il te plaît !

L'autopsie avait montré que Kise avait été drogué avant d'être abusé et tué. Torturé aurait été le mot le plus approprié à ce qu'il lui était arrivé.

─ Laisse moi entrer sinon je defonce la porte.

Bien évidemment, elle en était incapable.

Aomine était assis dans son lit, il regardait l'ombre des fines et longues jambes de sa meilleure amie. Puis d'un coup elle s'éloigna.

Voilà, c'était mieux. Il préférait être seul à se morfondre sur la mort de Kise. Il aurait aimé que leur dernière rencontre ne se passe pas comme ça.

Il se sentait trop con. Il aurait jamais dû lui crier dessus comme ça. Lui dire ce qu'il pensait oui, mais pas comme ça.
Mais d'un autre côté, comment il aurait pu savoir que cette altercation allait amener Kise à rencontrer ce tueur.

─ Aie !!! se plaignit Momoi.

Elle était à ses pieds, étalée par terre. La jeune fille avait escaladé la fenêtre d'Aomine. Heureusement que ça chambre n'était pas à l'étage.

Il se leva d'un coup et s'énerva. Qu'est-ce qu'elle ne comprenait pas dans le mot "seul" celle-la ?

─ Putain mais Satsuki casse toi sérieux ! hurla t-il à plein poumon. Tu peux pas me-

Il n'eut pas le temps de finir. Son amie s'était relevée et l'avait pris dans ses bras, tout en caressant ses cheveux.

─ Ça va aller Daiki, dit-elle en retenant ses larmes. Elle aussi avait besoin de réconfort, Kise avait été son meilleur ami. Ça va aller Daiki, je t'aime ce n'est pas de ta faute tu n'as rien fait.

Sa carapace de dur à cuir se brisa, il enfouit son nez dans le coup de sa plus fidèle amie et resserra leur étreinte. Lui aussi il l'aimait, il l'a toujours aimait. Elle était comme sa petite sœur, et il était comme son grand frère.

─ Merci Satsu... chuchota t-il

Heureusement qu'elle était là pour lui et inversement. Ils allaient traverser l'épreuve du deuil à deux, comme ils l'ont toujours fait.

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