Chap V
Elle tourne et se retourne dans le lit, une fine couche de sueur perles son front, elle a chaud mais tremble de froid, c'est la fièvre.
Marie-Thérèse a de la fièvre.
Elle a passé sa nuit à cauchemarder, ce n'est qu'au petit matin vers trois heure qu'elle a pu trouver du repos, mais ensuite vite rattraper par une fièvre démente, la faisant transpirer à grosse goutte.Un haut le cœur la prend, l'obligeant à se lever pour pouvoir dégobiller, heureusement qu'un sceau se trouvait là.
Elle régurgite le peu de nourriture qu'elle avait avalé dans des bruits étouffer, elle a tellement mal à la gorge, et puis voilà la bile, elle vomi de la bile jaune, ça incendie sa gorge.Les larmes perles le coin de ses yeux, à genou face au sceau, ça ne veut plus s'arrêter.
Personne n'est là, personne ne l'entend vomir son âme à travers des sanglots, personne ne la voit par le biais de cette occasion libéré ses demons, non, cette nuit là personne n'a vu Marie-Thérèse souffrir.-
Vers neuf heure, la famille et le médecin sont passés à "son chevet" ils ne s'étaient pas attendus à la retrouvé évanouie face à un sceau remplit de régurgitations alimentaire, dégoûtant l'épouse.
L'inquiétude est montée à une vitesse folle chez les hommes présents, mais encore plus chez l'enfant, ce si jeune être qui en un jour connaît de trop forte émotion.
Il est le premier à réagir, courant vers le corps inerte au sol, poussant le sceau vers le côté pour ne pas qu'il se renverse sur eux, ce serait dommage.Le médecin lui aussi se dirige près de la jeune femme, seul les époux sont à l'écart, l'un dégouté et l'autre horrifié.
Le spécialiste examine Marie-Thérèse et souffle de soulagement en sentant un poul, au moins elle n'est pas mort se dit l'épouse.« Venez la soulever s'il vous plaît, faut la réinstaller dans le lit. »
-
Le médecin cette fois avait fait appel à une de ses collègue de travail, cette situation lui paraît complexe au point de demander de la main d'œuvre, toujours dans cette chambre, Marie-Thérèse est allongée encore dans les vapes, le cœur au bord des lèvres.
« C'est absurde de gaspiller de l'argent comme ça pour une simple servante. »
L'épouse a chuchoter à l'oreille de son mari dont le regard était happé par la négresse.
« Et puis imaginez qu'elle a la peste. »
L'homme fronce les sourcils et lance un regard vers son "aimante" épouse.
« Cesse femme. »
Elle se tut, qu'elle le veuille ou nom, elle doit se taire, ça se sent à des kilomètres que le mari est sur les nerfs, pourquoi d'avantage l'énerver ? Ce serai du suicide de tester cette homme.
Plus loin, le petit observe son amie se faire ausculter de la tête aux pieds, passant par l'état de sa dentition.
« Peut-tu me citer les symptômes que tu ressens?
-... De la fièvre, de la nausée... Puis, et puis de la fatigue.
- D'accord, récemment as-tu eu des rapports sexuel ? »
Le regard de la jeune femme se dirige naturellement et inconsciemment vers celui du père de famille, et tout le monde suit son regard.
La bouche et les yeux de la mère s'ouvre en grand lorsque la servante hoche la tête.
Le mari lui reste impassible, l'adultère est bien connu à cette époque.
Il aurait au moins pu la tromper avec une femme digne pas une... Noire, pense la mère.« J-j'y crois pas. »
C'était tellement flagrant, les vertiges, la nausée
, tout démontre qu'elle est enceinte, ça saute aux yeux bon dieu !« Alors, de si j'ai bien compris, votre "propriété" est enceinte. »
Même si ils s'en doutent, l'étendre de vive voix n'en désamorcer pas moins le choc.
L'épouse le dos de la main sur la bouche part les larmes aussi mal retenue que sa réaction sur dimensionner vers on ne sait où.
L'enfant lui ne comprend pas, Marie-Thérèse est enceinte c'est une joie non ? Alors pourquoi sa mère par aussi pitoyablement ? Pourquoi son père a une expression aussi fermé ?
Et Marie-Thérèse, la pauvre a l'air dévastée, une grossesse est une bonne nouvelle en tant normal non ?Les médecins eux face à cette situation tendue ressent l'atmosphère pesante plus que les autres, ils ont l'impression et ils sont de trop, ansi espérant rendre cette nouvelle moins dramatique la médecin décide de réagir, à ses risques et périls.
« Il y'a l'avortement, si vous ne désirez pas cette 'chose', vous pouvez y recourir, mais vue l'avancée de la grossesse, votre propriété pourrait perdre la vie. »
Avortement, un Avortement ? Comment ose-t-elle même suggérée cette option, retirer une vie humaine et potentiellement deux en même temps ?
Le père est déboussolé, en l'espace d'un instant, un ridicule instant son monde c'est écroulé.
Voilà ce qu'il encoure de coucher avec une servante, ça lui apprendra tient.24.02.2022
872 mots.
Alors je vous apprend qu'aujourd'hui je met fin à ce premier tome ! Et que le second sera bourré d'action et l'histoire va réellement y prendre forme.
J'ai séparée la fiction en deux tomes pour me facilité la tâche, cela pourrait s'apparenter à de la flemardise mais bon!
On ce retrouve dans le tome deux du coup !
Good bye et bonne vacances !
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The Beautiful Maid | A Freedom Destiny
Fiction HistoriqueSa vie ruinée, son bâteau échoué, ces deux femmes vivent un destin non choisi, l'une se battant pour récupérer sa liberté l'autre se battant pour se faire accepter. Découvrez le paradoxe de la vie de ces deux femmes esclaves.