Break your chains !

6] Blessures de guerre

Tous mes profs ont fait une tête "de gens surpris" en me voyant entré en classe blessée comme si j'avais participé à la Seconde Guerre Mondiale. Ils m'ont évidemment demandé se qui m'étais arrivée et là je leur ai sortit l'excuse international du "je suis tombée dans les escaliers ...." cette excuse qui en 5 mots résume le "il m'est arrivé un truc horrible dont je ne peux pas vous informer pour ma sécurité personnel" ayant compris ce message codé ils me dirent que si jamais j'avais besoin d'aide ils étaient à ma disposition. (Certains ont même cru que mes parents me battaient ... bonjour l'imagination des profs. )
Ils ont beau me dirent ça je sais que si jamais je leur racontais ( se que je ne ferai jamais ) ils trouveraient nos disputes de lycéennes " stupide et totalement futile." Cela dit je suis d'accord avec eux.

Depuis hier je n'ai croisé aucune des pestes ( Yes ! Samba ) Je viens juste de découvrir que James est dans mon cour de littérature. ( BG = copain de Nadia = James ) voilà pourquoi il connaissait mon nom la première fois ... Je devrais faire un peu plus attention à se qui m'entoure car à part fuir les populaires je n'ai aucune occupation, aucun potes... rien.

Donc revenons à nos moutons ! Pendant le cour de littérature j'ai bien remarqué qu'il n'arrêtait pas de me fixer ... reste à savoir pour quelles raisons. A-t-il pitié de moi ? Ou au contraire a-t-il discuter avec Nadia qui aurait échangé les rôles dans l'histoire et et l'aurais fait passer pour la méchante justifiant les coups qu'elle m'a donné qui dans ce cas n'auraient été que de l'autodéfense ... ( je commence à me découvrir une imagination débordante ) L'idée du deuxième scénario m'inquiète "à mort". Je me suis retenue de lui en coller une à cette pute se n'est pas pour que les ennuis me retombent dessus.

Ce midi hors de question de mettre les pieds dans la cantine... je vais me trouver un petit coin tranquille sans personne ... mais oui le palier "the end", c'est le dernier palier qui ne mène nul part ( sauf au grenier mais il faut une échelle pour y accéder) là-bas personne n'y va jamais. Direction mon paradis, mon havre de paix, loin de la cacophonie permanente du lycée.