Chapitre 2

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Je profitais des rayons de soleil, timides de cette fin de journée, emplissant mes poumons d'un air humide mais excellent pour la santé ! J'agitais mes pieds dans l'eau au bord de ce joli lac où les feuilles d'automnes tombaient sur l'eau agitant le reflet. Je souris et finis par sortir mes pieds de l'eau et remonta sur la rive. Puis après quelques secondes de réflexion si je devais remettre mes chaussures, je décidais de marcher pieds nus jusqu'à la maison. Je commençais à avancer, entre les arbres immenses. Pourtant rapidement, quelque chose troubla la paix sereine qui s'était installé. Alors que je m'approchais de la maison en bois, j'entendis des bruits de galops, de renâclement et enfin des bruits métalliques. Je me tournais et vit un cavalier, monté sur un cerf. J'haussais un sourcil, curieuse et étonnée de cette visite impromptue. Il descendit dans un bond gracieux, et je pu remarquer sa grande taille, et ses cheveux longs. Il était étonnant. je ne dis rien avant qu'il dégaine son épée. Et ce fût là où je compris. Il ne voulait pas discuter.
-" Bonjour." dis-je sans me répartir de mon air calme. Il me regarda, me transperçant d'un regard froid, sans émotions.
-" Bonjour." répétais-je voyant qu'il n'allait pas répondre. Il s'arrêta et me jaugea.
-" Je ne salue pas les créatures des ténèbres !" cracha-t-il soudain. Je sursautais légèrement.
-" Plaît-il ?" demandais-je clignant des yeux, essayant de bien comprendre si il m'avait insulté. Il ne me laissa pas comprendre plus rapidement.
-" Partez ! Disparaissez ou je vous tue ici et maintenant !" répliqua-t-il. son épée scintilla. Le vent souffla et quelques feuilles jaunes et rouges volèrent. Ma capuche que je portait tomba révélant de longs cheveux noirs qui tombaient jusqu'à mes mollets. Je ne les coupaient pas. Je n'en avait pas envie.  Il écarquilla les yeux avant de reprendre un air froid.
-" Des cheveux aussi sombres que celui d'une créature des ténèbres." ricana-t-il, serrant son épée.
-" Je... Je ne vous permets pas !" répliquais-je outrée. Il étira un sourire froid avant qu'il hausse un sourcil.
-" Et des yeux digne aussi..."
-" Sa va ! Taisez-vous et dîtes moi ce que vous voulez à la fin !" crachais-je commençant à perdre mon calme.
-" Partez avant que je décide de vous détruire." prononça-t-il me faisant reculer.
-" Je ne vous permets pas ! Ma maison est ici ! je n'ai pas à m'en aller..."
-" Cette forêt m'appartient !" me coupa-t-il. ce fût à moi d'écarquiller les yeux.
-" Ah... Et pourrais-je savoir qui vous êtes ?" finis-je par tenter de demander. Il me foudroya du regard et gonfla son torse.
-" Je suis le roi Thranduil, de Vert-Bois le Grand ! Roi des elfes noirs !" dit-il l'air hautain. J'en fûs blasé et secouais la tête, l'air amusée.
-" Ah. Moi c'est..."
-" Je ne veux pas entendre votre nom, il ne m'interresse pas ! Partez maintenant !" ordonna-t-il faisant un pas en avant, menaçant. Je gonflais les joues un instant avant de croiser les bras.
-"Non ! Même si c'est votre forêt je ne vous dérange pas !"
-" si justement. Vous empoisonnez l'air de ma forêt !" dit-il sur un ton cinglant. Je restais silencieuse, ce qu'il venait de me dire me blessa plus qu'autre chose.
-" Je m'excuse."
-" Je vous laisse le choix soit vous partez soit je vous tue sur le champs à vous de voir !" Je fronçais les sourcils.
-" Ça va je vais partir !" grondais-je me dirigeant vers ma maison pour récupérer quelques affaires. J'en avais des maigres. Il me regarda avec mépris.
-" J'aurais pensé que vous auriez... une arme et des vêtements plus..." il pointa l'épée vers mes vêtements, qui se prirent dans sa pointe et j'entendis le bruit d'une déchirure. Je repoussais l'épée.
-" Je m'en vais alors laissez moi en paix !" protestais-je.  Il me suivit du regard.
-" J'espère. J'espère que vous rencontrerez des personnes qui abrégeront votre vie." Il remonta sur le cerf et disparut. Je marchais encore un peu avant de me tourner, mais ne vit pas de présence elfique, ni sa présence avant d'émettre un rire. Il croyait que j'allais partir comme ça ? Il rêvait ! Je revins et fermais la porte à clé avant d'allumer un feu, juste avec un peu de magie. Et préparais un bon dîner.
J'étais heureuse ici ! Et personne ne me chassera qu'il soit roi ou pas !

Le Diamant de MirkwoodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant