Chapitre 4

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Dans l'après-midi, deux jours après que Gandalf fût passé, je marchais vers le grand lac. Les humais n'y vivaient plus mais il restaient des restes de maisons. J'arrivais sur le pont, faisant attention à ne pas marcher là où c'était fragile.  Soudain j'entendis des bruits assourdissants et des cris. je fonçais et grimpais sur un toit et vit une scène qui me figea. Les elfes étaient là et lui au milieu, se battant avec force. Un vrai sauvage... Je soupirai. Mais j'avais accepter de les sauver. Je laissais ma magie noire envahir mes veines et traverser mes mains avant de frapper violemment les orcs qui étaient trop proches des elfes. Le roi hautain, se tourna vers la source et nos regard se croisèrent. Je ravalais un grognement et sautais jusqu'au sol avant de lancer des attaques puissantes, réduisant en miettes, tranchant en deux les orcs.  Puis enfin j'arrivais jusqu'à lui. Il était toujours aussi grand mais vêtu de son armure grise. J'étais presque intimidée.
-" Bonjour." fis-je comme si de rien n'était. Il haussa un sourcil, ses yeux pouvaient me tuer si il avait eu un tel pouvoir.
-" Que faites-vo..."
-" Bonjour !" le coupais-je. Il écarquilla les yeux outré par ma façon de faire et serra les lèvres.
-" Vous osez... m'interrompre !?" demanda-t-il dangereusement. Je croisais les bras.
-" Et bien vous ne me saluez pas donc je vous coupe !" répliquais-je agacée. 
-" Je ne parle pas aux créatures..."
-" Je n'en suis pas une ! Je vis normalement merci !"
-" Et où précisément ?" susurra-t-il. Je lui lançais un regard noir.
-" Chez moi !"
-" Donc vous n'êtes pas partie ?"
-" Non je suis bien là-bas !" dis-je avant de fixer la forêt et puis les elfes blessés.
-" C'est chez moi ! Et non chez vous ! C'est moi qui décide qui s'installe ! Et je vous ai dit de partir !" siffla-t-il. Je fronçais les sourcils.
-" Non ! Gandalf m'a indiqué d'être ici et je reste !" dis-je en croisant les bras. Je pouvais être plus têtue que lui !
-" Bien dans ce cas je vais être clair. Restez dans votre coin mais ne franchissez jamais la frontière qui nous sépare !" lacha-t-il. Ses yeux de glace me fixaient prêt à me transformer en statue de glace.
-" Ah bon vous créez des frontières comme il vous chante ?" dis-je avec ironie. Il se raidit et la rage parcourut ses traits, il serra son épée. Puis je remarquais qu'il était blessé.
-" Vous êtes blessé !" m'exclamais-je. Il s'arrêta et me fixa perplexe.
-" Et donc ? Cela ne vous concerne aucunement !". Agacée j'appuyais sur sa blessure le faisant grimacer. Puis je sortis de quoi le soigner et avant qu'il dise quelque chose, j'appliquais le baume pour le soigner et enfin j'entourais le tout d'un tissu propre. Et sans un autre mot, voyant qu'il n'était nullement polie je partis sans me retourner. Il ne voyait que ça alors ? Il avait été mis au courant de mes origines... et il ne fait que scander que j'étais une créature des ténèbres. Je retins mes larmes énervée et partis recueillir des fleurs et des plantes médicinales. Je continuais de ramasser, laissant les animaux m'entourer et je retrouvais le sourire.
Les jours suivants, c'était calme ! Cela m'étonna. Mais le bruit d'un galop me fit comprendre que ma tranquillité allait de nouveau être dérangée. Je m'enfermais dans ma maisonnette. On toqua à ma porte et j'ouvris la porte et vit un elfe brun se tenir.
-" Notre roi souhaiterai que vous vous rendiez dans son palais !" dit-il. J'haussais un sourcil.
-" Votre roi change d'avis comme de temps ..." dis-je, prenant ma cape violette foncé. Je le suivis. Il fût obligé de mettre son cheval au pas.
On arriva au bout d'un certain temps. Le palais était immense. Des arbres qui devenaient comme des colonnes ! Des ponts suspendues, en formes de branches. Je frissonnais émerveillée et le suivit. On grimpa divers marches et on marcha sur un de ses ponts suspendus avant que je vois de loin, une salle ouverte. Et là, un trône en bois, sous formes de bois de cerf. Et il était assit, un manteau argentée, sa position, une jambe par dessus l'autre, dévoilait un pantalon en daim gris clair, des bottes noires. Je continuais ma progression et attendit qu'on m'annonce avant qu'il ordonne qu'on me laisse entrer. Il me fixa de son air glacial et hautain. Je vis qu'il avait un manteau aux reflets soyeux, rouge. Il se leva et descendit avec toute la délicatesse et la grâce qu'il avait. Et enfin il s'arrêta face à moi.
-" Bonjour." dit-il. J'écarquillais les yeux et j'ouvris la bouche pour répondre mais aucuns mots ne franchit mes lèvres.
-" Et bien vous êtes muette ?" demanda-t-il s'impatientant.
-" Non. Je suis plutôt étonnée." répliquais-je essayant de voir si il n'y avait aucuns pièges.
-" Je vois cela. Bien je voulais vous rendre cela !" il me tendit mon tissu qu'il tenait dans sa main. Je rougis et le prit. Nos mains se frôlèrent. Il avait de grandes mains blanches, où des bagues brillaient. Je le rangeais sans un mot.
-" Je vous reme..."
-" Ne le faites pas ! Le merci dans votre bouche sonne faux !" me coupa-t-il. Je me refroidis et fermais mon visage.
-" Vous de même." Il me foudroya du regard.
-" Quel est votre nom !?" me demanda-t-il avec agressivité.
-" Ah parce que cela vous interresse ? Etonnant ! Désolé mon nom sonne faux et il mérite pas votre attention. Sur ce aurevoir." Je m'en allais, le laissant planté comme un piquet dans sa salle du trône. Je quittais le palais, énervée plus que jamais. Et en voyant des araignées, je m'en occupais, laissant ma colère m'envahir et je les détruisit. J'étais couverte de sang noir, mais cela ne remplaça pas la blessure qui se formait. Je jurais de l'ignorer. Je m'en moquais désormais de son avenir.
-" Au diable les elfes ! Qu'ils se débrouillent ! Ils ont un roi puissant ! Ils n'ont pas besoin de moi !" crachais-je repartant chez moi. Sans savoir que quelqu'un m'avait vu et m'observait.

Le Diamant de MirkwoodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant