Chapitre 1

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Je regarde mon adversaire. Celle qui se tient devant moi est la sœur de mon meilleur ami. Elle se nomme Temari.
Avec son éventail, elle tente une énième fois de me toucher avec son attaque. Rien n'y fait. Elle fonce donc dans ma direction. Je lance deux kunais et ses jambes sont désormais en plutôt mauvais états. Je fais quelques mundras et crie haut et fort :
- Suiton ! Prison aqueuse !
Une bulle d'eau se forme autour de mon amie. Elle était indestructible de l'intérieur, j'avais donc gagné le combat. Je ferme puis ouvre les yeux. Ce n'était qu'un rêve.
Je vois mon père à côté de moi, assis sur le bord de mon lit, en train de me caresser la tête pour me réveiller, chose qui marche tout le temps.
- Tu devrais te lever si tu ne veux pas être en retard pour ton entraînement, me dit-il.
Je suis debout en moins de deux.
J'ai beau tenir cette manie de toujours venir en retard de mon père, si je suis en retard, c'est Kurenai-sensei qui va me tuer.
Mon père sourit, satisfait, et part. Je m'habille pour le rejoindre et prends mon petit déjeuner. Mon père a déjà enfilé son masque en tissus. Je ne sais vraiment pas comment il fait pour le supporter toute la journée.
- Tu rentre à midi Camille ?
- Je pense.
Je finis mon bol de lait puis met mon bandeau frontal, en veillant à cacher mon œil gauche. Ça ne sert à rien mais c'est une habitude et ça déstabilise mes adversaires.
Mon père a le sharingan dans son œil gauche, moi je l'ai dans les deux yeux. Et contrairement à lui, je peux le désactiver et l'activer a tout moment. Je possède aussi le byakugan, mais uniquement dans mon œil gauche. Je ne m'en sert pratiquement jamais.
Je me fais une queue de cheval basse et vérifie que j'ai bien les kunais et les shurikens dans ma sacoche.
En sortant de la maison, je vois mon père assis sur le canapé, avec un livre à la couverture orange dont il ne voudrait mieux ne pas connaître l'existence.
En chemin, je croise Naruto, Sasuke et Sakura sur le pont. Les pauvres, je les plains. Ils attendent déjà leur sensei. Ils ne sont pas près de commencer leur entraînement.
Arrivée au point de rendez-vous, je vois Hinata et Kurenai-sensei qui discutent pour nous attendre. Je me joins à elles. Nous sommes vite rejoints par Shino et Kiba, qui est toujours accompagné de son fidèle chien, Akamaru. On arrête de parler et on commence l'entraînement. Il faut dire que ça devient sérieux : l'examen des chunins est dans une semaine. Si on veut pouvoir le passer, il être sûr de ne pas se faire éliminer dès le début.
Je suis devant un poteau en bois, quand je me rends compte que j'ai oublié quelque chose. Mince, mon sabre !
Qui a-t-il de mieux pour le démoraliser ? Je ne sais pas. Ah si : m'annoncer que mon meilleur ami ne pourra pas passer l'examen.
Je dois avoir une tête dépitée, car Kurenai-sensei à l'air amusée en me voyant. Je voulais absolument m'entraîner avec, pour essayer de vaincre mes amis de Suna.
Si je connais aussi bien les trois enfants du Kazekage, c'est parce que le Hokage avait trouvé l'idée sublime de le donner un correspondant de Suna. Il me raconte souvent des choses sur ses deux frangins et me décrivait également sa ville avec son désert. Une fois, il m'a déjà envoyé une photo de lui avec son frère et sa sœur. Moi, je lui avait donner une photo de Konoha. Je sourit face à cette pensée.
Je fais quelques mundras.
- Ninpo ! Sabre des ombres !
Un sabre apparaît dans ma main dominante, la gauche. C'est un katana à la lame et à la garde noires. Je me précipite sur mon poteau d'entraînement. J'y plante juste le bout de ma lame et le rondin de bois fut réduit en plusieurs morceaux, coupés nets. Cette technique n'était connue que par mon équipe. Mon sabre détruit tout ce qu'il touche. J'étais plutôt satisfaite. Ensuite, avec les autres, on s'est entraîné à jeter des kunais et des shurikens.
A midi, quand Kurenai-sensei nous libéra, je fonce jusque chez moi. Mon père est en train de cuisiner.
- Alors, comment c'était ? me demande-t-il.
- Bien. J'avais juste oublié mon sabre.
- Ça, je l'avais remarqué.
Il pointe le canapé. Mon sabre est posé contre. Je met la table, puis nous mangeons tranquillement en nous racontant ce début de journée.
J'ai hâte d'être à l'examen chunins pour enfin rencontrer en personne mes amis de Suna et de pouvoir les combattre. Je sais à peu près à quoi m'attendre, mais pas trop. Je ne suis même pas sûre qu'ils me reconnaissent. Tant pis.

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Merci d'avoir lu ce premier chapitre 😊

Leny

Camille HatakeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant