- Par tous les saints, Kazakov mais qu'est-ce qui ne va pas chez vous ?
Madame Conti se tenait droite comme un pic au beau milieu du trottoir. Derrière elle, le Moon club, un prestigieux club privé, réputé dans le monde entier pour sa luxure et son extravagance. Je le sais puisque je passe souvent voir papi Igor, ce bon vieux Igor est un homme formidable, tenant une petite épicerie italienne près du club, sa passion première est le commérage, qu'est-ce qu'il ne sait pas au sujet de notre quartier je me le demande.
Mon interlocutrice est d'humeur massacrante, l'envie de m'étriper aux yeux de tous lui est certainement venu à l'esprit.
- Madame Conti je vais tout vous expliquer. Les mains tremblantes j'essaye sans grandes convictions de me justifier.
- Lyvia, appelez-moi simplement Lyvia, elle débute une marche rapide vers les portes du Club, suivez-moi, Monsieur Galvani va être enchanté de vous voir dans cet état, quant à moi je risque de perdre la tête par votre faute.
En pénétrant les lieux, une boule se forme au creux de mon ventre, mais pourquoi diable voulait-il me rencontrer ici. Ce club respire le luxe, on y trouve une piste de danse au centre de la salle, la soirée s'annonce mouvementée pour bon nombre de clients, déjà éméchés et déchaînés. À ma plus grande surprise je constate rapidement que ce club privé est en réalité bondé de stripteaseuses, elles sont déjà en pleins spectacles, à se déhancher sur les barres de pôle dance prévue à cet effet. Lyvia continue sa marche vers les escaliers, je la suivis au pas de course. À l'étage se trouve le coin VIP, des grands sofas en velours rouge servent d'assises aux divers hommes présents, face à eux, ces fameuses stripteaseuses réalisent leurs shows.
Nous arrivâmes devant une porte noire, la musique du club s'entendait à peine de là où nous étions.
- Quoi qu'il arrive ne le contrarier pas, je vais déjà devoir rattraper les pots cassés à cause de votre accoutrement et votre attitude, alors tenez-vous à carreaux.
Lyvia tourne les talons et disparaît, me laissant seule face à cette gigantesque porte. J'ai deux options qui se présentent à moi maintenant, entrées dans cette pièce et rencontrer Monsieur Galvani, ou, choisir la solution la plus simple à mes yeux, courir le plus vite possible jusqu'à la sortie.
Malgré ce moment d'hésitation, je me rappelai rapidement pourquoi j'étais devant cette porte.
« Je ne te laisserai jamais tomber papa » me dis-je.
Trois coups à la porte, j'attendais l'autorisation pour entrée. Rien. Je réitère mes coups, c'est alors qu'une voix masculine raisonna m'indiquant d'entrée.
Je m'exécute, à pas de loup, mon ventre contracté au maximum, sorti d'ici je suis convaincu que j'aurai des abdos en béton.Mon attention fu rapidement attirée par cette magnifique bibliothèque à ma gauche, puis face à moi un bureau en bois noir accompagné de ses assises matelassé en cuir rouge, surplombé d'un magnifique et luxurieux lustre aux lumières tamisées.
À ma droite se trouve un bar en bois, au-dessus, des étagères rempli d'alcool en tous genres, le tout orné de lumières rouge, donnant d'office à cette pièce une touche sensuelle et intime.
À l'instant même où mon regard se pose sur l'immense bar, mon cœur rate un battement. Devant moi se tient sans aucun doute le diable dans toute sa splendeur. Un homme d'un mètre quatre-vingt-quinze, ses cheveux ébène sont dégradés sur les côtés, le reste est soigneusement coiffé en arrière mais quelques mèches rebelles tombent légèrement sur son front. Une barbe de quelques jours taillé à la perfection souligne son visage diaboliquement séduisant, son corps halé sculpté dans la roche lui donne immédiatement une aura écrasante, je pouvais directement deviner qu'il s'agissait de mon patron, Alvaro Galvani, à en juger à son physique et son nom, il ne peut que s'agir d'un italien. Il est habillé d'un pantalon de costume noir, de chaussures de ville de couleur identique et d'une chemise blanche retrousser sur les avants bras, elle est cintrée et déboutonnée légèrement au niveau du col, révélant à la fois ses pectoraux mais surtout faisant ressortir d'avantages ses muscles. Cette tenue souligne parfaitement chaque courbe de son corps. Il est tout simplement divin, représentant à lui seul le péché originel.
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Meteor
RomanceL'omerta, la loi du silence. Personne n'entre dans la famille sans craindre des représailles. Si tu trahis le parrain, ton âme sera condamnée aux flammes de l'enfer. J'ai passé les plus belles années de ma vie à étudier, le nez dans mes livres sur...