chapitre 6 : L'écriture

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(Si des chapitres sont manquant c'est normal, je ne souhaite tout simplement pas les partager)

J'ai d'abord écrit sur mon téléphone, "un peu naze" vous me direz, c'est vrai, mais pour commencer, c'était déjà bien !

J'écrivais des phrases sans queue ni tête pour parler d'un quotidien banal, d'une histoire d'amour.

La plupart du temps, c'était ça que j'écrivais, des histoires d'amour.

Rien n'avait moins de suite que mes histoires d'amour, je n'en finissais jamais une.

Elle faisait trois ou quatre pages et n'avait jamais de fin, comme si je laissais le lecteur deviné la suite.

Je voulais écrire un roman, mais c'était plus compliqué que d'écrire de petites nouvelles romantiques sur mon téléphone, alors j'ai commencé à écrire sur mon ordinateur, j'ai mis du temps a commencé parce que je me disais que mes idées étaient nulles, et que ça finirai comme mes histoires d'amour, sans fin.

Mais cette fois si j'ai écrit sur un sujet qui me passionnait, "la Guerre de Troie", je savais que ça n'intéresserait pas grand monde, mais au moins, j'écrivais sur quelque chose que j'aimais.

Chaque jour, je faisais défiler les lettres sur mon ordinateur, la satisfaction des pages qui augmentent, je suis arrivé au stade des 50 pages au bout de 6 mois, je n'en revenais pas, j'avais écrit 50 pages de mon roman !

Puis comme toute bonne chose ont une fin, ma passion pour la guerre de Troie c'est estomper pour laisser place à une passion de l'horreur et de la psychologie criminel, "plus rien à voir" vous me direz et bien oui, et c'était bien ça le problème, je venais d'écrire un livre de 50 pages, et plus rien, plus un mot ne pouvait sortir de mon clavier, je pouvait rester des heures a contempler la dernière phrase qui n'était franchement pas terrible, mon roman ne pouvait pas ce finir sur une scène de dispute !

Alors je n'ai plus réussi à relire aucun de mes chapitres, ça me semblait tellement absurde ce que j'avais écrit, tout le temps passé, tous ces matins et ces nuits blanches pour rien.

Moi qui voulais faire de l'écriture le métier de ma vie, je m'en trouvais déboussolé, et si je n'étais pas assez réguliers pour en faire mon métier.

On m'a répété tout le long de l'écriture de ce roman, "Ce n'est pas un travail ça romancier.", les adultes ont un don pour détruire les rêves, en fait même les adolescents de mon âge ne voulait pas lire mon roman, "C'est trop long.", "il y a plein de fautes.", "Il y a une histoire d'amour ?", "Je n'y comprends rien.".

J'ai eu finalement peur d'écrire pour rien, ce qui était stupide puisque tout d'abord, j'avais écrit pour moi-même, mais le regard des autres à fini par rendre tout mon travail sans sens, je me suis dit : "A quoi bon, je n'ai pas de talent, personne ne comprend ce que j'écris.", mais si j'arrête d'écrire, je le regretterai sûrement, vous savez ? C'est comme l'aviateur dans le petit prince, le regret de ne pas avoir continuer le dessin à cause des adultes qui ne comprenaient pas son point de vue.

Alors j'ai mis de côté mon roman, pourquoi devrais je le finir maintenant ? J'ai tout le temps devant moi.

J'ai posé mon avenir, et je me suis dit : "les remarques des adultes ne comptent pas, je veux faire voyager le cerveau des enfants", vous devez sûrement vous dire : "mais la psychologie criminelle, ce n'est pas fait pour les enfants", je ne parlais pas de l'âge en disant enfant, j'évoque les personnes qui ont encore assez d'imagination pour comprendre ma plume.

Alors ne me dites plus jamais que mes textes n'ont pas de sens, vous êtes juste trop adultes pour les comprendre.

Forever YoungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant